Saint-Clément est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Clément.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Allier.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Saint-Clément | |
Vue du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Allier |
Arrondissement | Vichy |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Vichy Communauté |
Maire Mandat |
Sandrine Mizoule-Morier 2020-2026 |
Code postal | 03250 |
Code commune | 03224 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Clémentois, Saint-Clémentoises [1] |
Population municipale |
288 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 03′ 46″ nord, 3° 42′ 19″ est |
Altitude | Min. 468 m Max. 904 m |
Superficie | 25,98 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Lapalisse |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est située au sud-est du département de l'Allier, dans la Montagne bourbonnaise. À vol d'oiseau, elle est à 3 km à l'est-sud-est du Mayet-de-Montagne[2], à 21,5 km au sud-sud-est de Lapalisse[3], à 22,7 km à l'est-sud-est de la sous-préfecture Vichy[4] et à 62,8 km au sud-sud-est du chef-lieu du département, Moulins[5].
Cinq communes sont limitrophes[6] :
Châtel-Montagne | ||
Le Mayet-de-Montagne | ![]() |
Saint-Nicolas-des-Biefs |
Ferrières-sur-Sichon | La Chabanne |
La commune s'étend sur 2 598 hectares ; son altitude varie entre 468 et 904 mètres[7].
Elle est traversée par la Besbre.
Le village est traversé par les routes départementales 120 (reliant Le Mayet-de-Montagne à Saint-Nicolas-des-Biefs) et 177 (en direction de La Chabanne et de la Loge des Gardes). À l'ouest, la D 7 dessert le hameau de la Maison Neuve[6].
Saint-Clément est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,4 %), prairies (31,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), terres arables (1,1 %), eaux continentales[Note 2] (0,3 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2012, la commune comptait 306 logements, contre 309 en 2007. Parmi ces logements, 51 % étaient des résidences principales, 38,9 % des résidences secondaires et 10,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,7 % des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 85,3 %, en hausse sensible par rapport à 2007 (80,3 %). Il n'existe aucun logement HLM loué vide[a 2].
L'ancienne communauté de communes de la Montagne bourbonnaise, dont Saint-Clément était membre, avait prescrit l'élaboration d'un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) en 2014. À la suite de la fusion de la communauté de communes avec la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier le , c'est Vichy Communauté qui poursuit les procédures de l'élaboration de ce document, approuvé en conseil communautaire le et exécutoire depuis le [14].
La commune est concernée par deux risques majeurs : feu de forêt et risque sismique (zone de sismicité de niveau 2). Elle n'a pas élaboré de DICRIM[15].
À l'origine, Saint-Clément s'appelait Saint-Clément-des-Monts puis des-Montagnes. De l'époque gauloise au Moyen Âge, on ne sait rien de son histoire locale. Le château de Beauchênes, dont il ne reste qu'une tour (à droite à l'entrée de Saint-Clément), fut construit par Geoffroy de Balzac en 1509. En 1521, il devient la propriété de Jean de Coulanges, qualifié de seigneur de Beauchênes. En 1620 apparaissent les Roy de Moulins, issus d'une grande famille des Flandres. Jean Roy, seigneur de Beauchêne, fut nommé conseiller d'État en 1662. En 1720, la propriété passe entre les mains de Brunet d'Évry, marquis de Lapalisse, seigneur de Chatelmontagne, de Saint-Clément et autres terres. Le , de passage à Saint-Clément, les troupes de Mandrin assassinèrent un meunier qui refusait de leur indiquer la maison où devaient se trouver les employés des fermes et de leur servir de guide. Mandrin fut pris en et exécuté le 26 du mois à Valence. En 1755, Joseph d'Évry fit construire à côté du vieux château une maison de plaisance. C'est vraisemblablement dans cette maison plus moderne et plus confortable qu'il donna l'hospitalité à Jean-Jacques Rousseau dont il était l'ami et dont il partageait peut-être les idées philosophiques. Vers 1850, le château est vendu au curé Blettery pour la somme de huit cents francs.
La commune porta, pendant la Révolution française, le nom de Montagne[16].
En 1849, la commune laisse son autonomie communale à son ancien hameau, la Chabanne.
Un barrage, d'une capacité de 1 200 000 m3 d'eau, a été construit entre 1929 et 1931. Il produit de l'électricité dans une usine située sur la commune de Châtel-Montagne[17],[SC 1].
Sur le plan administratif, Saint-Clément dépendait du district de Cusset en 1793 puis de l'arrondissement de Lapalisse (d'abord La Palisse) de 1801 à 1941 ; le chef-lieu d'arrondissement est déplacé à Vichy en 1941 ainsi que du canton du Mayet-de-Montagne (d'abord Mayet) de 1793[16] à mars 2015. À la suite du redécoupage cantonal de 2014, la commune est rattachée au canton de Lapalisse[18].
Sandrine Mizoule-Morier succède à Fernand Boffety à la mairie à la suite des élections municipales de 2020. Le conseil municipal, réuni en pour élire la maire, a désigné trois adjoints[19].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
[Note 3] | Fernand Boffety[20] | DVG | Retraité | |
En cours (au ) |
Sandrine Mizoule-Morier[19] | Assistante maternelle[19] |
Saint-Clément dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
L'école primaire de la commune fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal avec les communes de Saint-Nicolas-des-Biefs et de La Chabanne. Les élèves commencent leur scolarité dans la commune, jusqu'au CE1 ; ceux de CE2, CM1 et CM2 poursuivent à La Chabanne[SC 3].
Ils la poursuivent, hors dérogations à la carte scolaire, au collège du Mayet-de-Montagne[21] puis au lycée de Presles[22] de Cusset (ce dernier ayant été renommé lycée Albert-Londres).
Saint-Clément dépend de la cour d'appel de Riom, du tribunal de proximité de Vichy et des tribunaux judiciaire et de commerce de Cusset[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 288 habitants[Note 4], en diminution de 11,38 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 335 | 1 025 | 1 031 | 1 032 | 1 612 | 1 710 | 1 697 | 1 912 | 1 704 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 626 | 1 522 | 1 530 | 1 446 | 1 487 | 1 444 | 1 460 | 1 442 | 1 441 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 377 | 1 395 | 1 378 | 1 149 | 1 023 | 961 | 894 | 773 | 695 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
605 | 489 | 417 | 346 | 328 | 330 | 349 | 355 | 325 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
291 | 288 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,5 % la même année, alors qu'il est de 34,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 136 hommes pour 155 femmes, soit un taux de 53,26 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,05 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,9 |
11,0 | 75-89 ans | 12,9 |
27,2 | 60-74 ans | 27,1 |
26,5 | 45-59 ans | 23,9 |
12,5 | 30-44 ans | 12,9 |
14,7 | 15-29 ans | 8,4 |
7,4 | 0-14 ans | 12,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,7 |
9,8 | 75-89 ans | 13,4 |
20,6 | 60-74 ans | 21,4 |
21,2 | 45-59 ans | 20,1 |
15,9 | 30-44 ans | 15,2 |
15,5 | 15-29 ans | 12,9 |
16 | 0-14 ans | 14,3 |
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 20 492 €, ce qui plaçait Saint-Clément au 30 603e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[29].
En 2012, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 201 personnes, parmi lesquelles on comptait 65,8 % d'actifs dont 58,5 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs[a 3].
On comptait 43 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 120, l'indicateur de concentration d'emploi est de 35,6 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].
92 des 120 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 76,5 %) sont des salariés[a 5]. 30,4 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 6].
Au , Saint-Clément comptait neuf entreprises : deux dans l'industrie, deux dans la construction, quatre dans le commerce, les transports et les services divers et une dans le secteur administratif[a 7].
En outre, elle comptait onze établissements[a 8].
Au recensement agricole de 2010, la commune comptait 17 exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (26) et à 1988 (34)[30].
La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 789 hectares en 2010, dont 102 ha sont allouées aux terres labourables et 687 ha sont toujours en herbe[30].
La base permanente des équipements de 2014 recensait une boulangerie[31].
La commune possède également un bar-restaurant[SC 4],
Au , la commune comptait un camping, totalisant 40 emplacements[a 9].
Le naquit à Saint-Clément monseigneur Victor Martin[32]. Après avoir fréquenté l'école de Saint-Clément, il entra au petit séminaire du Réray puis au grand séminaire de Moulins. Ordonné prêtre en 1910, il fut nommé professeur d'histoire et de droit canonique au grand séminaire, et en 1919, après avoir brillamment soutenu sa thèse sur Le gallicanisme et la réforme catholique, il fut nommé maître de conférences à la faculté de théologie catholique de Strasbourg[33]. Pendant un séjour à Rome (1914-1919), il devint avocat au tribunal de la Rote. Élu doyen de la faculté catholique de Strasbourg en 1923, il créa et bâtit le collège universitaire des clercs étrangers[34]. En 1925, il est consacré Prélat de Sa Sainteté, ce qui lui valut le titre de Monseigneur. Il expira le mardi à Saint-Clément. La municipalité lui a rendu hommage en créant le la Place Monseigneur Victor Martin.
L'ermitage des Bruyères Pigerons est une petite maison où Jean d'Esparbès passe trois mois d'été. Jean d'Esparbès, enfant de Montmartre, est le fils de Georges d'Esparbès, fondateur du fameux « Chat Noir ». Jean d'Esparbès se tourne vers la peinture en 1914 et il devient très vite sociétaire du Salon d'Automne et du Salon des Indépendants. Plusieurs de ses œuvres ont été exposées au Luxembourg, à Strasbourg et New York. Certains de ses tableaux ont été acquis par l'État.[réf. souhaitée]
![]() |
Blason | Parti: au 1er d'azur semé de fleurs de lis d'or et à la bande de gueules, au 2e de sinople à l'ancre d'argent, sa gumène de gueules[35]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :