Saint-Gilles-les-Forêts est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Gilles-les-Forêts
Église Saint-Gilles de St-Gilles-les-Forêts
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Haute-Vienne
Arrondissement
Limoges
Intercommunalité
Communauté de communes Briance-Combade
Maire Mandat
Serge Reineix 2020-2026
Code postal
87130
Code commune
87147
Démographie
Population municipale
47 hab. (2019 )
Densité
5,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 37′ 47″ nord, 1° 40′ 00″ est
Altitude
Min. 420 m Max. 731 m
Superficie
8,28 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton d'Eymoutiers
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Gilles-les-Forêts
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Gilles-les-Forêts
Géolocalisation sur la carte: Haute-Vienne
Saint-Gilles-les-Forêts
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Saint-Gilles-les-Forêts
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Géographie
Localisation
Situation de la commune de Saint-Gilles-les-Forêts en Haute-Vienne.
La commune est dans le sud-est de la Haute-Vienne, et elle est limitrophe du département de la Corrèze.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Saint-Gilles-les-Forêts[1]
Sussac
Domps
La Croisille-sur-Briance
Chamberet (Corrèze)
Surdoux
Géologie et relief
La commune de Saint-Gilles-les-Forêts est située sur la bordure occidentale du plateau de Millevaches et nord-ouest du Massif central. Elle abrite d'ailleurs à l'ouest le Mont Gargan (731 m), troisième sommet de la Haute-Vienne, qui offre une vision à 360° sur les paysages limousins.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat de montagne», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 9,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 5,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Chamberet», sur la commune de Chamberet, mise en service en 1986[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1°C et la hauteur de précipitations de 1 305,9 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 41 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[12] à 11,4°C pour 1981-2010[13], puis à 11,8°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Gilles-les-Forêts est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (55,1%), prairies (44,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Gilles-les-Forêts est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Gilles-les-Forêts.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 55% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Gilles-les-Forêts est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[25].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
2008
Michel Lamarsaude
mars 2008
2014
Jean-Louis Penicaud
mars 2014
2020
Céline Penicaud
mars 2020
En cours
Serge Reineix
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 47 habitants[Note 8], en augmentation de 2,17% par rapport à 2013 (Haute-Vienne: −0,93%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
1861
161
175
222
251
261
262
289
255
258
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
260
219
232
265
246
275
249
257
289
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
278
238
217
209
202
198
165
129
93
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
78
73
60
55
56
53
54
43
47
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Toponymie
L'hagiotoponyme Saint-Gilles fait référence à Gilles l'Ermite.
Le terme «forêts» (foresta, en latin, déjà en 1315), évoque ces immenses étendues boisées qui courent de Châteauneuf jusqu'au pied du mont-Gargan (à l'origine Saint-Gilles-la-Forêt-de-Neuvic).
Cependant, il est probable que le terme renvoie aux deux hameaux appelés Forêt (la Forêt-Basse et la Forêt Haute), il faut donc comprendre: Saint Gilles les (deux) Forêts.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de La Forêt-Bayée[28].
Dans le Pouillé de 1315, la paroisse de "La Forêt", rattachée aux moines de Meymac, est citée dans la liste de l'archiprêtré de La Porcherie, entre la paroisse de Lacelle et celle de Chamberet.
Extrait du Pouillé de 1315. Ancien diocèse de Limoges (Source: Archi.dept.23).
Durant la Révolution, la commune porte le nom de La Forêt-Bayée[28].
Lieux et monuments
Église Saint-Gilles de Saint-Gilles-les-Forêts. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[30].
Ancienne Église Saint-Gilles de Saint-Gilles-les-Forêts. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[31].
Le Mont Gargan: colline située à l'ouest du village culminant à 731 m, lieu d'une bataille du 18 au entre des maquisards commandés par Georges Guingouin et une division allemande.
Gorges Guinguouin fut également maire de la commune, avant d'être maire de Limoges à la libération de la ville.
Stèle de granit rose gravée de noms de jeunes résistants, située sur la route d'accès au village, dite de La Forêt Haute, commémorant l'héroïsme de ces jeunes, morts en luttant contre l'ennemi allemand.
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Patrimoine campanaire
La commune est membre de l'Association Campanaire Limousine (voir: www.clocheslimousines.fr).
Elle dispose de cloches dans les bâtiments suivants:
église Saint-Gilles (1 unité);
église ruinée du Mont Gargan (1 unité).
La mini église « Saint-Gilles » face à la mairie de Saint-Gilles-les-Forêts.
Personnalités liées à la commune
Gina Palerme (1885-1977), actrice du cinéma muet et comédienne de music-hall.
Georges Guingouin (1913-2005), héros de la Résistance limousine, secrétaire de mairie et instituteur à Saint-Gilles-les-Forêts de 1935 à 1940, libérateur de Limoges et maire de 1945/1947, est inhumé dans le petit cimetière communal en compagnie de son épouse.
Pardoux Panteix (1859-1937) fut un travailleur migrant saisonnier. Sa tombe est remarquable: y figurent une faucille et un marteau.
Pour approfondir
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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