Saint-Germain-des-Prés est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Germain et Saint-Germain-des-Prés.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Maine-et-Loire.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Saint-Germain-des-Prés
La mairie.
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Pays de la Loire
Département
Maine-et-Loire
Arrondissement
Angers
Intercommunalité
Communauté de communes Loire Layon Aubance
Maire Mandat
Nicolas Benetta 2020-2026
Code postal
49170
Code commune
49284
Démographie
Gentilé
Germanopratain
Population municipale
1 406 hab. (2019 )
Densité
71 hab./km2
Géographie
Coordonnées
47° 24′ 36″ nord, 0° 49′ 58″ ouest
Altitude
29 m Min. 10 m Max. 71 m
Superficie
19,76 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Angers (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Chalonnes-sur-Loire
Législatives
Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Germain-des-Prés
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Germain-des-Prés
Géolocalisation sur la carte: Maine-et-Loire
Saint-Germain-des-Prés
Géolocalisation sur la carte: Pays de la Loire
Saint-Germain-des-Prés
modifier
Géographie
Localisation
Commune angevine implantée sur la rive nord de la Loire, Saint-Germain-des-Prés se situe à l'ouest de Saint-Georges-sur-Loire, aux abords de la route D 723, Angers - Nantes[1].
Géologie et relief
Son territoire se situe dans la vallée de la Loire et sur le coteau, sur les unités paysagères des marches du Segréen et de la Loire des promontoires[2],[3].
La commune repose sur le bassin houiller de Basse Loire[4]. La géologie de la commune se compose d'azoïque (porphyre quartzifère), de silurien inférieur (schistes divers), de dévonien (terrain anthraxifère) et d'alluvions de la Loire[5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 12°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Pommeraye», sur la commune de Mauges-sur-Loire, mise en service en 1980[12] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1°C et la hauteur de précipitations de 670,9 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Nantes-Bouguenais», sur la commune de Bouguenais, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1945 et à 65 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[16], à 12,5°C pour 1981-2010[17], puis à 12,7°C pour 1991-2020[18].
Urbanisme
Typologie
Saint-Germain-des-Prés est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (39,9%), terres arables (34,8%), zones agricoles hétérogènes (16,1%), zones urbanisées (4,3%), eaux continentales[Note 7] (3,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie et héraldique
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Prés-Fleuris[26],[27].
Formes anciennes du nom: Altare ecclesie sancti Germani en 1073-1103, Saint-Germain de la Varenne en 1260, Sanctus Germanus de Varenna en 1327, La ville de Saint-Germain en 1401, Ecclesia parochialis et curata sancti Germani de Pratis en 1453, Saint-Germain-des-Préz en 1620, Saint-Germain-des-Prez en 1801, puis Saint-Germain-des-Prés[28],[27],[26].
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi:
De sinople, semé de marguerites d'argent boutonnés d'or, au franc-quartier d'argent à la mitre de gueules.
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
La commune est membre de la communauté de communes Loire-Layon-Aubance. Jusqu'en 2016 elle était intégrée à l'intercommunalité Loire-Layon qui regroupait 10 communes[32] et qui faisait partie de la structure administrative d'aménagement du territoire Pays de Loire en Layon[33].
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Saint-Germain-des-Prés fait partie du canton de Saint-Georges-sur-Loire et de l'arrondissement d'Angers[34]. Ce canton compte alors dix communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Chalonnes-sur-Loire, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[35].
Jumelages
Saint-Germain-des-prés est jumelée avec Saint-Germain-des-Prés qui se trouve dans le Loiret.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 1 406 habitants[Note 8], en augmentation de 0,43% par rapport à 2013 (Maine-et-Loire: +2,26%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 609
960
1 369
1 552
1 496
1 380
1 487
1 490
1 481
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 459
1 492
1 546
1 501
1 502
1 406
1 314
1 289
1 215
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 224
1 204
1 151
1 046
1 007
945
908
906
864
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
848
761
792
981
1 139
1 134
1 301
1 347
1 400
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 397
1 406
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,5% la même année, alors qu'il est de 25,6% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 703 hommes pour 694 femmes, soit un taux de 50,32% d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,63%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
0,6
6,0
75-89 ans
6,8
15,9
60-74 ans
17,0
19,9
45-59 ans
18,6
21,9
30-44 ans
21,6
13,5
15-29 ans
12,8
22,0
0-14 ans
22,6
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[40]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2
6,9
75-89 ans
9,5
15,5
60-74 ans
16,3
19,4
45-59 ans
18,8
18,6
30-44 ans
17,7
18,6
15-29 ans
17,5
20,2
0-14 ans
18,2
Enseignement
La commune comporte deux établissements scolaires: écoles primaire Boris-Vian (public) et Saint-Joseph (privé). Une garderie périscolaire complète le dispositif[41].
Équipements
Une bibliothèque se situe rue Saint-Charles, dont les fonds sont complétés par la bibliothèque départementale (Bibliopôle). Présence également d'une salle municipale, l'Espace des Goganes[42].
Économie
Des travaux miniers sont entrepris à partir de 1838 pour l'extraction de la houille, successivement au Port-Girault, à la Corvée et à la Rote-au-Loup. Toute l'activité cesse dès 1852[43].
En 1985, on recense 17 exploitations agricoles où travaillent une soixantaine d'actifs. Principales productions: cultures fourragères, maïs, tournesol, céréales, ainsi que l'élevage de bovins. On y trouve aussi en 1993 une entreprise de maçonnerie qui emploie 10 salariés[43].
Sur 106 établissements présents sur la commune à fin 2010, 22% relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17% sur le département), 8% du secteur de l'industrie, 15% du secteur de la construction, 47% de celui du commerce et des services et 9% du secteur de l'administration et de la santé[44]. Fin 2015, sur les 121 établissements actifs, 17% relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11% sur le département), 10% du secteur de l'industrie, 13% du secteur de la construction, 51% de celui du commerce et des services et 9% du secteur de l'administration et de la santé[45].
En 1990, on compte 502 actifs dont 441 ont un emploi effectif. 35% travaillent sur la commune, les autres principalement à Angers, Saint-Georges, La Pommeraye, Montjean, Chalonnes ou Champtocé[43].
Constant Le Breton (1895-1985): peintre, graveur, illustrateur, né sur la commune.
René La Combe (1915-1994): résistant, Compagnon de la Libération, député de Maine-et-Loire de 1958 à 1986, vice président de l'Assemblée nationale. Résidant au château de la Missonnière, il fut maire de la commune de 1959 à 1989.
Voir aussi
Bibliographie
Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou: S-Z, t.4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2eéd. (1reéd. 1878) (BNF35857376, lire en ligne), p.89-93.
Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire: N-Z, t.3, Angers, Lachèse & Dolbeau, , 1reéd. (BNF34106676), p.383-385.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
IGN et BRGM, Géoportail Saint-Germain-des-Prés (49), consulté le 21 octobre 2012.
Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205p. (ISBN2-909051-22-6), p.56 — Données consultables sur WikiAnjou.
H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire: Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne[PDF]).
Célestin Port 1996, p.89, selon Indicateur de Maine-et-Loire de Millet, t.I, p.406.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN978-2-84478-338-7), p.159-160.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии