Saint-Gence (Sent Gençan en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Gence | |
Église Saint-Gentien. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Limoges |
Intercommunalité | Communauté urbaine Limoges Métropole |
Maire Mandat |
Serge Roux 2020-2026 |
Code postal | 87510 |
Code commune | 87143 |
Démographie | |
Population municipale |
2 170 hab. (2019 ![]() |
Densité | 100 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 55′ 21″ nord, 1° 08′ 19″ est |
Altitude | Min. 256 m Max. 432 m |
Superficie | 21,77 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Couzeix |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Gence se situe à environ 20 km au nord-ouest de Limoges et à environ 10 km de l'aéroport de Limoges-Bellegarde. Bien qu'elle subisse de plus en plus l'influence de la préfecture départementale toute proche, notamment en termes de constructions nouvelles, la commune abrite encore une nature préservée et des villages traditionnels.
La commune de Saint-Gence comprend 25 villages : Bondy, le Bos-Rabaud, le Boschaudérier, Campanelle, les Carrières, la Celle, les Charriers, la Chassagne, la Châtre, Châtre-Boucherane, le Chazeau, Cireijaux, le Clapier, la Croix-des-Charriers, la Lande, Lingaud, Maison-Neuve, le Mas-Boucher, les Monts, Moulin-du-Theil, Pissarotte, la Ribière-du-Theil, le Theil, Vauzelle, les Verdiers.
Elle compte également des habitations isolées qui ne sont pas considérées comme des villages.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantiat », sur la commune de Nantiat, mise en service en 1996[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 122,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Gence est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,4 %), forêts (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), terres arables (12,6 %), zones urbanisées (7,8 %), cultures permanentes (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Gence est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[22]. 51,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Gence est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Des traces d'occupation gauloise apparaissent entre la fin du IIIe siècle et le début du IIe siècle av. J.-C.. Saint-Gence semble avoir été la capitale des Lémovices jusque vers 70 av. J.-C., date à laquelle ils auraient abandonné le site au profit de Villejoubert. Le Camp de César est une petite enceinte fortifiée d'origine gauloise.
Ce n'est qu'au Moyen Âge qu'un village réapparaîtra, qui existe toujours aujourd'hui.
Il y a dans le village une église romane, remaniée au XVe siècle, ainsi qu'un bâtiment agricole du XVe siècle, le repaire des Monts, et la maison de la Chassagne construite au XVIIe siècle. De nombreux édifices d’eau jalonnent la commune : moulins sur la Glane, lavoir à Senon, réserve à poissons dans le bourg, nombreux puits et aqueducs. Un réseau de circuits pédestres et de VTT balisés, permet de découvrir les bocages, forêts et hameaux typiques.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mai 1945 | octobre 1958 | Jean Courivaud | ||
octobre 1958 | novembre 1960 (décès) |
Fernand Bonnat | ||
décembre 1960 | mars 1983 | Marcelin Boulique | ||
mars 1983 | juin 1995 | Michel Le Turdu | PS | |
juin 1995 | mars 2008 | Roger Mérigaud | PS | |
mars 2008 | mai 2020 | Alain Delhoume[25] | PS | Cadre du secteur public retraité 7e vice-président de Limoges Métropole |
mai 2020 | En cours | Serge Roux | PS | Retraité, ancien premier adjoint |
Les données manquantes sont à compléter. |
Saint-Gence fait partie de la communauté de communes de Limoges Métropole. De plus, Veyrac, Peyrihac, et Saint-Gence sont trois communes sœurs, ce qui signifie qu'elles partagent de nombreuses tâches[Lesquelles ?] ensemble.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 2 170 habitants[Note 9], en augmentation de 4,98 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
868 | 874 | 835 | 980 | 945 | 971 | 1 000 | 1 009 | 1 069 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 031 | 995 | 996 | 1 037 | 1 074 | 1 053 | 1 052 | 1 030 | 1 083 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 066 | 1 076 | 1 020 | 942 | 871 | 868 | 837 | 814 | 733 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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700 | 617 | 704 | 1 071 | 1 311 | 1 489 | 1 846 | 1 948 | 2 067 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 154 | 2 170 | - | - | - | - | - | - | - |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[31]. De plus, l'espace vert situé en centre-ville accueille de nombreux habitants. Saint-Gence bénéficie en effet d’une situation privilégiée, de par la proximité de la campagne environnante.
Peuvent être pratiqués à Saint-Gence :
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