Saint-Jean-de-la-Motte est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 982 habitants[Note 1] (les Mottais).
Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.
Saint-Jean-de-la-Motte | |
![]() L'église Saint-Jean-Baptiste. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | La Flèche |
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Sarthe |
Maire Mandat |
Jean Gouband 2020-2026 |
Code postal | 72510 |
Code commune | 72291 |
Démographie | |
Gentilé | Mottais |
Population municipale |
982 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 44′ 32″ nord, 0° 03′ 23″ est |
Altitude | Min. 40 m Max. 109 m |
Superficie | 32,03 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Flèche (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Lude |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintjeandelamotte.fr |
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La commune fait partie de la province historique du Maine, et se situe dans le Haut-Maine (Maine blanc).
Saint-Jean-de-la-Motte, commune du sud du département de la Sarthe, est située dans la vallée du Loir. Elle se trouve, en distances orthodromiques, à 10,8 km de La Flèche, 30,1 km du Mans, 55 km d'Angers, 61,1 km de Tours et 209,8 km de Paris[1].
Ligron | La Fontaine-Saint-Martin | Oizé |
Clermont-Créans | ![]() |
Mansigné |
Clermont-Créans, Mareil-sur-Loir | Luché-Pringé | Luché-Pringé |
L'altitude de la commune est comprise entre 40 mètres et 109 mètres. Le point le plus bas est situé à l'extrémité sud de la commune, sur le ruisseau du Carpentras, limite communale avec Luché-Pringé, tandis que le point le plus haut est situé à proximité du « Point du Jour », au nord-ouest de la commune[2].
Le bourg de Saint-Jean-de-la-Motte est implanté sur des colluvions de pente alimentées par les sables argileux du Turonien et du Sénonien. Le ruisseau du Caprentras a formé un terrain d'alluvions, ainsi que des colluvions de bas de pente alimentées par les formations argilo-sableuses et calcaires. On observe quelques affleurements crétacés le long de son cours : sables de Bousse du Cénomanien supérieur ou tuffeau du Turonien. Les formations éocènes recouvrent la moitié nord du territoire communal[3],[4].
Le ruisseau de Carpentras, affluent du Loir prend sa source sur la commune de La Fontaine-Saint-Martin, à proximité du lieu-dit « le Pont de Pierre », puis s'écoule sur 12,5 km en traversant Saint-Jean-de-la-Motte du nord au sud[5]. Le petit ruisseau du Gué des Pierres, long de 3,5 km prend sa source sur le territoire de la commune, dans la « lande des Soucis », puis rejoint le Casseau sur la commune voisine de Mansigné[6].
Le climat y est de type océanique dégradé. Les données climatiques sont comparables à celles de la station Le Mans-Arnage, située à environ 25 km à « vol d'oiseau » de Saint-Jean-de-la-Motte.
La route départementale D 323, ancienne N 23 reliant Paris à Nantes via Le Mans et Angers, traverse la commune au nord, au lieu-dit le Point du Jour . La D 54 arrive à l'ouest en provenance de Ligron, et repart au sud en direction de Luché-Pringé. La D 157 arrive à l'est depuis Mansigné et repart au sud-ouest en direction de Mareil-sur-Loir et La Flèche. Enfin, la D 189 qui relie Mansigné à La Fontaine-Saint-Martin, traverse la commune au nord sur quelques hectomètres.
Saint-Jean-de-la-Motte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Flèche, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,1 %), terres arables (36,3 %), prairies (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), zones urbanisées (1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
La présence de l'homme dès le Néolithique est attestée par la présence de menhirs au lieu-dit la Lande des Soucis.
Au milieu du XIe siècle, le seigneur Achard fait venir des religieux qui établissent un prieuré sur le site de la motte féodale. Les moines, en établissant par la suite un monastère deux kilomètres au sud de la Motte, sont à l'origine du village actuel qui s'est développé autour de leur nouvelle église.
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Les armes de la commune de Saint-Jean-de-la-Motte se blasonnent ainsi :
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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François Perrin de Boislaville | Propriétaire | |||
(avant 2001) | mars 2008 | Michel Tessier | ||
mars 2008[15] | En cours | Sylvain Fournier[16] | SE | Professeur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 982 habitants[Note 4], en augmentation de 11,09 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 648 | 1 622 | 1 606 | 1 987 | 2 015 | 1 874 | 1 947 | 1 957 | 1 934 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 809 | 1 774 | 1 719 | 1 668 | 1 678 | 1 585 | 1 594 | 1 508 | 1 417 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 384 | 1 418 | 1 379 | 1 287 | 1 249 | 1 173 | 1 111 | 1 023 | 976 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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971 | 873 | 727 | 765 | 815 | 845 | 925 | 885 | 960 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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982 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 370 €, ce qui plaçait Saint-Jean-de-la-Motte au 22 469e rang parmi les 31 347 communes de plus de 50 ménages en métropole[21]. Selon l'enquête de l'Insee[22], 48,4 % des foyers fiscaux de la commune étaient imposables en 2009.
La population mottaise âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2009 à 565 individus, contre 524 en 1999, parmi lesquels on comptait 75,5 % d'actifs, dont 69,6 % ayant un emploi[22]. Également, en 2009, seulement 19,6 % des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident à Saint-Jean-de-la-Motte, travaillent dans la commune ; 76,7 % travaillent dans la Sarthe et 3,4 % travaillent dans un autre département[22].
En 2009, le taux de chômage était de 7,8 %, contre 10,3 % en 1999, dont plus de la moitié étaient des femmes. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à La Flèche[22].
En 2009 on comptait 121 emplois dans la commune, contre 135 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 393, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] n'est que de 30,8 %, ce qui signifie que la commune offre approximativement un peu plus d'un emploi pour trois Mottais actifs. Cet indicateur était de 41,7 % en 1999[22].
La commune a reçu deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[24].
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