Saint-Gonnery[sɛ̃.gɔnʁi] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Le territoire de la commune de Saint-Gonnery est situé à la limite nord du département du Morbihan, à la lisière sud du département des Côtes-d’Armor.
Entourée par les communes de Gueltas, Hémonstoir et Saint-Gérand, Saint-Gonnery est située à 43 km au sud-ouest de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), la plus grande ville aux alentours. Loudéac (Côtes-d’Armor) est à moins de 10 km au nord-est.
La localité se trouve à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Pontivy (Morbihan).
Elle est accessible par la route départementale D 768.
La commune s'étend sur 16,3 km2.
L'Oust, principal cours d'eau, traverse le territoire communal de Saint-Gonnery.
Paysage et relief
La rigole d'Hilvern, aujourd'hui asséchée et aménagée en voie verte, serpente à travers la commune en épousant les courbes des lignes de niveau. Elle y rejoint le canal de Nantes à Brest. Une échelle d'écluses permet au canal de franchir l'interfluve entre les bassins du Blavet, à l'ouest, et de l'Oust, à l'est.
Carte topographique de la commune de Saint-Gonnery.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Loudeac», sur la commune de Loudéac, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4°C et la hauteur de précipitations de 901,3 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Brieuc», sur la commune de Trémuson, dans le département des Côtes-d'Armor, mise en service en 1985 et à 45 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11°C pour la période 1971-2000[11], à 11,2°C pour 1981-2010[12], puis à 11,4°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Gonnery est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
6,1%
101
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques
Jean Le Sénéchal, baron de Kercado (terre sise à Saint-Gonnery) trouve la mort à Pavie en 1525, en protégeant le roi François Ier d'un tir d'arquebuse[21].
Révolution française
Le XIXesiècle
Le Napoléon III et l'impératrice Eugénie de Montijo, après avoir dormi à Napoléonville, quittent le Morbihan pour entrer dans les Côtes-du-Nord. Des paysans des deux départements s'y sont donnés rendez-vous et une réception est organisée[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 1 106 habitants[Note 7], en augmentation de 2,98% par rapport à 2013 (Morbihan: +2,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
565
609
536
606
717
718
654
660
620
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
562
579
601
532
560
617
878
926
893
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
893
950
907
785
826
811
834
808
763
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
776
771
791
865
865
943
1 018
1 084
1 088
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 106
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune héberge une école primaire publique (maternelle et élémentaire) et une école privée (Sainte-Anne). Ces établissements sont placés en zone B, dans l'académie de Rennes[29].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église paroissiale Saint-Gonnery (XVIIesiècle, restaurée au XIXesiècle).
Reconstruite à partir de 1883, l'église conserve le transept nord de l'ancien édifice. Elle est dédiée à saint Gonnery qui a vécu au VIesiècle et a choisi la vie d'ermite en se retirant dans la forêt de Branguily.
Maltraité par le seigneur de Noyal, Gonnery répond par la bienveillance et convertit le maître et ses domestiques.
Canal de Nantes à Brest
Promenade bordée d'arbres et d'un chemin de halage.
Rigole d'Hilvern (1830-1838).
La grotte de Lourdes (1930).
Le calvaire du cimetière (1762); la croix semble dater du XVesiècle.
La croix du bourg.
Église.
Grotte de Lourdes.
Croix du bourg.
Personnes liées à la commune
Saint Gonnery, ermite.
Jean Le Sénéchal (mort en 1525 pendant la bataille de Pavie), baron de Kercado, propriétaire du manoir du même nom[21].
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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