Saint-Jean-d'Ormont est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
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Saint-Jean-d'Ormont
La petite église surélevée.
Administration
Pays
France
Région
Grand Est
Département
Vosges
Arrondissement
Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité
Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire Mandat
Christian Demange 2020-2026
Code postal
88210
Code commune
88419
Démographie
Gentilé
Ormontais(es)
Population municipale
119 hab. (2019 )
Densité
22 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 20′ 01″ nord, 6° 59′ 20″ est
Altitude
412 m Min. 370 m Max. 830 m
Superficie
5,29 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Saint-Dié-des-Vosges (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Raon-l'Étape
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Jean-d'Ormont
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Jean-d'Ormont
Géolocalisation sur la carte: Vosges
Saint-Jean-d'Ormont
Géolocalisation sur la carte: Grand Est
Saint-Jean-d'Ormont
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Ses habitants sont appelés les Ormontais.
Géographie
Saint-Jean-d'Ormont est une commune de la vallée du Hure, un affluent droit de la Meurthe, entre Ban-de-Sapt et Denipaire. Saint-Dié-des-Vosges est à 7 km au sud par le col des Raids (525 m).
Village de fond de vallée à 411 mètres d'altitude, il est surplombé par l'Ormont, montagne haute de 900 mètres.
Communes limitrophes de Saint-Jean-d'Ormont
Denipaire
Ban-de-Sapt
Ban-de-Sapt
Denipaire
Ban-de-Sapt
Saint-Dié-des-Vosges
Nayemont-les-Fosses
Nayemont-les-Fosses
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Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Hure, le ruisseau de la Fouiere et le ruisseau des Gouttes[1],[Carte 1].
La Hure, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Ban-de-Sapt et se jette dans la Meurthe à Étival-Clairefontaine, après avoir traversé six communes[2].
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-d'Ormont.
La qualité des eaux des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-d'Ormont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (64,3%), prairies (30,8%), zones urbanisées (4,9%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Dormont[10].
Histoire
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[11].
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Répercussions de Tchernobyl
La région est l'une de celles où - en France - après les pluies tombées lors du passage du nuage de Tchernobyl (engendré par la catastrophe de Tchernobyl le et dans le mois qui a suivi), des taux importants de radioactivité ont été enregistrés dans le sol (de 10 000 à 24 000 Bq/m2 près de Saint-Jean-d'Ormont) et dans certaines espèces-gibier (sangliers présentant une radioactivité mesurée de 1 500 à 2 000 Bq/kg[12], la norme européenne étant de 600 Bq, qui pourrait aujourd’hui, dérogatoirement et uniquement en cas de crise avec situation d'«urgence radiologique» être provisoirement portée au maximum à 1 000 Bq/kg selon le Codex alimentarius, pour pouvoir être commercialisée[13]). «Compte tenu des dépôts mesurés au sol, un nombre limité de champignons, de myrtilles et de pièces de gibiers issus de cette forêt» étaient d'ores et déjà à la fin des années 1990 «susceptibles de dépasser les limites de commercialisation»[12].
En 1995, des champignons venant de cette région et collectés au marché international de Rungis présentaient des teneurs en césium variant de 1 à 520 Bq/kg. Les études faites deux ans après confirmaient que le département présentait une radioactivité anormalement élevée, avec une campagne de prélèvements en démontrant la responsabilité du radiocésium de Tchernobyl (et des dépôts plus élevés que la moyenne en France). Trois échantillons de sol ont été faits sur un transect tracé du haut en bas du versant sud de la forêt de Saint-Jean-d'Ormont tous les 700 à 1 000 m, suivi d'un 4eéchantillon prélevé dans une prairie permanente distante d'environ 1,5 km de la forêt[12]. La radioactivité de ces quatre échantillons, pour le césium 137 s'échelonnent de 11 000 à 13 000 Bq/m2 et le quatrième étant à 23 000 Bq/m2. On sait que les champignons bio-accumulent fortement la radioactivité, ce qui a été confirmé par l'analyse de champignons (chanterelles) à 200 Bq.kg-1 (en poids frais) pour le césium 137[12]. Les sangliers mangent les champignons et des venaisons de sangliers ont effectivement été mesurées à des niveaux de 1 500 à 2 000 Bq/kg de césium 137 auxquels il faut ajouter une vingtaine de becquerels de césium 134 par kilogramme[12]. Toujours en 1997 (le ), une télédétection de rayonnement gamma émis par le sol a été faite par hélicoptère sur une partie de la forêt de Saint-Jean-d'Ormont. Sur la base des données disponible et pour 1997, l'exposition moyenne cumulée (naturelle et due aux retombées) a été estimée à 7 mSv/an pour les habitants des Vosges[12].
Les 303 habitants de la commune ont bénéficié d'un dépistage à la thyroïde dans deux «Masters Gémini» de l'OPRI[14],[15] (alors que la thyroïde fixe l'iode et non le césium dont la toxicité (qu'il soit inhalé ou ingéré) est fortement exacerbée par le fait qu'il est un analogue du potassium; ce qui explique qu’il est rapidement assimilé, dans n'importe quelle partie de l’organisme, d’où il ne sera éliminé qu’avec une période biologique de 70 jours environ[16]) (). Un seul sera jugé préoccupant (restaurateur de 53 ans, souffrant de la thyroïde et porteur de 1 800 Bq. Sur cette base, et sur celle de l'analyse faite en 1997 d'une centaine d'échantillons alimentaires apportés par la population parmi lesquels seuls six échantillons de champignons et un échantillon de myrtilles étaient au-dessus des seuils de détection des masters Gemini[17], l'Agence régionale de l'Environnement (AREL) et l'Association lorraine pour la qualité de l'air considéreront que les débits de doses sont encore du domaine des faibles doses et estimeront en 1999 que pour un habitant moyen la consommation des champignons, myrtilles ou gibier était sans risque pour la santé, même pour les consommateurs réguliers de bolets et de cochons sauvages, mais aucune étude épidémiologique ou écoépidémiologique n'a suivi, qui permettrait de confirmer ou infirmer cet avis. Entre-temps de nombreux autres sangliers contaminés par le césium 137 ont été trouvés en Suisse et surtout en Allemagne[18].
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
En cours (au 18 février 2015)
Christian Demange
Retraité de l'enseignement
Finances locales
En 2015, les finances communales était constituées ainsi[19]:
total des produits de fonctionnement: 114 000 €, soit 842 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 95 000 €, soit 702 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 73 000 €, soit 538 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 50 000 €, soit 364 € par habitant;
endettement: 60 000 €, soit 439 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 28,13%;
taxe foncière sur le bâti: 18,25%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 37,87%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 38,75%;
cotisation foncière des entreprises: 22,58%.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 119 habitants[Note 3], en diminution de 9,85% par rapport à 2013 (Vosges: −2,86%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1856
244
264
285
312
337
323
310
290
282
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
288
271
243
236
248
254
244
246
263
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
251
212
197
219
208
178
158
126
123
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
2019
181
194
195
182
162
159
135
122
119
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[22].)
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Article d'Alain Morvan, intitulé [Dix ans après Tchernobyl: des sangliers vosgiens au césium 137; Des analyses effectuées sur des sangliers tués lors d’une partie de chasse à Saint-Jean-d’Ormont (Vosges) en 1996 ont révélé qu’ils étaient radioactifs], remis en ligne le 23/03/2011, consulté 2011-10-08
Ces véhicules-laboiratoires disposent de 4 postes de mesure par spectrométrie gamma (NaI),d e matériel d'analyse des végétaux, viandes, liquides, sols pouvant exécuter des comptages de 10 minutes pour 160 échantillons/jour, à partir de 50 Bq/kg (seuil de détection en réalité variable en fonction de la quantité de produit analysée) pour le césium 137, selon le rapport déjà cité en Notes de bas de page du présent article
«maisons et fermes des XVIII et XIXe siècles», notice noPA00081562, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges)
«moulin à eau», notice noIA88001835, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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