Saint-Georges-d'Oléron est une commune du sud-ouest de la France, située sur l'île d'Oléron, dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Georgeais et les Saint-Georgeaises[1]. Elle fait partie intégrante de la Communauté de Communes de l'île d'Oléron.
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Saint-Georges-d’Oléron | |
![]() L'église de Saint-Georges | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Rochefort |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Île-d'Oléron |
Maire Mandat |
Dominique Rabelle 2020-2026 |
Code postal | 17190 |
Code commune | 17337 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Georgais |
Population municipale |
3 742 hab. (2019 ![]() |
Densité | 80 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 58′ 47″ nord, 1° 19′ 54″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 30 m |
Superficie | 46,55 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Île d'Oléron |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | |
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Saint-Denis-d'Oléron | La Brée-les-Bains | Océan Atlantique | ![]() |
Océan Atlantique | N | Océan Atlantique | ||
O Saint-Georges-d'Oléron E | ||||
S | ||||
Saint-Pierre-d'Oléron |
La commune de Saint-Georges-d'Oléron se situe dans la partie septentrionale de l'île d'Oléron, dans le nord-ouest du département de la Charente-Maritime.
Sur un plan plus général, la commune de Saint-Georges-d'Oléron est localisée dans la partie sud-ouest de la France[Note 1], au centre de la côte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique »[2].
Situé à l'écart de l'axe principal de l'île, le bourg de Saint-Georges est trop souvent laissé de côté par les visiteurs pressés de se rendre à la pointe nord de l'île et son célèbre phare de Chassiron. Le village possède pourtant le plus ancien édifice de l'île avec son église romane. La commune dispose par ailleurs d'une façade sur chacune des deux côtes (continent et océan) de l'île d'Oléron, ce qui en fait la plus vaste de l'île (plus de 4 700 ha). Elle possède 16 km de plages.
La commune comprend, outre le bourg de Saint-Georges, plusieurs villages ou hameaux.
Côté Pertuis d'Antioche : Le Douhet, Notre Dame en l'Isle, Plaisance-Foulerot, Sauzelle et Boyardville.
Côté océan : Chaucre, Domino et Les Sables Vignier. Au centre de la commune, Chéray et Trait d’union qui comme son nom l'indique relie le bourg de Saint-Georges à ses hameaux.
Saint-Georges-d'Oléron est une commune rurale[Note 2],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Georges-d'Oléron, une unité urbaine monocommunale[6] de 3 719 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (22,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %), cultures permanentes (19,4 %), zones humides côtières (12,8 %), zones urbanisées (12 %), prairies (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), zones humides intérieures (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), terres arables (0,5 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Georges-d'Oléron est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) du littoral charentais-maritime, regroupant 40 communes concernées par un risque de submersion marine de la zone côtière, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne et confirmé en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation, mais annulé en 2020[17]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siècles antérieures à 2019 sont celles liées à la tempête du , à la tempête du , aux tempêtes Lothar et Martin des 26 et et à la tempête Xynthia des 27 et . D’une violence exceptionnelle, la tempête Xynthia a fortement endommagé le littoral de la Charente Maritime : douze personnes ont perdu la vie (essentiellement par noyade), des centaines de familles ont dû être relogées, et, sur un linéaire de l’ordre de 400 km de côte et de 225 km de défenses contre la mer, environ la moitié de ces ouvrages a subi des dommages plus ou moins importants. C’est environ 5 000 à 6 000 bâtiments qui ont été submergés et 40 000 ha de terres agricoles[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[19],[15].
Saint-Georges-d'Oléron est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de l'Ile d’Oléron, un massif classé à risque dans le plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[20]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[21]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3],[20],[22],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 6 739 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4 063 sont en en aléa moyen ou fort, soit 60 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2003, 2005, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[15].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Le nom de la commune provient de saint Georges, à qui la paroisse avait été dédiée[28].
Le fief de Saint-Georges-d'Oléron fut possédé dès le XIe siècle par la famille de Forz, dont une branche cognatique, les Forz ou de Vivonne, suivant les textes, en conserva la seigneurie jusqu'au XVe siècle. Bien que des textes manquent pour en faire une filiation suivie, ceux dont on dispose permettent d'en suivre le profil. (Références : archives de l'Association communautaire des Vivonne-Bibonne).
L'histoire du bourg historique est liée à celle d'Aliénor d'Aquitaine qui serait peut-être venue dans ce lieu. Certains situent même la maison où elle aurait vécu à l'entrée de la rue de la Miscandière. Il semble, dans tous les cas, qu'Aliénor ait eu un attachement particulier à l'île puisqu'elle a donné le nom de « Rôles d'Oléron » au code maritime qu'elle a fait écrire. Ce premier code français sera d'ailleurs utilisé ensuite dans toute l'Europe[29]. Il n'y a cependant pas de preuve historique certaine d'un séjour de la Reine dans la commune.
Au XIXe siècle, la vieille halle est construite, les arbres de part et d'autre de l'église sont plantés et deux grosses maisons appelées « château » sont édifiées[30].
Le « Château Fournier » appartenait à un riche viticulteur dont le chai est devenu la salle des fêtes actuelle. Il a fait construire cette maison qui abrite aussi actuellement la maison de retraite.
Le « Château Briquet », construit tout près - avec sa magnifique grille où sont marquées les initiales B.P., signifiant Bricquet-Peron, nous raconte une tout autre histoire. Marie était la femme du boucher. Comme elle était très économe, elle mettait de l'argent de côté dans un grand chaudron. Quand celui-ci fut plein, elle proposa à son mari d'utiliser cet argent pour construire une belle demeure, ce qui fut fait.[réf. nécessaire] La place Marie Briquet à Foulerot rappelle sa mémoire.
Au XXe siècle, le village de La-Brée-les-bains, jusque-là rattaché à Saint-Georges devient une véritable commune en 1951[30].
Boyardville est l’un des villages incontournables de l’Île d’Oléron. Il borde le chenal de la Perrotine, autrefois voie d’accès au port du sel. Son origine remonte au début du XIXe siècle, et se rattache directement à l’histoire du Fort Boyard[31].
Sauzelle est l’un des plus anciens bourgs de la commune dont le nom a pour origine le sel (la « sau »)[réf. nécessaire]. Il est entouré d’anciens marais salants qui en faisaient jadis sa richesse. Aujourd’hui, les sauniers ont été remplacés par des éleveurs, des ostréiculteurs et des conchyliculteurs. Par son caractère d’origine avec ses petites maisons basses, Pierre Loti l’avait baptisé « le village des sorciers[réf. nécessaire] ». À proximité de ce village se trouve la plage de sable de la Gautrelle[31].
Les Sables Vignier est un hameau dont l’appellation serait issue du propriétaire des lieux : le capitaine Vignier, sieur des sables, lieutenant de frégate et capitaine de navire qui se serait échoué sur l'île et ne pouvant en repartir, aurait revendiqué la propriété de cette partie de l'île[réf. souhaitée].
Ce village est bordé de dunes boisées, et offre une vue sur la côte sauvage[31].
Domino, petit bourg de l'île, est l’un des points culminants d’Oléron, d’où il tire son nom « domine de haut » devenu « Domino ». En effet, c'est à Domino que se trouve le deuxième point le plus haut de l'île, situé au sommet de la grande Dune, à 31 mètres au-dessus du niveau de la mer[32].
Ce petit village a conservé un habitat traditionnel plein de charme avec ses cantons (petites places en impasse). Les plages de Domino ont très tôt attiré les touristes, et dès les années 1920, des colonnes de cabines de bain ont fait leur apparition. Les touristes pouvaient profiter de la douceur du climat de l'île[32]. Une forêt de pins s’étend de la plage de Domino jusqu’à celle de Chaucre[31].
Le nom de ce village vient du vieux français « chancre »[réf. nécessaire] qui veut dire crabe. Cela est dû à la présence sur ces côtes de zones rocheuses où prospèrent étrilles, tourteaux et araignées. Les nombreuses rues de ce village, étroites et sinueuses et les typiques maisons charentaises basses affaiblissent le vent qui s'y engouffre[32] et confère à Chaucre son atmosphère charmante et authentique.
Le village compte de nombreux puits d'eau douce, une richesse sur l'ile, dont un classé situé rue de la Bardelle.
Autre curiosité, son four à pain public du 19ème siècle situé... rue du Four. Chaque année, en avril, lors de la "fête du four" celui-ci est allumé et on y cuit pains, pâtés et merveilles à grand renfort de fagots de bois.
À l’extrémité Nord Est de Saint-Georges, le chenal du Douhet sépare la commune de celle de La Brée les Bains. Ce chenal avait autrefois la mission d’alimenter les marais salants en eau de mer. Le port de plaisance du Douhet est situé dans l’anse de la Malconche. La route touristique borde la très belle plage de Plaisance et se poursuit au sud jusqu’à Foulerot[31].
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Blasonnement :
D'argent à saint Georges du même, debout sur une barque habillée de gueules, posée de trois quarts, voguant sur une mer d'azur agitée d'argent, saint Georges transperçant de sa lance un dragon mariné de gueules nageant dans ladite mer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires de 1808 à 1939
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mars 2001 | mars 2008 | Bernard Verrat | UMP | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008 | mai 2020 | Éric Proust | DVG MoDem |
Masseur-kinésithérapeute Vice-président de la CC de l'île d'Oléron (2008 → 2020) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020[33] | En cours | Dominique Rabelle | LR | Pharmacienne retraitée Conseillère départementale de l'Île d'Oléron (2015 → ) Vice-présidente du conseil départemental (2016 → ) 2e vice-présidente de la CC de l'île d'Oléron (2020 → ) Suppléante du député Didier Quentin (2014 → ) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2019, la commune comptait 3 742 habitants[Note 4], en augmentation de 6,04 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 316 | 4 134 | 3 985 | 3 896 | 4 500 | 4 230 | 4 252 | 4 436 | 4 538 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 509 | 4 818 | 4 775 | 5 255 | 5 208 | 5 288 | 5 060 | 4 540 | 4 125 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 285 | 4 472 | 4 068 | 3 647 | 3 553 | 3 275 | 3 013 | 2 767 | 2 383 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 530 | 2 664 | 2 718 | 2 935 | 3 144 | 3 287 | 3 415 | 3 482 | 3 700 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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3 742 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Situées devant la façade de l’église, en bois avec toiture en ardoise, les halles furent construites en 1864 par Louis Vignal, un charpentier de St Pierre d’Oléron. Elles sont situées à la place de l’ancien cimetière[39].
Situé à l’ouest du jardin public, ce château date de 1877 et appartenait à Jules Fournier et son épouse Esilda Raoulx, gros propriétaires fonciers, principalement en vignobles, qui s’étaient enrichis durant le second empire. [Nouveauté pour l’époque, il fut construit d’après un modèle sur catalogue et aurait coûté 200 000 francs or. La tradition rapporte qu’une pièce d’or aurait été placée sous l’une des tours.][39]
(Située à proximité du Château Fournier). Datant de 1881, ce château a une histoire charmante : Briquet était un boucher maquignon qui vivait dans une maison simple du bourg. Les affaires marchant bien, sa femme lui montra une cachette où un “ bassiot ” plein de louis d’or était dissimulé et lui proposa de faire construire une belle maison. Pendant des années, la brave épouse avait mis régulièrement de côté des pièces d’or. [Les initiales Briquet-Perron furent enlacées dans un macaron au-dessus du portail[39].
Situé rue de la République, cet édifice datant de 1893 est d’un style néoclassique. L’horloge sur le fronton fut installée pour le . Tout comme le château Fournier, Eugène Philippe en est le constructeur[39].
Avec celles de Ré, les écluses à poisson de l’île d’Oléron sont uniques sur la côte atlantique. Véritable pièges à poissons, ces murs en forme de fer à cheval sont construits selon une méthode ancestrale et savante, sans mortier. L’emboîtement des pierres doit être assez solide pour résister aux fortes houles.
Le système est simple : à marée haute, l’écluse se remplit d’eau et de poissons, qui restent prisonniers lorsque la mer se retire. Les écluses sont gérées par un système de codétenteurs reconnus par les Affaires Maritimes et qui seuls, ont le droit de pêche.
Au XIXe siècle, Oléron comptait une centaine d’écluses. Aujourd’hui, il en reste à peine plus d’une douzaine, dont de nombreuses sur la commune de Saint-Georges, sur la côte entre l’Ileau et Chaucre. Malgré leur apparente solidité, ces édifices sont très fragiles, et le manque d’entretien, l’usure de la houle et les dégradations humaines ont eu raison de nombre d’écluses. Aux Sables Vignier, des chantiers de jeunes en collaboration avec l’Association de Sauvegarde des Ecluses à poisson ont permis la reconstruction de l’écluse de la Mal Bâtie[39]. Cette dernière est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [40].
Situé au sud du bourg de St-Georges d'Oléron et à l'est du village de Chéray, la zone des prés Valet a fait l'objet de plusieurs aménagements par la commune de St-Georges d'Oléron, afin de créer une base de loisirs sur une réserve foncière communale d'environ 15 hectares.http://www.saint-georges-oleron.com/index.php/sports-et-loisirs/parc-de-loisirs-des-pres-valet/
Au large d’Oléron, le Fort Boyard est aujourd’hui connu internationalement grâce au jeu télévisé Fort Boyard qui s’y déroule. Il est situé à égale distance des plages de Boyardville et de l’Île-d'Aix, à laquelle il est rattaché administrativement. À l’origine de sa construction, le fort devait servir à protéger l’estuaire de la Charente des navires de guerre étrangers, mais l’emplacement choisi, sur un banc de sable (le Boyard), rendit la construction particulièrement difficile. Le chantier fut abandonné jusqu’en 1842. Finalement, le fort fut achevé en 1866. Néanmoins, alors qu’au début de sa construction il était considéré comme un précurseur des fortifications modernes, une fois achevé il est inutile car les progrès de l’artillerie moderne le rendirent obsolète. Après avoir servi de prison, il fut abandonné et déclassé, jusqu’à ce que l'émission de télévision lui donne une seconde chance[39].
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