Saint-Clair est une commune française, située dans l'ouest du département du Lot, en région Occitanie.
Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Clair.
Saint-Clair
Vue nocturne de la place Principale.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Lot
Arrondissement
Gourdon
Intercommunalité
Communauté de communes Quercy-Bouriane
Maire Mandat
André Manie 2020-2026
Code postal
46300
Code commune
46259
Démographie
Gentilé
Saint-Clairois ou Saint-Clartins
Population municipale
141 hab. (2019 )
Densité
13 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 42′ 02″ nord, 1° 24′ 43″ est
Altitude
342 m Min. 167 m Max. 365 m
Superficie
11 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Gourdon (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Gourdon
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Clair
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Clair
Géolocalisation sur la carte: Lot
Saint-Clair
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Saint-Clair
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Bléou, le ruisseau de Saint-Clair. Elle est incluse dans le bassin de la Dordogne.
Saint-Clair est une commune rurale qui compte 141 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 558 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon. Ses habitants sont appelés les Saint-Clairois ou Saint-Clairoises.
Géographie
Localisation
Commune située dans le Quercy, sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, entre Gourdon et Cahors.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Gourdon», sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,4°C pour la période 1971-2000[9], à 12,7°C pour 1981-2010[10], puis à 13,1°C pour 1991-2020[11].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[14],[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Clair est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[I 1],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,4% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (54,4%), zones agricoles hétérogènes (26,8%), prairies (11,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7%), terres arables (0,1%)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Clair est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bléou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996 et 1999[22],[19].
Saint-Clair est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif Ouest. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Clair.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[24]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,7% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 102 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 101 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99%, à comparer aux 72% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Toponymie
Le toponyme Saint-Clair est basé sur l'hagiotoponyme chrétien Clair de Nantes (Clarus): premier évêque de Nantes vers la fin du IIIesiècle[28].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Belle-Rivière[29].
Ses habitants sont appelés les Saint-Clairois ou les Saint-Clartins[30].
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Début de la liste des maires (de 1790 à 1947)
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1800
Jean Lamouroux
1800
1804
Jean-Baptiste Glandin
1804
1807
Jean Grangié
1807
1830
Jean-Baptiste Glandin
1830
1837
Antoine Glandin
1837
1843
Firmin Glandin
1843
1847
Baptiste Glandin
1847
1848
Frédéric Lamouroux
1848
1886
Jean-Baptiste Glandin
1886
1892
Jean Baldy
1892
1904
Armand Rouquayrol
1904
1919
Ludovic Brunet
1919
1924
Félix Philippe Lagarde
1924
1925
Paul Grangié
1925
1933
Adrien Laurié
1933
1944
Fernand Lagarde
1944
1944
Jean Jauvion
1944
1945
Gilbert Cassan
1945
1945
Fernand Lagarde
1945
1946
Roger Carbonnel
1946
1947
Jean Laurie
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947
avril 1953
Jean-Baptiste Roubert
avril 1953
juin 1995
Fernand Manié
MRG
juin 1995
En cours
André Manié
PRG
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 141 habitants[Note 6], en diminution de 5,37% par rapport à 2013 (Lot: +0,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
505
273
339
546
535
531
508
558
555
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
543
549
535
505
507
435
413
388
431
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
411
418
411
330
281
239
221
220
210
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
206
189
145
133
119
132
148
153
149
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
142
141
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[33].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 76 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3% d'actifs (67,1% ayant un emploi et 9,2% de chômeurs) et 23,7% d'inactifs[Note 7],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gourdon, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 7]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 51 en 2013 et 60 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 53, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,6%[I 8].
Sur ces 53 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 23% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 90,6% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9% les transports en commun, 5,7% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,9% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
12 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Clair au [I 11].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantées à Saint-Clair), contre 29,9% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans la «Bourianne», une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (23 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 101ha[36],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Au confluent de deux vallées, au centre de la place circulaire du cimetière, sur un piédestal de grès, les bras chargés par une bible, tourné vers le village, se dresse une statue de saint Clair à la robe rénovée par l'artiste Lakita (de son vrai nom Blandin). Sa mitre immaculée et dorée, inclinée vers sa crosse d’évêque, penché vers ses anciens pécheurs situés à sa gauche, il semble veiller au salut de ses ouailles.
Maison à colombage bois.
Le monument aux morts de la commune de Saint-Clair est l'œuvre du sculpteur lotois Hilarion Marrouch, la pyramide tronquée achetée par la commune lors de l'érection du monument a été complétée par un buste d'un défenseur de la patrie.
Église et maison à colombages.
Après la grande peste du Moyen Âge, le village a été repeuplé par des familles originaire du Massif central, des noms cités sur les archives de De Laumière mentionnent une dizaine de noms dont deux qui subsistent toujours: Laurié, Rougié, d'autres sont encore présent à la ville voisine de Gourdon.
Église Saint-Clair en partie d'époque romane qui a été remaniée en forme de croix au XIXesiècle.
Une pierre tombale au nom de la famille de Vallon (Famille liée à la famille Camy, de Vallon, Lartigault du Vigan lot) est présente dans la chapelle nord de l'église. La couverture de la partie ancienne est en lauzes. La voûte de la partie moderne s'est effondrée juste après la sortie des fidèles un dimanche. Les fonts baptismaux en marbre rouge sont pourvus d'une vasque en cuivre ornée d'un crapaud. Le bénitier décoré d'une vasque en cuivre ornée d'une salamandre est de style François 1er.
Des vestiges d'époque Renaissance subsistent dans plusieurs maisons dans la partie ancienne du village. Le village comportait quatre fours à pain dont deux contigus, deux existent encore. Les vestiges Renaissance recensés comportent des fenêtres murées, des linteaux retournés, des cheminées en pierres d'un seul linteau de plusieurs tonnes. Le XVIIIesiècle est riche en cheminées en noyer style Louis XV, des maisons ont été démolies pour enlever les cheminées dans une époque récente. Le village de Saint-Clair était couvert d'ardoise, preuve de la richesse de ses habitants (plantations de noyers au XVIIIesiècle).
Il subsiste deux maisons voisines à colombages bois dont en particulier l'ancien café construit selon le nombre d'or. Celui-ci possède un escalier à vis et une cheminée en noyer ornée des symboles des joueurs de cartes. Une cheminée style Louis XVI au décor en médaillons existe encore dans une autre maison.
Des documents récemment découverts dans une cheminée monumentale Renaissance située derrière une cheminée style Louis XV attestent la présence de la famille De Laumière en 1753 dans la maison à l'entrée du bourg propriété de la famille «Donovan».
Saint-Clair comporte plusieurs sources dans le village même qui sombrent dans l’oubli, l'adduction d'eau étant passée par là. Certaines jaillissaient sous forme de jets d'eau de plusieurs mètres lors des périodes de très fortes pluies.
Un moulin à eau est situé sur la rivière à proximité immédiate de l'ancien bourg.
On peut penser que des fortifications ont existé autour de ce village comme l'attestent les imposantes épaisseurs des murs de certaines maisons, tours de guet, maisons situées au périmètre du bourg. Dans l'église on remarque la pierre tombale de la famille de Vallon (XIIIesiècle), des documents ont été récemment découverts au nom de la famille de Laumière (1752).
Le Hammeau de La Rivière comporte une maison bourgeoise style Louis XIII,un pigeonnier de taille respectable. Il est mentionné dans les archives de la ville de Gourdon à une époque bien plus ancienne le nom du Capitaine La Rivière du Village de Saint-Clair.
Armoiries de Pechrigal. Le château de Pechrigal propriété de la famille Séguy sous la royauté est passé à la famille Périe et récemment aux familles Dreyfus, puis au chanteur Léo Ferré qui le surnommait Perdrigal.
Ce château, au bord de la ruine a été racheté et restauré par un Américain, John Manchec. C'est actuellement un «relais-château». Depuis Gourdon l'on peut voir cet édifice dégagé de la forêt. Les tours du Burlat de Lapeyre et les vestiges de Château Trompette, l'entourent.
Le village est entouré des collines de Mont Jouves (Mont Jupiter) et du Pech d'Eymarre (Famille ayant une implantation très ancienne dans la commune du Vigan). Il y a à flanc de colline sept sources-lavoirs qui alimentaient les hameaux environnants: Pechalard (La Cigale), La Falconie (Maison du fauconnier), La Rivière, Le Roc.
Lavoir aux Scalétous.
Le puits de la Misère est situé lui aussi à flanc de colline (Terre-Rouge); il était en cas de sécheresse intense le dernier point d'eau du village. A proximité immédiate d'un élevage de poules la source qui alimente la commune comporte, de plus, une fontaine publique dont la pompe a cessé de fonctionner.
Un travail à ferrer les bœufs existe encore, à proximité.
Un édifice aux colonnes imposantes en pierre blanche est la reproduction moderne de la halle de la ville de Martel.
Une mairie moderne est logée dans une ancienne grange restaurée.
L'ancien groupe scolaire «garçons-filles» est composé de deux bâtiments symétriques.
Des grottes et des vestiges préhistoriques existent sur la commune, Peire lévade…
Quatre dolmens et des menhirs, entre vingt et cinquante, recensés, perdus puis retrouvés[37].
Personnalités liées à la commune
Le chanteur Léo Ferré a vécu au château de Pechrigal.
Jean Lartigaut, par sa mère née Camy de Vallon au château du Vigan (Lot).
Christophe Loiseleur des Longchamps, Les fortifications médiévales dans le canton de Gourdon, Mémoire de Maîtrise. Université de Toulouse - Le Mirail, 1994.
Jean Lartigaut, "Les seigneurs de Pechrigal", Bulletin de la Société des Études du Lot, 1967, t.LXXXVIII, pp.112–116.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy: Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127p. (ISBN2-910540-16-2), p.121.
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