Saint-Jean-de-Liversay est une commune de l’ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Liversois et les Liversoises[1].
Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.
Située à 6 km au nord-ouest de Courçon, à 10 km à l'est du chef-lieu du canton, Marans, et à 25 km au nord de La Rochelle, la commune comprend notamment, outre le bourg, les villages de Luché, de Normandie, de Thairé-le-Fagnoux, de Choupeau, de Sourdon, et du Vanneau.
L'Île-d'Elle (Vendée) |
Vix (Vendée) |
Taugon |
Marans | ![]() |
Saint-Cyr-du-Doret |
Nuaillé-d'Aunis | Saint-Sauveur-d'Aunis | Ferrières |
Saint-Jean-de-Liversay est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,6 %), prairies (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), zones urbanisées (5,2 %), forêts (0,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Liversay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise et . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999 et 2010[11],[9].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 270 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 270 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
Le nom de Saint-Jean-de-Liversay est issu pour la première partie de Jean le Baptiste, à qui la paroisse avait été dédiée. Liversay provient du nom d'un propriétaire de l'époque romaine appelé Eberius, déformé en Ibersius, puis Ibersius, ainsi que du suffixe -acum, donnant le toponyme Iversay[16].
Luché a pour origine l'anthroponyme Lupius, suivi du suffixe -acum[17].
Thairé-le-Fagnoux provient de l'anthroponyme gallo-romain Tarius, suivi du suffixe -acum[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1988 | Jacques Foubert[18] | Maire honoraire | ||
Denis Petit | PS puis PRG[19] | Directeur d'école Conseiller général (2008-2015) Conseiller départemental (2015-) | ||
En cours | Sylvie Gatineau | Cadre technique Conseillère déléguée de la CC Aunis Atlantique (depuis 2020) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2019, la commune comptait 2 975 habitants[Note 3], en augmentation de 12,6 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 100 | 1 839 | 1 803 | 2 092 | 2 289 | 2 231 | 2 229 | 2 345 | 2 299 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 385 | 2 423 | 2 382 | 2 142 | 2 220 | 2 172 | 2 083 | 2 010 | 1 951 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 940 | 1 881 | 1 858 | 1 726 | 1 652 | 1 594 | 1 525 | 1 404 | 1 354 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 377 | 1 300 | 1 424 | 1 508 | 1 627 | 1 697 | 2 163 | 2 295 | 2 642 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 953 | 2 975 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dispose d'un groupe scolaire rassemblant une école maternelle et une école primaire relevant de l'enseignement primaire public.
Saint-Jean-de-Liversay a développé un certain nombre de services dans les secteurs médical, paramédical et médico-social[24] qui en font une des communes rurales parmi les mieux équipées dans ce domaine en Charente-Maritime.
Saint-Jean-de-Liversay dispose de deux cabinets médicaux rassemblant quatre médecins généralistes et d'un cabinet en soins dentaires, tous situés dans le centre-bourg.
La commune ne dispose pas de médecins spécialistes, les habitants vont habituellement consulter ceux installés à La Rochelle.
La commune n'est pas équipée d'un centre de radiologie médicale ou IRM, elle dépend de La Rochelle pour ce type de prestation[Note 4].
Le centre hospitalier le plus proche est celui de La Rochelle, situé à 25 kilomètres au sud, offrant une palette très étendue de soins, étant le plus grand hôpital du département de la Charente-Maritime.
Saint-Jean-de-Liversay est bien pourvue en services paramédicaux où se trouvent notamment deux centres en soins infirmiers, un kinésithérapeute et un pédicure-podologue. La commune ne dispose pas d'un laboratoire d'analyses médicales, le plus proche étant situé à Marans[Note 5].
À cela s'ajoutent une pharmacie dotée d'un service en orthopédie générale et un prothésiste dentaire.
La commune est équipée d'un service d'ambulanciers agréé qui étend ses interventions sur les cantons de Courçon et de Marans.
Pour les services d'urgence médicale, Saint-Jean-de-Liveray dépend du centre de secours principal de La Rochelle.
Une résidence publique pour l'accueil de personnes âgées est implantée dans le bourg. Le foyer-logement La Chancelière de Saint-Jean-de-Liversay dispose de 80 chambres[25].
Un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), la Résidence le Pays d'Aunis. Sa capacité est de 69 lits dont 31 en unité protégée pour personnes atteintes de démence type Alzheimer et apparentées. Cet établissement des Jardins de Cybèle a été ouvert en .
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