Saint-Jean-le-Vieux (en basque: Donazaharre) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
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La commune de Saint-Jean-le-Vieux se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 113 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 56 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 37 km de Mauléon-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6]:
Bussunarits-Sarrasquette (1,7 km), Aincille (2,3 km), Bustince-Iriberry (2,8 km), Aincille (2,8 km), Ahaxe-Alciette-Bascassan (2,8 km), Ispoure (3,4 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (3,5 km), Jaxu (3,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-le-Vieux fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9],[10]. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.
Le col d'Aphanize est un col de montagne situé au-dessus de Béhorléguy. Il se situe à la limite des bassins de la Bidouze et de la Nive. Il domine au nord Eltzarreko ordokia et la source de la Bidouze, au sud la vallée du Laurhibar un affluent de la Nive. On y accède depuis Saint-Jean-le-Vieux et Béhorléguy par une route pastorale permettant de rejoindre Alçay ou Aussurucq en Soule par le col de Burdin Olatzé.
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-le-Vieux.
La commune est drainée par le Laurhibar, Arzubiko erreka, Apatéko erreka et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[12],[Carte 1].
Le Laurhibar, d'une longueur totale de 28,1 km, prend sa source dans la commune de Mendive et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Nive à Saint-Jean-Pied-de-Port, après avoir traversé 8 communes[13].
Arzubiko erreka, d'une longueur totale de 13,2 km, prend sa source dans la commune de Gamarthe et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Laurhibar à Saint-Jean-Pied-de-Port, après avoir traversé 7 communes[14].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[16].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[15]
Moyenne annuelle de température: 13,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Irouleguy», sur la commune d'Irouléguy, mise en service en 1963[20] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[21],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,7°C et la hauteur de précipitations de 1 398,2 mm pour la période 1981-2010[22].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Biarritz-Pays-Basque», sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 44 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 14,1°C pour la période 1971-2000[24], à 14,3°C pour 1981-2010[25], puis à 14,6°C pour 1991-2020[26].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux», constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la «directive Habitats»: «la Nive»[28], d'une superficie de 9 473ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[29],[Carte 2].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
les «landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze» (11 263,46ha), couvrant 25 communes du département[31];
les «landes de Larla-Jarra et d'Orzaize-Izpura» (4 429,5ha), couvrant 10 communes du département[32];
le «réseau hydrographique des Nives» (3 596,23ha), couvrant 33 communes du département[33].
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-le-Vieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[34],[35],[36].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-Pied-de-Port, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[37] et 4 773 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[38],[39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[40],[41].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (46,8%), forêts (21,7%), prairies (21,6%), zones urbanisées (7,3%), terres arables (1,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7%)[42].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
Aïtzaharria 43° 09′ 14″ N, 1° 11′ 31″ O;
Aphat Ospital ou Apat Ospitale 43° 10′ 08″ N, 1° 11′ 13″ O;
Harrieta 43° 09′ 12″ N, 1° 12′ 09″ O;
Herri Bazterra 43° 09′ 56″ N, 1° 12′ 09″ O;
Irunberri 43° 09′ 12″ N, 1° 12′ 09″ O;
la Magdeleine 43° 09′ 58″ N, 1° 13′ 03″ O;
Salha 43° 09′ 45″ N, 1° 11′ 33″ O;
Sokarroa 43° 10′ 09″ N, 1° 12′ 18″ O;
Urrutia 43° 09′ 42″ N, 1° 11′ 50″ O;
Zabaltza 43° 10′ 29″ N, 1° 12′ 32″ O.
Voies de communication et transports
Saint-Jean-le-Vieux est desservie par les routes départementales D 933 (ancienne route nationale 133), D 18 et D 22.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-le-Vieux est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Laurhibar et l'Hartzubiko erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[45],[43].
Saint-Jean-le-Vieux est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[46]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47],[48].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-le-Vieux.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 50,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[50].
Toponymie
Son nom basque est Donazaharre (contraction de Donibane Zaharra[51]), le «vieux saint Jean».
Saint-Jean-le-Vieux est connue sous l'Antiquité sous le nom d'Imus Pyrenaeus[51].Le toponyme Saint-Jean-le-Vieux apparaît sous les formes Sant-Juan-el-Viejo (1479[52], chapitre de Bayonne[53]),
San-Juan-lo-Bielh (1513[52], titres de Pampelune[54]),S-Iean le Vieux (1650) et Sanctus-Petrus de Saint-Jean-le-Vieux (1685[52], collations du diocèse de Bayonne[55]).
Pendant la Révolution française, le village fut appelé Franche[51].
Aphat-Ospital, hameau de la commune et siège d'une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, est attesté sous les formes Hospitale et oratorium de Apate (1186[52], cartulaire de Bayonne[56]), Apha-Ospital ou Saint-Blaise (1703[52], visites du diocèse de Bayonne[57]) et Saint-Blaise d'Apatospital (1708[52], règlement de la commanderie d'Irissarry[58]).
Le toponyme Harrieta apparaît sous les formes
Ferriette[Note 12] (XIIesiècle[52], cartulaire de Bayonne[56]), Arrieta (1525[52], titres de la Camara de Comptos[59]), Harrieta (1621[52], Martin Biscay[60]) et Harriette (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[52]).
Le toponyme Irunberri apparaît sous les formes La salle d'Irumberri (1328[52], collection Duchesne volume CXIV[61]), Yrumberri (1621[52], Martin Biscay[60]) et Irumberry (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[52]).
Le toponyme La Magdeleine apparaît sous les formes La Magdelena (1513[52], titres de Pampelune[54]) et La Magdelaine (1763[52], visites du diocèse de Bayonne[57])
Histoire
À l’époque romaine, Saint-Jean-le-Vieux était l’Imus Pyrenaeus, station romaine au pied des Pyrénées citée par l’itinéraire d'Antonin, compilation du IVesiècle, mais d'après des cartes de l'an 211[62].
Les fouilles de J.-L. Tobie ont mis au jour des thermes, des pièces de monnaie et des objets antiques. Il y eut depuis sur le «turon» un château que Richard Cœur de Lion démolit en 1177.
Dans la maison Priorena (ancienne maison prieurale) se réunissaient les députés de Saint-Jean-Pied-de-Port et du pays de Cize.
Philippe Veyrin[63] signale que les actes de l'état-civil de Saint-Jean-le-Vieux demeurèrent exclusivement en navarro-aragonais jusqu'aux années 1660, tout comme à Saint-Michel.
Le [64], la commune perd une partie de son territoire à la suite de la création de la commune d'Estérençuby.
Les Hospitaliers
La chapelle Saint-Blaise, date du XIIesiècle, était une abbaye-hôpital, appartenant en 1286 aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui avec La Madeleine voisine assurait l’accueil des jacquets. Il n'en reste, près d'un vieux moulin, que la chapelle romane Saint-Blaise.
L’abside de l'édifice a été détruite mais l'oculus et les voussures du portail, qui semblent gothique du XIIIesiècle, sont conservés. On peut voir un enfeu à l'intérieur. En surplomb, la croix dite de Ganelon surmonte une colonne monolithe, qui est un ancien gibet.
Héraldique
Blasonnement:
D'or à neuf besants tourteaux parti d'argent et de gueules, 3, 3 et 3[65].
La commune appartient à sept structures intercommunales[67]:
la communauté de communes de Garazi-Baigorri;
le syndicat AEP de Saint-Jean-le-Vieux et Bussunaritz;
le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques;
le syndicat intercommunal d'assainissement Ur Garbi;
le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port;
le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque;
le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.
Saint-Jean-le-Vieux accueille le siège du syndicat AEP de Saint-Jean-le-Vieux et Bussunaritz.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[69].
En 2019, la commune comptait 840 habitants[Note 13], en diminution de 2,55% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 031
659
879
1 040
1 183
1 221
1 047
1 121
1 210
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 137
1 063
955
929
927
944
1 052
915
890
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
920
917
922
876
830
800
844
785
717
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
714
704
744
904
910
880
858
855
864
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
849
840
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune dispose de deux écoles: l'école élémentaire publique et l'école primaire privée Saint-Michel[72]. L'école Saint-Michel propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[73].
Économie
La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de celle de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Pierre d'Usakoa et la mairie.
Chapelle Sainte-Madeleine.
Ruine de la chapelle d'Urrutia.
Fouille du camp romain de Burgoxaharre.L'ancienne motte féodale Kasko Handia.
Patrimoine civil
Le camp romain et vicus routier[74], situé au lieu-dit Burgoxaharre, date des Ie et IIIe siècles;
La motte féodale Kasko Handia est le seul vestige de l’ancien du château Sant Per[75],[76];
Le château de Harrieta[77] date de la fin du Moyen Âge, tout comme l'ancienne commanderie d'hospitaliers, l'actuelle ferme Arsoritzea[78];
Les fermes Haritzaldea[79], Mariotenea[80] et Sokarroa[81] datent du XVIIesiècle;
Le manoir appelé château d'Irunberri[82] date des XVIIe et XVIIIe siècles;
La demeure appelée château Sala[83] ou château de Saint-Pée date des XVIIIe et XIXe siècles;
La redoute de Bella Esponda[84] fut élevée en 1793 et 1813;
Patrimoine religieux
Vestige de chapelle Saint-Blaise.Croix de chemin de la Madeleine.
Église Saint-Pierre de Saint-Jean-le-Vieux
La chapelle Saint-Blaise[85] date du XIIesiècle, tout comme l'église de la Magdeleine[86] et la chapelle Saint-Blaise d'Apat-Ospitalea[87].
L’abside de l'édifice a été détruite mais l'oculus et les voussures du portail, qui semblent gothique du XIIIesiècle, sont conservés. On peut voir un enfeu à l'intérieur. En surplomb, la croix dite de Ganelon surmonte une colonne monolithe, qui est un ancien gibet;
L'église Saint-Pierre d'Usakoa[88] date des XIIeetXVIIesiècles. Du XIIesiècle, elle dépendait de Roncevaux, démolie elle aussi, il ne reste qu’un portail roman restauré en 1630. Elle possède un chrisme sur le tympan, sur les chapiteaux sont représentés des lions et des serpents, et des voussures ornées. L’intérieur est typiquement basque;
La chapelle Saint-Jean-Baptiste-d'Urrutia[89] date du XIIIesiècle tout comme la chapelle Sainte-Madeleine-de-la-Recluse[90];
Une croix de carrefour[91], sur la place centrale, est inscrite aux monuments historiques, ainsi que la croix dite de la Madeleine[92];
Saint-Jean-le-Vieux se trouve sur la via Podiensis, l'un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui part du Puy-en-Velay et se prolonge jusqu'au col de Roncevaux et, de là, à Saint-Jacques-de-Compostelle. La via Lemovicensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, venant de Vézelay et de Limoges passe également par cette localité. La commune se trouve également sur la voie de la Nive, une variante suivie par les pèlerins qui, de Bayonne, recherchaient à regagner le Camino Navarrais avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port;
Le cimetière de la chapelle de La Madeleine recèle deux stèles discoïdales[93] du XVIIesiècle.
Pèlerinage de Compostelle
La commune se trouve sur la via Podiensis, l'un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui part du Puy-en-Velay, se prolonge jusqu'au col de Roncevaux et, de là, jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Saint-Jean-le-Vieux est également située sur la voie de la Nive, une variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle suivie par les pèlerins qui, de Bayonne, recherchaient à regagner le Camino navarro avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port.
Équipements
La commune dispose de deux écoles primaires, l'une publique et l'autre privée (école Saint-Michel).
Personnalités liées à la commune
Le peintre basque Gustavo de Maeztu (1887-1947) réside dans la localité en 1909 et y crée plusieurs de ses œuvres[94].
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français: le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[17].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
avec hypercorrection du h en f: en gascon, les f du latin évoluent en h; croyant avoir affaire à un nom gascon, le scribe a voulu lui restituer une allure latine en remplaçant le h par un f. Mais harri 'pierre' est un mot basque et le h basque vient d'un ancien k aspiré. Classiquement, les formes médiévales nous apprennent plus sur leur auteurs que sur le toponyme lui-même.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208p. (BNF31182570, lire en ligne)..
Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVesiècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Manuscrit du XVIIIesiècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Titres de la commanderie d'Irissarry - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Titres publiés par don José Yanguas y Miranda - Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra; 1840; Pampelune
Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense no25Histoire de la fortification, 2005 (ISBN2-11-094732-2), En ligne , consulté le 3 mars 2007p 13
Philippe Veyrin, Les Basques: de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1975, , 366p. (ISBN978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 131
Louis Etcheverry, Monographie de la commune de Saint-Jean-le-Vieux (Basses-Pyrénées), J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, coll.«Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille», , p.289-336
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