Saint-Georges-les-Landes (Sent Jòrge las Landes en occitan marchois) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Georges-les-Landes | |
![]() Église Saint-Georges de Saint-Georges-les-Landes | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Bellac |
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Limousin en Marche |
Maire Mandat |
Joël Lachaise 2020-2026 |
Code postal | 87160 |
Code commune | 87145 |
Démographie | |
Gentilé | Georgeois |
Population municipale |
237 hab. (2019 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 20′ 35″ nord, 1° 20′ 15″ est |
Altitude | Min. 218 m Max. 302 m |
Superficie | 16,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Châteauponsac |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-georges-les-landes.fr |
modifier ![]() |
Saint-Georges-les-Landes est situé au nord du département de la Haute-Vienne, à la limite de l'Indre.
La Châtre-Langlin (Indre) |
||
Cromac | ![]() |
Les Grands-Chézeaux |
Mailhac-sur-Benaize | Saint-Sulpice-les-Feuilles |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chaillac », sur la commune de Chaillac, mise en service en 1987[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 856,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 55 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Georges-les-Landes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,6 %), zones agricoles hétérogènes (26,2 %), forêts (13,4 %), terres arables (2,7 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Georges-les-Landes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 29,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Georges-les-Landes est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
Saint Georges est un martyr de Cappadoce (Turquie) du IVe siècle.
Les Landes : il existait d'importants communaux en landes autour du village de Saint-Georges ; lors de la confection du cadastre de 1836, un dixième de la commune était en communaux, un quart en bois, landes, bruyères.
Il existait un moulin à Puylaurent, une carrière de quartz à empierrer les routes à Plantedit. Hier comme aujourd'hui, c'est l'activité agricole qui fait l'essentiel de la vie de la commune. Au début du XXe siècle, Saint-Georges tenait jusqu'à dix foires par an, elles ont disparu avec la Première Guerre mondiale. Fort pauvre, la commune a fourni, depuis le XVIIe siècle, un fort contingent d'ouvriers migrants, sabotiers, charrons et surtout paveurs. En 1901, la commune comptait 70 paveurs migrants soit plus de 10 % de la population.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2014-en cours | Joël Lachaise | _ | Maire | |
mars 1989-2014 | Claude Louis[26] | _ | Maire | |
1987 1989 | Jean-Jacques Léger | _ | Maire | |
1947 1987 | Marcel Gorgeon | _ | Maire | |
1945 1947 | Alexandre Michaud | _ | Maire | |
1935 1945 | Antonin Vauzelade | _ | Maire | |
1932 1935 | Marcel Jolivet | _ | Maire | |
1908 1932 | Charles-Edouard Ferrant | _ | Maire | |
1899 1908 | Théodore Roby | _ | Maire | |
1892 1899 | Jean Lepain | _ | Maire | |
1888 1892 | Camille Puifferat | _ | Maire | |
1873 1888 | Barthelemy Appay | _ | Maire | |
1873 | André Appay | _ | Maire | |
1871 1873 | Jean Paturaud | _ | Maire | |
1860 1871 | Etienne Puifferat | _ | Maire | |
1843 1860 | André Appay | _ | Maire | |
1840 1843 | Barthelemy Peureaud | _ | Maire | |
1830 1840 | Jean Baptiste Guillaume | _ | Maire | |
1799 1830 | Jean Baptiste Gabiat | _ | Maire | |
1795 1799 | Jean Billiard | _ | Agent municipal | |
1792 1795 | Sulpice Doucet | _ | Officier Public | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2019, la commune comptait 237 habitants[Note 8], en diminution de 1,25 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
576 | 536 | 604 | 719 | 780 | 827 | 835 | 857 | 823 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
750 | 680 | 668 | 693 | 702 | 734 | 716 | 703 | 673 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
658 | 670 | 614 | 540 | 533 | 514 | 512 | 481 | 452 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
447 | 407 | 400 | 350 | 293 | 255 | 252 | 251 | 240 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
239 | 237 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | De pourpre à saint Georges équestre d'or tenant un bouclier d'argent chargé d’une croix de gueules, terrassant de sa lance d'or un dragon de même. |
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Détails | Création de Jean-François Binon adoptée par la municipalité en 2019. |
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