Saint-Jurs est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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La commune compte 1 001ha de bois et forêts, soit 30% de sa superficie[1].
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n’est en zone de risque sismique nul. Le canton de Moustiers-Sainte-Marie, auquel appartient Saint-Jurs est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[2], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[3]. La commune de Saint-Jurs est également exposée à trois autres risques naturels[3]:
feu de forêt;
inondation;
mouvement de terrain: des secteurs importants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[4].
La commune de Saint-Jurs n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[5].
Urbanisme
Typologie
Saint-Jurs est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8].
La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (40,4%), terres arables (27,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,3%), zones agricoles hétérogènes (11,1%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,3%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Planification de l'aménagement
La commune de Saint-Jurs a approuvé son plan local d'urbanisme (PLU) en 2014. La révision de ce PLU, décidée en 2016 par la commune[13], est arrêtée en [14]. Cette révision intègre des modifications de zonage, la création d'une OAP pour la création de cinq villas et de logements mitoyens à l'entrée du village et la possibilité de construire dans les ruines du château. Une enquête publique s'est tenue entre le et le . Une vive opposition au projet a eu lieu au sein du village. Deux pétitions ont recueilli plusieurs centaines de signatures.[réf.nécessaire][15],[16] Dans ce contexte, le commissaire enquêteur rend un avis défavorable au projet, tant sur la forme, que sur le fond[17].
Le , la commune approuve ce PLU révisé.[réf.nécessaire] Plusieurs recours au Tribunal Administratif de Marseille ont été déposés par des associations et des citoyens contre l'approbation de ce PLU.
Économie
Plusieurs secteurs économiques sont présents sur la commune de Saint-Jurs.
Un snack-bar est présent sur la place Bellevue du village.
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1096 (castrum Sancti Georgii); il est nommé d’après saint Georgius sous sa forme occitane, qui a été déformée par la suite[18]. Cette évolution est confirmée par Robert Bailly[19]. La commune se nomme Sant Jurs en occitanprovençal.
Histoire
Un cimetière gallo-romain a été découvert, jouxtant le cimetière actuel. La localité, dont le nom est une déformation de Saint Georges, est citée en 1259 dans les chartes pour la première fois (Sanctus Georgius)[20]. Un château y était construit sur le sommet de l’Huby (1285 m)[21]. La baronnie appartient aux Castellane du XIVesiècle à la Révolution française[20], la communauté relève de la viguerie de Moustiers[22] et la paroisse dépend d’abord de l’évêque de Riez Augier, qui donne un quart des dîmes à l’abbaye de Montmajour en 1096. Puis un de ses successeurs, Foulque II de Caille, donne la paroisse à une de ses fondations, à Sorps (établie en 1255 à Bauduen), composée d’une communauté de chanoines augustiniens, d’un couvent de moniales et d’un hospice. Ce monastère crée une prévôté à Saint-Jurs[22].
Mathieu de Lenenao (Levens), noble, originaire de Saint-Jurs et coseigneur de ce lieu, acheta en 1323, une terre à Saint-Jurs. En 1340, il échangea avec Isnard de Sancto-Martino, coseigneur de Saint-Jurs, des biens situés dan ce même endroit[23].
Alors que la crise des XIVeetXVesiècles décime la communauté villageoise (près de 90% de perte entre 1315 et 1471[20]), le monastère de Sorps n’est pas épargné, et les derniers chanoines viennent se réfugier à Saint-Jurs en 1433, jusqu’à la suppression de la prévôté en 1499[22].
Les reliques de saint Nicaise et Restitut ont été découvertes en 1640 lors de travaux dans l’église, avant d’être à nouveau enfermées dans le mur.
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[24]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Bellevue[25].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République: 18 habitants de Saint-Jurs sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[26].
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Jurs se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry: en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[27]. La même instruction n’est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[28]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[29].
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blasonnement: D'azur à un Saint-Georges d'or perçant de sa lance un dragon abattu au pied de son cheval du même[30],[31].
L'école est construite en 1885. Dans les années 1980, elle fonctionnait en classe unique[40].
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[41]:
total des produits de fonctionnement: 227 000 €, soit 1 516 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 193 000 €, soit 1 288 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 506 000 €, soit 3 375 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 189 000 €, soit 1 259 € par habitant.
endettement: 357 000 €, soit 2 382 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 5,47%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 15,69%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 59,68%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Intercommunalité
Saint-Jurs était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant «la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre»[42], la commune fait partie, depuis 2013 et jusqu'en 2016, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon; et à partir du , de la communauté d'agglomération Provence-Alpes.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].
En 2019, la commune comptait 136 habitants[Note 2], en diminution de 5,56% par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence: +1,48%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1765
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
431
452
496
427
514
564
535
490
475
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
457
430
451
427
382
402
412
403
317
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
358
309
287
275
217
192
178
170
120
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
105
102
85
86
115
121
151
155
156
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2013
2018
2019
-
-
-
-
-
-
144
138
136
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1315
1471
121 feux
18 feux
L’histoire démographique de Saint-Jurs, après la grande saignée du XIVesiècle et la lente croissance allant de la fin du XVesiècle aux années 1830, est marquée par une période d’«étale» où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1841. L’exode rural provoque un mouvement de diminution de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population de 1831[47]. Le petit pic de population en 1896 est contemporain des travaux de construction de la ligne de chemin de fer de Nice à Digne.
La baisse continue jusqu’aux années 1970, période où le mouvement s’inverse.
Lieux et monuments
Ruines monumentales à Saint-Jurs.
L’église paroissiale Saint-Georges domine le village et le plateau de Valensole. Son chœur est construit sous une coupole, datant du milieu du XIIesiècle, et revoûté au XIVesiècle. La nef est construite à une date plus récente (XIIIesiècle): elle est plus large, n’est pas située dans le même axe que le chœur. Elle est réparée en 1640[48]. Dans son mobilier se trouve un tableau représentant saint Joseph, de la première moitié du XVIIIesiècle, est classé monument historique au titre objet[49],[50].
Chapelle Saint-Georges.
La chapelle Saint-Georges dans le cimetière[51], avec une nef de trois travées voûtées d’un faux berceau au XVIIIesiècle et une abside voûtée en cul-de-four. Originellement, l’entrée se faisait par le portail sud, aujourd’hui bouché. Le mur sud et l’abside, en petit appareil régulier et en galets, datent du début du XIIesiècle. Outre la reconstruction de la voûte, la chapelle a été restaurée en 1978[52] puis à nouveau en 1989[22].
Le château d’Allès date des XVIe et XVIIesiècles[20].
château en ruines
village médiéval d’Alès, en ruines
Personnalités liées à la commune
Robert Bouvier (né en 1941), auteur du Parler marseillais: dictionnaire, du Parler marseillais: dictionnaire argotique, d’Origine des quartiers de Marseille et de "Tresse d'aïet, ma mère"[53].
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559p.
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017)
Patrimoine architectural de Haute-Provence: 10 années de sauvegarde des monuments dans les Alpes-de-Haute-Provence (1970-1980), vol.72, Forcalquier, Alpes-de-Lumières, , 104p. (ISSN0182-4643), p.62
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 15 août 2012
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.3: Formations dialectales (suite); formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no195), , 1852p. (lire en ligne)., § 28446, p 1624
Robert Bailly, Chapelles de Provence: Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Vaucluse: Origines, Architecture, Croyances, Le-Coteau, Horvath, 1988, (ISBN2-7171-0565-4), p.12
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017), p. 196
Jacques Cru, «Petra Castellana», Verdon no1, estieu 1999, p.35.
Daniel Thiery, « Saint-Jurs», Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 15 août 2012
B1984f320
Patrice Alphand, «Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1ertrimestre 1989, 108eannée, p.296-298.
Jean-Bernard Lacroix, «Naissance du département», in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1ertrimestre 1989, 108eannée, p.113.
Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, «Arrestations-condamnations», 1851-Pour mémoire, Les Mées: Les Amis des Mées, 2001, p.69.
Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN978-2-86-004-015-0), p.9.
Labadie, op. cit., p.16.
Labadie, op. cit., p.11.
Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Dictionnaire géographique et héraldique des villes et villages, Paris: Bachelin-Deflorenne, 1866, p.143.
Asse Bléone Verdon: Saint-Jurs, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
[Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], «La Libération», Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
Albert Escudier est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature d’Arlette Laguiller (LO) à l’élection présidentielle de 1988, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1988, page 4801, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
Albert Escudier est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature d’Arlette Laguiller (LO) à l’élection présidentielle de 1995, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, «Liste des maires», 2014, consultée le 20 octobre 2014.
Philippe Exibard, «Saint-Jurs», in Renaud Alberny, Denis-Armand Canal, Thomas Laurenceau, Dominique Voisin, Les Écoles de la République, Niort: Eclectis, 1993. (ISBN2-908975-15-7), 440 p., p.19.
Christiane Vidal, «[Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXesiècle.]», Provence historique, tome 21, no85, 1971, p.287.
Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559p., p 100 et 176-177
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