Saint-Jean-aux-Bois est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Pour la commune de l'Oise, voir Saint-Jean-aux-Bois (Oise).
Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean et Saint-Jean-aux-Bois.
Cet article est une ébauche concernant une commune des Ardennes.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Saint-Jean-aux-Bois | |
Mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Rethel |
Intercommunalité | Communauté de communes des crêtes préardennaises |
Maire Mandat |
Guy Bertrand 2020-2026 |
Code postal | 08220 |
Code commune | 08382 |
Démographie | |
Population municipale |
99 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 43′ 33″ nord, 4° 18′ 27″ est |
Superficie | 8,9 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Signy-l'Abbaye |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le Frety | La Férée | Liart |
![]() |
Maranwez | |
Rocquigny | La Romagne | Montmeillant |
La commune est limitée au sud-est par la Malacquise, affluent gauche de Serre, c'est-à-dire un sous-affluent de la Seine par l'Oise.
Plusieurs ruisseaux qui s'y jettent traversent la commune, dont le ruisseau des Hauts-Prés.
Saint-Jean-aux-Bois est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (85,4 %), forêts (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (3,3 %), terres arables (0,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Libre-Bois[8].
La commune a été desservie de décembre 1885 à 1953 par la gare de Montmeillant - Saint-Jean, sur la ligne d'Hirson à Amagne - Lucquy.
Le , les troupes françaises libèrent la commune, c'est la liesse générale. Le 31e régiment d'infanterie s'installe dans le village et ses alentours. Il y restera jusqu'au travaillant à la réfection des routes et à la reconstruction du pays. L'école rouvrira le [réf. nécessaire]
Le , au cours de manœuvres militaires organisées dans le secteur de Rethel, le ciel de Saint-Jean-aux-Bois fut le théâtre d'un tragique accident aérien qui causa la mort des passagers de deux bombardiers Bloch MB.200 entrés en collision dans les nuages à 250 kilomètres à l'heure ; les appareils appartenaient à la 21e escadre de bombardement stationnée sur la base aérienne 121 Nancy-Essey. L'accident causa la mort des dix membres d'équipage (pilotes, navigateurs, radios et mécaniciens)[9].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Rethel du département des Ardennes. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la première circonscription des Ardennes.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaumont-Porcien[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Signy-l'Abbaye.
La commune fait partie de la communauté de communes des crêtes préardennaises, créée fin 1995.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Michel Delvaux | ||
mars 2008 | En cours (au 28 mai 2020) |
Guy Bertrand | Technicien à la Poste Réélu pour le mandat 2014-2020 et 2020-2026[10] |
La commune a fait réaménager et a rendu accessible en 2018 la mairie, qui comprend désormais une salle de réunion et mariage, un bureau secrétariat, le bureau du maire et les archives et sanitaires dans l’aile gauche, une salle multi-activités et un meublé de tourisme à l’étage[11]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 99 habitants[Note 3], en diminution de 27,74 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
560 | 594 | 685 | 778 | 831 | 866 | 860 | 833 | 788 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
700 | 698 | 643 | 632 | 635 | 534 | 516 | 461 | 475 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
401 | 380 | 381 | 330 | 330 | 293 | 277 | 267 | 246 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
201 | 161 | 139 | 138 | 141 | 141 | 139 | 107 | 99 |
Capitaine Norbert Girard, commandant l’escadrille ; adjudant-chef Doffin, pilote ; sous-lieutenant Cade, observateur ; sergent Ducret, radio ; sergent Lamy, mécanicien ; adjudant-chef Pilleux, chef de bord ; sergent Aubian, pilote ; sergent Porteret, 2ème pilote ; sergent Cailleux, radio ; adjudant Maupin, mécanicien, victimes du crash aérien du [9].
Sur les autres projets Wikimedia :