Saint-Genès-de-Fronsac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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Saint-Genès-de-Fronsac
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Libourne
Intercommunalité
Communauté de communes du Fronsadais
Maire Mandat
Patrice Murat 2020-2026
Code postal
33240
Code commune
33407
Démographie
Population municipale
856 hab. (2019 )
Densité
123 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 01′ 30″ nord, 0° 21′ 21″ ouest
Altitude
Min. 24 m Max. 64 m
Superficie
6,96 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Bordeaux (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Nord-Gironde
Législatives
Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Genès-de-Fronsac
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Genès-de-Fronsac
Géolocalisation sur la carte: Gironde
Saint-Genès-de-Fronsac
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Saint-Genès-de-Fronsac
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Géographie
Commune située dans l'aire urbaine de Bordeaux.
Elle est située dans le canton de Fronsac et fait partie de la communauté de communes du Fronsadais.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin-du-Bois», sur la commune de Saint-Martin-du-Bois, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,8°C et la hauteur de précipitations de 829,1 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 30 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[12], à 13,8°C pour 1981-2010[13], puis à 14,2°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Genès-de-Fronsac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (47,7%), forêts (21,4%), zones agricoles hétérogènes (19,8%), zones urbanisées (6,9%), prairies (4,1%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Genès-de-Fronsac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Genès-de-Fronsac.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 317 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 317 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009, par la sécheresse en 1989, 2003, 2005, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Histoire
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1989
1992
André Bernaleau
avant 1995
?
Pierre Frouin
DVD
mars 2008
mai 2020
Brigitte Bernaleau
Apparentée PCF
Employée
mai 2020
en cours
Patrice Murat
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 856 habitants[Note 7], en augmentation de 15,52% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
341
339
295
309
371
329
317
336
328
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
325
313
323
323
331
363
353
326
335
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
335
345
353
352
329
319
319
286
294
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
261
269
267
371
550
576
644
672
717
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
775
856
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Saint-Barthélémy
Photographies de Brutails, circa 1890
Benitier
Fonts baptismaux
L'autel
L'église Saint-Barthélémy, inscrite[29] à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1925, date du XIIesiècle. Elle conserve encore de nombreux éléments de sa construction primitive[30].
L'extérieur: Les extrémités occidentale et orientale de l’église, ainsi que la base du clocher, situé sur le bras nord du transept, datent du XIIesiècle. Un bas côté de deux travées, voûté d’ogives, est ajouté au sud de la nef vers la fin du XVesiècle.
La façade est sculptée de trois arcades en plein cintre. Le portail situé dans l’arcade centrale est orné de deux voussures, la supérieurs étant ornée. Ces voussures retombent de chaque côté sur deux colonnes aux chapiteaux nus, dont les pierres d’appui continuent en bandeau dans les voussures latérales. Au dessus de l’arcature, une corniche à modillons variés, un pan de mur en rectangle long, la base du pignon triangulaire à trois côtés ornés.
Le mur nord est construit en bel appareil, sous une corniche à modillons nus, un contrefort plat, une baie rectangulaire ébrasée sous cintre monolithe. Une tourelle rectangulaire de l’escalier du clocher, le haut en retrait sous la corniche, des fentes étroites d’éclairages, une porte basse dont le linteau repose sur des pierres d’angles moulurées, et une banquette.
Le clocher est étayé à ses angles par d’énormes contreforts à talus doubles. Au dessus, en bel appareil, les deux étages du XVIesiècle sont séparés par une corniche. Le premier étage est le plus grand, est on y voit des baies romanes nues. Le deuxième étage à de petites ouvertures carrées sous un avant toit à arceaux. En bas de la face est du clocher, une baie romane éclaire la chapelle.
L’abside: Un pan droit, au nord est, une corniche à mi-hauteur, avec des modillons variés, un contrefort plat à l’angle du clocher, une baie romane à cintre monolithe. Un contrefort plat, et un pan courbe de l’abside toujours sous la corniche. Un énorme contrefort à talus désaxé vers le sud, rejoint par le mur de la sacristie.
Mur sud: mur à baie romane, un contrefort à talus à demi inclus dans le bâtiment bas des fonts baptismaux éclairé par 2 petites ouvertures sud.
Intérieur: Après le portail occidental, la nef, au contrebas de trois marches, est décorée d'un plafond de plâtre sur treillis de bois, murs blanc ornés de faux joints à fleurettes rougeâtres, quatre niches à statues et baies à vitrées au sud.
Au sud-ouest, une petite pièce avec petites baies abritant des fonts baptismaux en pierre sculptée.
Le chœur, sous l’arc triomphal, prolonge la nef avec le sanctuaire en demi-cercle. Des murs à faux joints à fleurs, à l’entrée deux baies ébrasées à vitraux.
A l’est, l'autel de pierre galbé, sculpté de palmes et surmonté d’un retable à trois panneaux moulurés, celui du centre est garni d’un grand tableau de saint Barthélemy.
Deux bénitiers en marbre datant de 1774, dont l’une repose sur une console sculptée, sont placés à l’entrée de la nef.
Sous le clocher se trouve la chapelle de la Vierge, voûtée en berceau brisé, avec un arc triomphal à colonnes aux chapiteaux nus.
La Chaire est en pierre, avec une cuve à pendentif, sculptée de facettes moulurées et fleuries.
Saint Barthélemy: L’église de Saint-Genès-de-Fronsac rend hommage à son saint patron saint Barthélémy, en conservant un tableau à son effigie datant du début du XVIIIe siècle.
L’œuvre est accrochée au-dessus d’un autel en pierre sculptée. Elle s’ajoute à deux statues représentant le saint Barthélémy.
Ce tableau représente le martyre de saint Barthélémy. À cause de ses nombreuses prédications, celui-ci est capturé par Astiage, le frère du roi Polème que Barthélémy amène à se convertir. Astiage n’ayant pas réussi à faire abjurer l’apôtre, le fait écorcher vif et crucifier. Selon une autre tradition, Barthélémy est décapité.
Le tableau est réalisé en 1784 par l’artiste canadien François Malepart de Beaucourt[31].
Le tableau est classé[32] au Monuments historiques depuis 1906.
Galerie de photos
Monument aux morts
Croix de cimetière
Personnalités liées à la commune
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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