Saint-Germain-en-Coglès ([sɛ̃ ʒɛʁmɛ̃ ɑ̃ kɔɡl], prononcé comme Cogles ; Sant-Jermen-Gougleiz en breton) est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 062 habitants[Note 1]. Depuis 2010, la commune est jumelée avec Vila Verde e Barbudo au Portugal.
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Saint-Germain-en-Coglès | |
![]() Église paroissiale Saint-Germain-d'Auxerre. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Fougères-Vitré |
Intercommunalité | Couesnon Marches de Bretagne |
Maire Mandat |
Amand Roger 2020-2026 |
Code postal | 35133 |
Code commune | 35273 |
Démographie | |
Gentilé | Germanais |
Population municipale |
2 062 hab. (2019 ![]() |
Densité | 64 hab./km2 |
Population agglomération |
43 066 hab. (2010[1]) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 24′ 24″ nord, 1° 15′ 44″ ouest |
Altitude | Min. 105 m Max. 194 m |
Superficie | 32,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Fougères (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Val-Couesnon |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-germain-en-cogles.com |
modifier ![]() |
Commune du pays du Coglais (que l'on retrouve dans le nom de la commune sous son ancienne graphie de Coglès, également le nom du bourg central de cet ancien pays).
Montours | Le Châtellier | Parigné |
Saint-Étienne-en-Coglès | ![]() |
Landéan, Laignelet |
Saint-Sauveur-des-Landes | Romagné | Lécousse, Fougères |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fougeres », sur la commune de Fougères, mise en service en 1966[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 923,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 51 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Germain-en-Coglès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,4 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), terres arables (24,3 %), zones urbanisées (2,3 %), forêts (1,7 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
La carrière de granit du Haut-Rocher ferma en 1955[22].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1929 | 1944 | Jean Gaumerais | ||
1944 | 1965 | Alfred Mauduit | ||
1965 | mars 1983 | Pierre Roussel | ||
mars 1983 | juin 1995 | Georges Casel | Directeur commercial de pharmacie Conseiller municipal (1965 → 1983) | |
juin 1995 | mars 2008 | Marie Gérard[24] | DVD | Retraitée |
mars 2008 | En cours | Amand Roger[25] | DVD | Agriculteur retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 2 062 habitants[Note 8], en augmentation de 1,88 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 286 | 2 333 | 2 487 | 2 558 | 2 581 | 2 581 | 2 601 | 2 706 | 2 732 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 680 | 2 679 | 2 651 | 2 507 | 2 615 | 2 646 | 2 594 | 2 614 | 2 467 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 363 | 2 391 | 2 401 | 2 064 | 2 081 | 2 038 | 2 032 | 1 992 | 2 042 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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2 020 | 1 911 | 1 815 | 1 781 | 1 794 | 1 773 | 1 960 | 2 012 | 2 024 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 053 | 2 062 | - | - | - | - | - | - | - |
Dernier vestige de la seigneurie de Marigny, la chapelle est dédiée à saint Jacques. Paroissiale jusqu'à la Révolution, elle devient le lieu de sépulture de la famille de Pommereul au XIXe siècle. Inscrite en tant que monument historique en 1937 et classée en tant que site en 1938, elle garde le souvenir des Harpin, Geffelot et de Pommereul, propriétaires successifs du domaine de Marigny[30].
Du XVIIIe jusqu'au début du XXe siècle, le manoir de la Carrée a appartenu aux du Pontavice de Heussey. Cette famille a donné des personnages tels que hommes de lettres, militaires, directeur de haras nationaux, propriétaires terriens. Ce sont les héritiers de Théophile Malo Corret de la Tour d'Auvergne. En 1858, Auguste de Villiers de L'Isle-Adam a rendu visite à son ami et mentor Hyacinthe du Pontavice de Heussey au manoir de la Carrée.
Les bois de Saint-Germain abritent le cimetière particulier de la famille. Le descendant direct du fondateur y a été inhumé en 2009.
Base de la tour et chœur datant du XVe siècle, corps de l'édifice construit de 1850 à 1853 par Charles Langlois, architecte diocésain.
Le monument aux morts a été inauguré le 26 juin 1921. Son centenaire a été célébré le 8 mai 2022. Lors de la cérémonie, huit nouvelles inscriptions ont été dévoilées, portant à 136 le nombre total d'inscrits (14-18, 39-45, Algérie).
Il est classé au titre des monuments historiques depuis 1921[31].
Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [32].
Le Jardin de l'Eau est un parc naturel de 6 ha[33]. Il est dédié à la sensibilisation sur la qualité de l'eau.
Le , des activistes du GANVA occupent un pylône de ligne THT en opposition à la création de la ligne THT entre la centrale nucléaire de Flamanville et le réseau électrique haute tension en Mayenne[34].
Le 25 mai 2022, c'est également à Saint-Germain-en-Coglès qu'à été battu le record du monde de la plus longue galette saussice (72 mètres) [35]
Avant la Révolution, la sœur ainée de Chateaubriand était propriétaire du château de Marigny. Dans Mémoires d'outre-tombe, l'écrivain se souvient de ses séjours à Marigny : « J'aimais toujours la campagne et celle de Marigny était charmante. »[36]
Ruiné par une expérience d'imprimeur, Balzac envisage la rédaction d'un ouvrage historique. Ayant choisi la guerre des Chouans, il a besoin de s'imprégner des lieux qui ont connu les évènements. À l'automne 1828, il est reçu à Fougères par Gilbert de Pommereul, fils d'un ami de son père. Il profite de son séjour pour visiter le pays et se faire raconter des anecdotes contemporaines de la Révolution. Gilbert de Pommereul lui fait découvrir le site de Marigny. Balzac s'en inspire pour deux épisodes de son roman baptisé Les Chouans.
Au XIXe siècle, Hyacinthe du Pontavice de Heussey publie plusieurs recueils de poésies. Il est inhumé à Saint-Germain-en-Coglès en 1876. Son fils Robert, écrivain, rédige des ouvrages sur Balzac, Dickens et Villiers de l'Isle-Adam[37].
Hervé et Bernard du Pontavice de Heussey, deux frères pilotes aviateurs[38], sont « Morts pour la France » en 1918 à quatre mois d’intervalle. Tous les deux décorés de la Croix de guerre et de la Médaille militaire, ils sont décédés au cours d’une mission aérienne. Leurs dépouilles mortelles ont été inhumées dans le cimetière familial le , à l’issue d’une cérémonie religieuse en l’église de Saint-Germain-en-Coglès[39].
Jean Guéhenno a un lien particulier avec Saint-Germain-en-Coglès : sa mère y est née et il y a passé son enfance chez sa nourrice. Il s'en souvient dans Journal d'un homme de quarante ans et Changer la vie.
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