Saint-Grégoire-d'Ardennes est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Pour les articles homonymes, voir Saint-Grégoire et Ardennes.
Saint-Grégoire-d'Ardennes | |
La mairie en 2014. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Jonzac |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Saintonge |
Maire Mandat |
Raymond Tessonneau 2020-2026 |
Code postal | 17240 |
Code commune | 17343 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Grégoriens |
Population municipale |
146 hab. (2019 ![]() |
Densité | 42 hab./km2 |
Population agglomération |
154 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 30′ 23″ nord, 0° 29′ 38″ ouest |
Altitude | Min. 17 m Max. 60 m |
Superficie | 3,50 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Jonzac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pons |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Saint-Grégoriens et les Saint-Grégoriennes[1].
Fléac-sur-Seugne | ||
Mosnac | ![]() |
Marignac |
Saint-Georges-Antignac |
Saint-Grégoire-d'Ardennes est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,9 %), cultures permanentes (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (22,7 %), forêts (3,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Grégoire-d'Ardennes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Trèfle et la Seugne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993, 1999 et 2010[10],[8].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 68,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 80 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 64 sont en en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010[8].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].
Le nom de la commune provient de saint Grégoire, ainsi que du nom d'une ancienne forêt[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2001 | 2014 | Annie Charruaud | DVD | Retraitée de la fonction publique |
2014 | 2017 | Jean-Claude Héraud | DVD | Agriculteur retraité
Modèle:Élu- Début 2017 |
À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 146 habitants[Note 3], en augmentation de 0,69 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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276 | 280 | 253 | 288 | 294 | 248 | 266 | 270 | 274 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
270 | 253 | 241 | 225 | 222 | 242 | 219 | 226 | 194 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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204 | 201 | 205 | 168 | 185 | 163 | 160 | 169 | 158 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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147 | 140 | 142 | 153 | 134 | 118 | 119 | 126 | 133 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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149 | 146 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église paroissiale Saint-Grégoire est de style roman.
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