Saint-Georges-Armont est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Doubs.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.
Saint-Georges-Armont | |
Église de Saint-Georges-Armont | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Montbéliard |
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Vallées Vertes |
Maire Mandat |
Christian Drouvot 2020-2026 |
Code postal | 25340 |
Code commune | 25516 |
Démographie | |
Population municipale |
124 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 23′ 58″ nord, 6° 33′ 27″ est |
Altitude | Min. 278 m Max. 550 m |
Superficie | 4,74 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bavans |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Les habitants de Saint-Georges-Armont sont appelés les Saint-Georgeois.
de Sancto Georgio en 1147 ; Sainct George lez Clereval en 1540 ; Saint George en 1600[1].
![]() |
Pompierre-sur-Doubs | ![]() | ||
Pays de Clerval | N | Rang | ||
O Saint-Georges-Armont E | ||||
S | ||||
Anteuil |
Saint-Georges-Armont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,4 %), forêts (37,4 %), terres arables (1,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
En 1147, Saint-Georges est confirmé dans les biens du prieuré des Augustins de Lanthenans par Humbert, archevêque de Besançon.
Les seigneurs de Neuchâtel deviennent, en 1294, gardiens de ce prieuré et, de ce fait, obtiennent des droits sur ses possessions. C'est ainsi que "sur tous les villages, sur les habitants desdits lieux et héritages à eux appartenant, ledit seigneur de Neufchastel a toute justice haute, moyenne et basse et le révérend prieur dudit lieu moyenne et basse justice". Ces droits s'appliquent également sur les communaux.
Cette situation dure jusqu'en 1714 lorsque, par un échange avec le prieur de Lanthenans, Guillaume Boutechoux, Ferdinand-Joseph de Poitiers, seigneur de Neuchâtel, laisse la totale justice sur Lanthenans, Hyémondans et Sourans contre un meix à Dambelin et tous les droits seigneuriaux et le patronage de la cure de Saint-Georges.
![]() |
Blason | Inconnu. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1988 | 1989 | Bernard Gruet | ||
1989 | ? | Catherine Drouvot | ||
mars 2001 | 2014 | Yves Petremant[9] | ||
mars 2014 | En cours (au 1er juin 2020) |
Christian Drouvot [10] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
SE | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 124 habitants[Note 2], en augmentation de 4,2 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
208 | 215 | 149 | 187 | 210 | 236 | 227 | 245 | 242 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
215 | 207 | 173 | 182 | 178 | 160 | 162 | 138 | 132 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
115 | 112 | 116 | 111 | 108 | 102 | 92 | 81 | 79 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
60 | 54 | 63 | 73 | 94 | 98 | 101 | 97 | 114 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
118 | 124 | - | - | - | - | - | - | - |
Le patrimoine de la commune est représenté essentiellement par l'église qui domine le village. Construite en 1734 l'église est entourée du cimetière et se situe en haut du village le long des pentes du Lomont. Il a fallu mettre un contrefort pour en consolider la stabilité ; le clocher magnifique avec son toit d'origine offre une version bien originale des dômes à l'impériale. Si vous montez les marches de l'entrée ayez une pensée pour les gisants qui dorment sous vos pas dans leurs pierres tombales depuis des siècles. Saint Georges terrasse le dragon sur un très beau tableau accroché au-dessus du maître-autel.
Sur les autres projets Wikimedia :