Saint-Geniès-de-Varensal est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Saint-Geniès-de-Varensal | |
![]() Vue générale | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté de communes de Grand Orb |
Maire Mandat |
Jean-Claude Boltz 2020-2026 |
Code postal | 34610 |
Code commune | 34257 |
Démographie | |
Gentilé | Varensalois |
Population municipale |
216 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 40′ 54″ nord, 3° 00′ 12″ est |
Altitude | Min. 358 m Max. 1 086 m |
Superficie | 12,55 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Clermont-l'Hérault |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Bouissou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « crêtes du Mont Marcou et des Monts de Mare ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Geniès-de-Varensal est une commune rurale qui compte 216 habitants en 2019. .
Commune de l'Hérault, frontalière avec le département de l'Aveyron, Saint-Geniès-de-Varensal se trouve dans le territoire du parc naturel régional du Haut-Languedoc. Elle est arrosée par la rivière du Bouissou.
Mélagues (Aveyron) | ||
Castanet-le-Haut (Hérault) | ![]() |
Saint-Gervais-sur-Mare (Hérault) |
Rosis (Hérault) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambon-et-Salvergues », sur la commune de Cambon-et-Salvergues, mise en service en 1998[6]et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 9,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 477,6 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 47 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[15]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[16],[17].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « crêtes du Mont Marcou et des Monts de Mare »[19], d'une superficie de 1 481 ha, abritant quatre espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire (Rhinolophus ferrumequinum, R. hipposideros , Miniopterus schreibersi), et plus particulièrement le Minioptère de Schreibers[20].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[21] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[21] : les « crêtes du Mont Marcou et des Monts de mare » (3 441 ha), couvrant 7 communes dont une dans l'Aveyron et six dans l'Hérault[26].
Saint-Geniès-de-Varensal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[27],[I 1],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), zones urbanisées (1,2 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Geniès-de-Varensal est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Saint-Geniès-de-Varensal est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 17,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 137 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 110 sont en en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1995, 1997 et 2014.
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Geniès-de-Varensal est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].
Saint-Geniès-de-Varensal appartenait au diocèse de Castres et à la sénéchaussée de Béziers. La commune était rattachée au Tarn lors de la création des départements. En vertu de la loi du 28 pluviôse an V () qui échangeait les cantons d'Anglès et de Saint-Gervais, la commune a été rattachée à l'Hérault. La paroisse de Saint-Geniès dépendait de l'abbaye de Villemagne-l'Argentière. Un château aujourd'hui disparu, se dressait au-dessus de Saint-Geniès. Sa présence est citée dans les 3 compoix du XVIe siècle (1526, 1545, 1566)[36]. La tradition orale rapporte que des prêtres non jureurs se cachaient dans le village pendant la Révolution française. En 2014, la commune a été rattachée au canton de Clermont-l'Hérault.
En 2018, la commune compte 72 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 139 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 190 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,9 % | 8,8 % | 10,5 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 140 personnes, parmi lesquelles on compte 68,4 % d'actifs (57,9 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 31,6 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 155 emplois en 2018, contre 144 en 2013 et 119 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 82, soit un indicateur de concentration d'emploi de 190 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,2 %[I 10].
Sur ces 82 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 53 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 43,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 16,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 37,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
7 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Geniès-de-Varensal au [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à Saint-Geniès-de-Varensal), contre 14,1 % au niveau départemental[I 14].
L'économie traditionnelle de Saint-Geniès était une agriculture de montagne (ovins, seigle, un peu de vigne). Les châtaigneraies occupaient une forte partie du territoire.
Au XVIIIe siècle, s'est installé un moulin papetier à Plaisance.
Au XIXe et début du XXe siècle, les mines de charbons de Plaisance, entretenaient une forte activité, qui a attiré une nombreuse population souvent venue de l'étranger dont l'Espagne. Une ligne de chemin de fer reliant Plaisance à Bédarieux a été construite pour évacuer la production de houille (Anthracite).
Depuis la fermeture des mines, la commune voit sa population diminuer.
Les bâtiments de la direction de la mine sont utilisés aujourd'hui par un centre pour adultes handicapés.(C.A.T)
Les eaux de la rivière Bouissou sont exploitées par un élevage de truites.
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 2 lors du recensement agricole de 2020[Note 12] et la surface agricole utilisée de 65 ha[Carte 4],[Carte 5].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1947 | 1989 | Remi Vergély | SFIO-PS | Employé des mines |
1989 | janvier 2005 | Patrick Taurines | PCF | |
janvier 2005 | En cours | Jean-Claude Boltz | SE-DVG | Retraité Fonction publique |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2019, la commune comptait 216 habitants[Note 13], en augmentation de 8 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
256 | 324 | 304 | 241 | 288 | 310 | 307 | 306 | 315 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
329 | 331 | 334 | 310 | 291 | 293 | 288 | 291 | 256 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
277 | 274 | 257 | 298 | 380 | 365 | 345 | 302 | 295 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
260 | 200 | 214 | 223 | 207 | 209 | 224 | 242 | 194 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
203 | 216 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armoiries de Saint-Geniès-de-Varensal se blasonnent ainsi : d'or à deux tourteaux de gueules l'un sur l'autre.
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