Saint-Jean-d'Angle est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rochefort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (70%), terres arables (8,4%), zones agricoles hétérogènes (8,3%), forêts (6,1%), zones humides intérieures (5,6%), zones urbanisées (1,7%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-d'Angle est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le chenal de Brouage et le canal de la Seudre à la Charente, et par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2010, 2018 et 2020[10],[8].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-d'Angle.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 299 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 299 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 57% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].
Toponymie
Le nom de la commune fait référence à Jean le Baptiste, à qui la paroisse avait été dédiée[15]. La seconde partie fait soit référence au latin angulus «angle», ou bien aux Angles, peuple germanique.
Histoire
Le village tient sa richesse passée de la proximité des marais salants.
En 1825, les communes de Saint-Jean-d'Angle et de Saint-Fort fusionnent.
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes de la Charente-Maritime.
Retraité 14e vice-président de la CA Rochefort Océan (2020 → )
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
Article détaillé: Démographie de la Charente-Maritime.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 691 habitants[Note 3], en augmentation de 2,07% par rapport à 2013 (Charente-Maritime: +2,83%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
425
370
307
404
393
577
576
553
651
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
580
583
556
532
513
546
538
531
539
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
526
558
571
502
508
403
402
407
373
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
442
456
431
464
486
510
534
619
690
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
691
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Les halles, dites «médiévales[21]». Les premières halles ont été construites au XVIe siècle, mais le bâtiment actuel, inscrit aux monuments historiques, date du XVIIe[22]. Il a été construit vers 1630 et a longtemps servi de marché et de foire aux bestiaux. Devenues propriété de la commune en 1871, ces halles ont été désaffectées pour cause de vétusté au XXe siècle. Elles ont été réhabilitées en 2017 après un chantier de restauration[23].
L'église Saint-Jean-Baptiste est construite dès le XIesiècle mais qui subit d'importantes transformations. Son clocher porche gothique début Renaissance, dont la flèche n'a pas été achevée fait 38 mètres de haut, ce qui est rare dans ces marais, est le dernier mis en chantier dans la région[24].
Château de Saint-Jean-d'Angle du XIIeauXVIIesiècle: originairement château de la Mothe, construit vers 1180 par Guillaume de Lusignan, époux de Denise d'Angle, reconstruit par la suite[26] (privé).
La ferme fortifiée des Tranquarts[réf.souhaitée].
Le caveau de Charles de Comminges, XVIIesiècle, au hameau de Saint-Fort[27] (privé).
Les halles médiévales.
Les halles.
Une rue du village médiéval.
Le château de Saint-Jean-d'Angle.
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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