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Saint-Denis-des-Murs (Sent Deunis en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Denis-des-Murs

Pignons sud de l'église.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes de Noblat
Maire
Mandat
Guy Touzet
2020-2026
Code postal 87400
Code commune 87142
Démographie
Population
municipale
541 hab. (2019 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 09″ nord, 1° 32′ 43″ est
Altitude Min. 269 m
Max. 478 m
Superficie 23,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Léonard-de-Noblat
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Denis-des-Murs
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Saint-Denis-des-Murs
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Denis-des-Murs
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Denis-des-Murs

    Géographie


    Situation de la commune de Saint-Denis-des-Murs en Haute-Vienne.
    Situation de la commune de Saint-Denis-des-Murs en Haute-Vienne.

    Situation


    La commune est située dans le sud-est de la Haute-Vienne, à environ 20 km à l'est de Limoges. Son territoire touche les deux rives de la Vienne qui la traverse au Nord. Elle est aussi délimitée en partie, jusqu'aux points de confluence avec la Vienne, par la Combade, à l'Est, et la Maulde, au Nord.

    Communes limitrophes de Saint-Denis-des-Murs[1]
    Eybouleuf Saint-Léonard-de-Noblat Champnétery
    La Geneytouse Bujaleuf
    Saint-Paul Saint-Bonnet-Briance Masléon,
    Roziers-Saint-Georges

    Géologie et relief


    Le sol de la commune se compose de roches datant de la formation du Massif central, dans les deux dernières périodes du Paléozoïque (ou Ere primaire) le Carbonifère et le Permien, soit il y a de 358 à 253 millions d'années. Cette période est celle de la collision des continents, qui vont former le super-continent Pangée.

    Du point de vue du relief, la commune est divisée en deux parties par la Vienne. Au Nord, sur environ 20 % de son territoire, se trouve un plateau boisé, large d'environ 400 m sur environ 4 km de long, qui surplombe d'environ 80 m les vallées de la Vienne au Sud, et de la Maulde au Nord. Le reste de la commune se compose d’un vaste plateau vallonné, composé de champs et de pâtures. Son point culminant, qui est aussi celui de la commune, est à + 478 m au Tuquet au sud de la commune. Ce plateau s'incline vers les cours d'eau qui bordent la commune : la Vienne (dont le point le plus bas de son parcours + 269 m, est aussi celui de la commune), son affluent, la Combade, et l'affluent de cette rivière, le ruisseau de la Planche Suge.


    Hydrographie


    Les données sur les débits sont issues de la banque Hydro, qui regroupe les données de 3500 stations de mesures (dont 2400 en service) sur toute la France.

    La Vienne sert d'abord de limite avec la commune voisine, Masléon, sur 2,4 km au Sud-Est. Arrivée à son point de confluence avec la Combade, elle commence à traverser la commune sur 3 km puis forme la limite avec la commune de Saint-Léonard-de-Noblat sur 500 ml. La partie basse de cette dernière partie de son parcours, à environ + 269 m, est le point le plus bas de la commune. Sur l'intégralité de ce parcours elle perd environ 10 m d'altitude (soit une pente moyenne d'environ 0,17 %).

    La commune est bordée aussi par deux affluents de la Vienne. D'abord la Combade qui la borde sur les 3,5 derniers kilomètres de son parcours, à l'Est. De son point de confluence avec le ruisseau de la "Planche Suge", sa pente moyenne est d'environ 0,48 %. Le ruisseau de la "Planche Suge", long de 4 km, prend sa source au Sud-Est de la commune et la borde, dans la partie basse de son cours. Le débit moyen de la Combade, 3,7 m3/s à son point de confluence avec la Vienne représente environ 53 % du débit de celle -ci.

    Un autre affluent de la Vienne borde la commune, "la Maulde", sur 6 km au Nord, jusqu'à son point de confluence avec la Vienne. Cette portion finale accueille les deux derniers des huit barrages hydroélectriques situés sur son parcours. l'avant-dernier, celui de "Villejoubert", crée un lac de retenue de 3,7 km de long, jusqu'au pied du barrage précédent, celui de "Langleret". Le dernier barrage, situé à environ 900 m en amont du point de confluence avec la Vienne, est le barrage de "l'Artige". Il donne également naissance à un lac de retenue de 3,9 km de long, jusqu'au barrage de "Villejoubert". Le débit moyen de la Maulde à son point de confluence avec la Vienne, m3/s, représente environ 65 % du débit de celle-ci.


    Voies de communication et transports



    Voies routière

    En plus de ces départementales, Saint-Denis-des-Murs dispose de plusieurs routes et chemins vicinaux.


    Voies ferroviaires

    La commune est traversée par la ligne du Palais à Eygurande-Merlines, permettant la jonction de Limoges à Saint-Léonard-de-Noblat, Eymoutiers et, en Corrèze, Meymac, Ussel, et accueille une gare de pleine ligne qui porte son nom. La gare importante la plus proche est celle de Gare de Limoges-Bénédictins distante de 31 km.


    Transports aériens

    L’aéroport le plus proche est celui de Aéroport de Limoges-Bellegarde à 29 km à vol d'oiseau à l'Ouest - Nord-Ouest.


    Risques naturels et technologiques


    La majeure partie des données reprises ici sont issues de la page Internet « Prévention des risques, mines et carrières » de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement du Limousin[2] et du Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) consultable sur le site de la préfecture de la Haute-Vienne[3]. Ne sont traités ici que les risques touchant Saint-Denis-des-Murs.


    Risques naturels



    Risques technologiques



    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 117 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Léonard-de-Noblat », sur la commune de Saint-Léonard-de-Noblat, mise en service en 1997[17] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 092,7 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 24 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[21] à 11,4 °C pour 1981-2010[22], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[23].


    Urbanisme



    Typologie


    Saint-Denis-des-Murs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[27],[28].

    En 2009, les 315 logements qui existaient dans la commune se partageait entre 68,6 % de résidences principales, 19,7 de résidences secondaires (y compris les logements occasionnels) et 11,7 % de logements vacants. La part des ménages propriétaires de leur résidence principale en 2009 était de 80,6 %.

    Pour l'eau potable, la commune exploite et gère intégralement l'eau qu'elle délivre à ses habitants. Cela lui permet de vendre son eau, de bonne qualité, à un prix bas.


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,2 %), forêts (29,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), eaux continentales[Note 8] (1,5 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Toponymie


    La commune doit son nom à saint Denis, Dionysii, le premier évêque de Paris et les Murs font référence aux Murus gallicus de l'oppidum de Villejoubert (voir section Histoire).


    Histoire



    De la Préhistoire au Moyen Âge


    Le territoire de la commune de Saint-Denis-des-Murs a été habité dès la Préhistoire. En témoigne l'existence d'un dolmen situé entre le village de la Valade et la D 979, qui fut fortement détérioré en 1862 et complètement détruit en 1902[30].

    La majeure partie des données qui suivent, sur l'oppidum de Villejoubert, sont issues du livre de Jean-François Julien La Haute-Vienne secrète[31].

    Plan de l'oppidum de Villejoubert[32]
    Plan de l'oppidum de Villejoubert[32]

    Les Celtes sont arrivés en Limousin, vers le Ve siècle av. J.-C. Leur centre principal, véritable capitale économique et politique du peuple gaulois des Lémovices est localisé à l'oppidum de Villejoubert, le plus grand de Gaule. Celui-ci se développe sur un éperon barré situé entre les cours de la Vienne et de la Maulde sur une bande d'environ 400 mètres de large sur km de long[33]. Cet oppidum est le huitième d'Europe et le premier de Gaule par sa taille. L'on n'a retrouvé malheureusement que peu de traces archéologiques. Parmi ces traces, quelques éléments défensifs - dénommés en latin, murus gallicus (murs gaulois) - sur les plus fortes pentes[33]. C'est là l'origine d'une partie du nom de la commune.

    En 52 av. J.-C., Jules César fait la conquête de la Gaule. Les Romains déplacent la capitale lémovice sur le site de la ville d’Augustoritum, qu’ils ont créé en 10 av. J.-C., la future ville de Limoges. Ils peuvent ainsi plus facilement contrôler les Gaulois. Cela provoque le déclin rapide de l'oppidum qui tombe dans l'oubli. Ce n'est qu'en 1821, que Charles-Nicolas Allou, ingénieur des Mines à Limoges, le fait redécouvrir en signalant son existence dans un de ses ouvrages : Description des monuments des différents âges, observés dans le département de la Haute-Vienne. Ce n'est qu'en 1987, lors de travaux autour de l'ancien hôpital de Limoges qu'est découvert une assiette donnant le véritable nom de cet oppidum, Duroticum (le Fort des hommes ou de la paix).


    Du Moyen-âge à la Révolution française


    Au milieu du XIe siècle, la paroisse de Saint-Denis-des-Murs, est rattachée à l’archiprêtré de Saint-Paul, une division, administrative, du diocèse de Limoges qui vient d’être créée.


    Le pont de Râteau et le bois flotté

    Plan des restes du pont du Râteau en violet 1/3/4.
    Plan des restes du pont du Râteau en violet 1/3/4.

    Au Moyen Âge, un pont est construit à la confluence de la Vienne et de la Combade, le pont du Râteau[34]. Ce pont, qui a donné son nom au village voisin du Râteau (Masléon) et du Pont du Râteau (Saint-Denis-des-Murs), traversait la Vienne et la Combade, par un passage sur piliers dans l'actuelle commune de Masléon. Ce pont n'existait déjà plus en 1824, année de réalisation du plan du cadastre de Saint-Denis des Murs[35] (le plus ancien des deux communes concernées). Aujourd'hui, certains vestiges du pont sont encore plus ou moins visibles :

    Le chemin vers le bourg de Saint-Denis-des-Murs était différent du trajet actuel et les divers bâtiments et les deux ponts représentés sur le plan n'existaient pas encore.

    Le mot râteau, qui vient de l’occitan « rasteu » (grille d’étang), est lié à la pratique du bois flotté ou flottage du bois[36]. Cette pratique avait lieu de l'automne au printemps, avec une coupure au plus fort de l'hiver. Elle est attestée depuis la fin du XIe siècle, mais n’a pris son essor qu’à partir du XVIIIe siècle et a cessé avec le début de la mécanisation des transports à la fin du XIXe siècle. Elle consistait à couper du bois dans les forêts de la Montagne limousine, à le débiter selon la demande des clients, et, après un an de séchage pour faciliter sa flottaison, à le faire transiter par les rivières, notamment la Vienne et la Combade, jusqu'à leurs destinataires dont ils portaient la marque. Il existait 3 types de bois, le bois pour bâtir (des arbres entiers à destination de Limoges principalement), le bois fendu (pour les tonneliers des zones viticoles en aval de Limoges) et le bois à brûler (des mauvais bois ou de reste des autres types de bois) qui constituait la majeure partie du bois flotté. Le « râteau » est une installation provisoire en bois qui avait pour but d’aider à stopper le bois venant de la Combade et de le stocker le temps de laisser passer celui sur la Vienne.

    En 1780, est réalisé un nouveau tracé de la portion de la route Limoges - Eymoutiers, entre le village du Chatenet et le bourg de Masléon[37], le but principal du projet étant d'adoucir la pente de la remontée vers ce bourg. L'ouvrage d'art principal de cet ensemble est un pont sur la Combade, qui existe toujours, situé à environ 100 m en aval du gué qui la traversait alors au Moulin de Masléon.


    De la fin du XVIIIe siècle à aujourd'hui


    Dès le début de la Révolution française, commencent les discussions qui conduiront à un nouveau découpage de la France, découpage qui entre en vigueur le 4 mars 1790. Saint-Denis-des-Murs intègre la Haute-Vienne, le district de Saint-Léonard-de-Noblat et le canton de Saint-Léonard-de-Noblat.

    Dans la première moitié du XIXe siècle, un pont sur la Vienne est édifié à quelques mètres en aval du point de confluence de la Vienne et de la Combade au Pont du Rateau. En 1864, toujours dans le but principal d'adoucir la pente de la route entre Limoges et Eymoutiers côté Masléon, un nouveau trajet est décidé[34]. L'ouvrage d'art principal de l'ensemble est un nouveau pont, situé à environ 250 mètres en aval de celui de 1780. Ce nouveau pont, par sa hauteur d'environ 26 mètres, diminue d'environ 16 m la dénivellation à compenser. Le nouveau trajet rallonge légèrement la distance entre les deux extrémités de la zone concernée. Les travaux connurent de nombreux problèmes, dont le plus important est l'écroulement du pont, presque fini, le 15 mars 1865. La reconstruction du pont est décidée et il est ouvert au public en 1868. Il connaîtra par la suite d'autres problèmes.

    En 1874, le conseil général de la Haute-Vienne, lors de ses délibérations, fait une étude détaillée du projet de voie de chemin de fer entre Limoges et Eymoutiers[38]. Cette ligne fait aujourd'hui partie de la ligne du Palais à Eygurande-Merlines, Elle suit d'abord la vallée de la Vienne, qui, au niveau de Masléon, devient encaissée. Se présente alors la possibilité de poursuivre par la Vienne, de la quitter à environ 3 km en aval de Masléon pour remonter la Maulde et passer par Bujaleuf ou, à Masléon, de remonter la Combade pour passer par Châteauneuf-la-Forêt. À la fin 1875, cette voie est déclarée d'utilité publique. Elle est inaugurée exactement cinq ans après, le 31 décembre 1880, avec le trajet suivant la Vienne et une gare de Saint-Denis-des-Murs.

    En 1887, sept ans après l'ouverture de la ligne, un second pont, sur la Combade, est construit à quelques mètres de la fin de son cours[39]. Il permet la jonction entre Masléon et la gare.

    Le 9 juin 1944, le pont sur la Combade ouvert en 1868 fait partie des ouvrages d'arts détruits par la Résistance pour ralentir la remontée de la division Waffen SS Das Reich[34]. Le pont du Râteau subira le même sort. La destruction du pont de 1868, conduit, le lendemain 10 juin la division Das Reich à faire huit prisonniers en représailles à Masléon dont 6 vont mourir en déportation (l'un d'eux, Joseph Nicot, natif de Saint-Denis-des-Murs, est décédé le 14 mars 1945 à Dachau). Les deux ponts seront reconstruits après la guerre.

    Dans les années 1970, la D 979 fait l'objet d'une première série de travaux à l'Ouest du Chatenet puis, en 1986, d'une seconde série, à l'Est, qui ont pour objets de rectifier son tracé, et qui aboutissent à son trajet actuel.

    Le 14 septembre 2000, un arrêté préfectoral autorise la production d'électricité à l'ancienne usine Huillards au village de L'Usine, dans une boucle de la Vienne[40].

    En 2015, la commune intégrera le nouveau canton de Saint-Léonard-de-Noblat avec les mêmes communes que l'actuel et 3 autres communes Aureil, Saint-Just-le-Martel et Saint-Priest-Taurion.


    Politique et administration


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1929 1934 Léonard De Michel    
    1934 1940 Jean Roux    
    1940 1944 Jean Dufour    
    1944 1945 Léonard Habeillon    
    1945 1971 Léon Castenot    
    1971 1983 Armand Bonnet PS  
    1983 1989 Sylvie Bourandy    
    1989 2001 Albert Maumot    
    mars 2001 2020 Bernard Poussin    
    2020 En cours Guy Touzet    

    Jumelage


    La commune de Saint-Denis-des-Murs et celles d’Eybouleuf, La Geneytouse et Royères, réunies au sein de l’association de jumelage « Noblat Aigues vives », ont signé, le 14 août 2014, un serment de jumelage avec Sant'Agata sul Santerno une commune italienne d’Émilie-Romagne.


    Population et société



    Démographie 


    La commune, avec ses hameaux, a dépassé, une première fois, les 1000 habitants (1039 exactement), en 1851. S’ensuit une période de stagnation sous la barre de 1000 habitants. Saint-Denis-des-Murs la repasse en 1886 et atteint son maximum de population, 1202 habitants, en 1906. En 1999, elle atteint son minimum de population, avec 449 habitants, soit une perte de 62,65 % de population en 93 ans. La commune a regagné 75 habitants en douze ans, grâce surtout aux nombreuses nouvelles maisons bâties, atteignant 524 habitants en 2011, revenant ainsi à une population proche de celle de 1982 qui était de 512 habitants.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

    En 2019, la commune comptait 541 habitants[Note 9], en augmentation de 2,27 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8628777949118819179309901 039
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9579079809189449661 0601 0791 118
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1901 2021 185978957894878867779
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    718635549512486449476476523
    2014 2019 - - - - - - -
    531541-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

     Enseignement


    L’école de Saint-Denis-des-Murs située à l'entrée Est du village a longtemps accueillie des élèves jusqu'au CM 2. Elle est aujourd'hui unie avec l'école de Masléon, dans un rassemblement pédagogique intercommunal (RPI). Les enfants des deux communes commencent leur scolarité à l’école de Saint-Denis-des-Murs, pour le cycle I et II. Ils la poursuivent à l'école de Masléon, qui accueille les élèves du cycle III. Les deux communes dispose de leur propre cantine, qui à Saint-Denis est géré par les parents d'élèves. Pour la suite de leur scolarité, les élèves de Saint-Denis-des-Murs doivent aller au collège de Saint-Léonard-de-Noblat et ceux de Masléon à celui de Châteauneuf-la-Forêt[45]. La commune de Saint-Denis-des-Murs dispose d'une garderie.


     Manifestations culturelles et festivités



    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Le village du "Chatenet" est le véritable « centre » de la commune. Il accueille en effet la majeure partie des équipements de la commune, la salle des fêtes, le terrain de sport, et accueillait, avant le remplacement, dans les années 2000, de l'unique bureau de poste qui est maintenant situé dans le bâtiment de la mairie.

    La commune accueille notamment divers bâtiments et objets inscrits ou classés aux Monuments Historiques (MH) :


    Équipements culturels


    La commune accueille une bibliothèque[51] qui est au rez-de-chaussée de la mairie. Elle donne accès à près de 2 400 livres (principalement des livres pour adultes mais aussi pour les jeunes). Ils sont prêtés gracieusement et pour une période convenant à chaque emprunteur. Tous les ans, la mairie achète quelques livres et trois fois par an, le bibliobus passe renouveler certains livres prêtés par la bibliothèque départementale de prêt de Limoges (actuellement 200 livres sont prêtés par cet organisme).


    Personnalités liées à la commune


    Claude-Henri Gorceix, né le 19 octobre 1842 et décédé en 1919. Après ses études à l'École normale supérieure, il fut envoyé en mission scientifique à l'École française d'Athènes alors qu'il menait des études sur le volcanisme. En 1874, il arrivait à Rio de Janeiro au Brésil et en 1875, fondait Escola de Minas de Ouro Preto (l'École des Mines d'Ouro Preto). Un monument est dédié à sa mémoire au village.


    Pour approfondir



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[14].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références


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    На других языках


    [de] Saint-Denis-des-Murs

    Saint-Denis-des-Murs ist eine Gemeinde in Frankreich. Sie gehört zur Region Nouvelle-Aquitaine, zum Département Haute-Vienne, zum Arrondissement Limoges und zum Kanton Saint-Léonard-de-Noblat.

    [en] Saint-Denis-des-Murs

    Saint-Denis-des-Murs (French pronunciation: ​[sɛ̃ dəni de myʁ]; Occitan: Sent Deunis) is a commune in the Haute-Vienne department in the Nouvelle-Aquitaine region in west-central France. It is situated in the Limousin region (now part of the Nouvelle-Aquitaine region), in the southern-centre of France at 24 kilometres from Limoges, the department capital (general information: Saint-Denis-Des-Murs is 347 kilometres from Paris).

    [es] Saint-Denis-des-Murs

    Saint-Denis-des-Murs (en occitano Sent Deunis[3]) es una población y comuna francesa, situada en la región de Lemosín, departamento de Alto Vienne, en el distrito de Limoges y cantón de Saint-Léonard-de-Noblat.
    - [fr] Saint-Denis-des-Murs



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