Saint-Ciers-du-Taillon est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (38,9%), forêts (25,8%), zones agricoles hétérogènes (25,5%), cultures permanentes (8,3%), zones urbanisées (1,6%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Ciers-du-Taillon est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Risques naturels
Saint-Ciers-du-Taillon est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire de la forêt de la Lande, un massif classé à risque dans le plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[10]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[11]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[10],[12],[13].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Ciers-du-Taillon.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 64,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 380 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 177 sont en en aléa moyen ou fort, soit 47%, à comparer aux 57% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010[8].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].
La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 3]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 4],[18],[19].
Toponymie
Le nom de Saint-Ciers provient de saint Cyr, martyr en Cilicie en 305. Son nom en latin Cyricus ou Quiricus est parfois orthographié Cirq ou Saint-Ciers comme ici dans la région[20].
Le nom de Taillon est celui du cours d'eau qui traverse la commune. Appelé «Talhons» au Moyen Âge, il devrait son nom à la présence de taillis le long de ses berges[réf.nécessaire].
Histoire
Article connexe: Histoire de la Charente-Maritime.
La paroisse de Saint-Cyr-de-Taillac appartenait, sous l'Ancien Régime, au comté de Cosnac.
Au XVIIIesiècle, la paroisse s'appelait Saint-Ciers-de-Cônac[21]
Administration
Article connexe: Administration de la Charente-Maritime.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1989
2001
Jacques Brochon
2001
en cours
Patrick Chérat
Retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Région
À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Démographie
Article connexe: Démographie de la Charente-Maritime.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2019, la commune comptait 559 habitants[Note 5], en augmentation de 0,18% par rapport à 2013 (Charente-Maritime: +2,83%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 422
1 349
1 360
1 501
1 378
1 380
1 316
1 390
1 338
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 372
1 308
1 288
1 252
1 256
1 188
1 128
1 043
1 001
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
968
896
885
870
877
791
777
731
695
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
685
727
634
576
569
524
508
503
532
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
549
559
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Une croix de chemin avec son socle datant de 1651 est inscrits aux Monuments Historiques par arrêté du .
L’église romane Saint-Cyriaque de Saint-Ciers-du-Taillon est un édifice imposant qui date du XIIesiècle. Saint-Cyriaque fut un martyr romain sous Maximilien. La cloche actuelle date de 1922. La précédente avait été coulée en 1833 et fut fêlée en 1918 par le carillonnement pour saluer l'Armistice. L'église est inscrite dans sa totalité aux Monuments Historiques par arrêté du .
La mairie de Saint-Ciers-du-Taillon.
La rue principale.
Le centre et le clocher de l'église.
Clocher de l'église gothique.
Personnalités liées à la commune
Pierre Étienne Vinet (1747 à Saint-Ciers-du-Taillon - 1826 à Sainte-Ramée) homme politique.
Marie d'Agon de la Contrie (1848 - 1908), femme de lettres, auteure de littérature pour la jeunesse, a vécu à Saint-Ciers-du-Taillon de 1882 à 1886.
Richard Brunot (1883-1958), administrateur colonial, haut-commissaire de la République, gouverneur général et inspecteur général des colonies et sénateur, est né à Saint-Ciers-du-Taillon.
Voir aussi
Liste des communes de la Charente-Maritime
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1reéd. 1963), 738p. (ISBN2-85023-076-6), p.590.
un site web personnel qui traite de l'Histoire de la commune et de ses habitants, ainsi que de sa transformation et son évolution dans le temps....http://saint-ciers-du-taillon.e-monsite.com/
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