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Saint-Bresson
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Saint-Bresson
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Géographie
Petite bourgade de Haute-Saône située au pied des Vosges. Dans une vallée verdoyante, arrosée par le Raddon, cernée par les prémices d'une montagne plantées de conifères et de feuillus.
Son altitude varie de 379 m aux Maires d'Avaux à 710 m au Bambois, près des Peugueux (commune de La Longine), au-dessus d'un chalet forestier.
La commune dispose d'un habitat très dispersé et compte une trentaine de hameaux.
Outre le centre du village, les Maires d'Avaux, le Mont du Tronc, les Granges du Bois, les Prés Benons, Rovillers (Haut et Bas), la Corre, le Breuchot, les Mottots, les Chaudiney (Haut et Bas) et le Fahy sont les principaux hameaux habités.
Outre le ruisseau du Raddon, affluent du Breuchin, qui prend sa source sur le territoire communal à la Feigne Luret, près de la Lapoire[1], le ruisseau de la Rôge, affluent de la Lanterne, long de 21 km, prend également sa source à Saint-Bresson, non loin du Houssot.
Urbanisme
Typologie
Saint-Bresson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 41 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (48,4%), zones agricoles hétérogènes (29,9%), prairies (19,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3%), terres arables (1%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Des sommets (summus en latin) on plonge dans la brêche (bresson en celte); voilà la vallée de Summus Bresson qui par déformation linguistique deviendra alors SimBresson[réf.nécessaire]. Les habitants cherchant un saint patron pour leur village adoptèrent alors saint Brice et baptisèrent leur village Saint-Bresson[réf.nécessaire].
Histoire
Saint-Bresson, citée dès 1240, faisait alors partie de la terre abbatiale de Luxeuil. On y a exploité le plomb argentifère du XVesiècle au XVIIesiècle; puis au XIXesiècle, un granit de qualité exceptionnelle[9].
Économie
Secteur primaire
Une grande partie de l'économie du village tourne autour du secteur primaire et de la vente de produits de la ferme (dont des produits issus de l'agriculture biologique).
Les domaines d'activité suivants sont également représentés dans le village (liste non exhaustive, à compléter):
une boulangerie - café;
scierie - traitement du bois - exploitation forestière;
informatique;
maçonnerie;
fermetures de bâtiment - vérandas.
De plus, le territoire de Saint-Bresson fait partie de l'aire de production du kirsch de Fougerolles, AOC depuis le .
Carte départementale représentant en rouge la Communauté de communes du Pays de Luxeuil.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
La commune fait d'abord partie de la communauté de communes des mille étangs (CCME) créée fin 2002.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), la commune rejoint la communauté de communes du Pays de Luxeuil (CCPLx) le [12].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 430 habitants[Note 3], en diminution de 9,47% par rapport à 2013 (Haute-Saône: −1,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 912
1 864
1 940
2 045
2 431
2 161
2 167
2 157
2 208
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 981
1 920
1 957
1 871
1 807
1 712
1 601
1 553
1 436
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 392
1 434
1 339
1 187
1 159
1 120
1 092
1 005
1 010
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
775
703
601
523
451
408
433
466
438
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
430
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
La foire agricole de Saint-Bresson, réminiscence d'une foire médiévale, dont la 35eédition a eu lieu en , attire chaque année des milliers de visiteurs[20].
Le rallye pédestre du comité des fêtes de Saint-Bresson, dont la 40eédition a eu lieu le [21].
Portes ouvertes au jardin floral, aménagé dans l'ancien presbytère, dont la 12eédition a eu lieu en [22].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Brice.Chapelle Saint-BriceChalot de Saint-Bresson.
L'église Saint-Brice a été reconstruite au XVIIIesiècle. Représentative de l'église-halle, cette église, précédée d'un clocher-porche coiffé d'une toiture à l'impériale, se compose d'une nef à trois vaisseaux de cinq travées séparée par une double rangée de colonnes, d'un chœur d'une travée fermé par une abside demi-circulaire, le tout couvert de voûtes d'arêtes avec arcs-doubleaux retombant sur des colonnes et demi-colonnes d'ordre toscan.
La chapelle Saint-Brice, de style néogothique, date du XIXesiècle. Il existait, à Saint-Bresson, une très ancienne chapelle dédiée à saint Brice. Lors d’une épidémie de choléra, le curé Cardot a fait vœu à saint-Brice de réparer la chapelle si le choléra ne revenait pas. Les travaux ont été terminés en mars 1856.
La chapelle de Pierrot d'Toto, qui date de la fin du XIXesiècle et édifiée par Pierre Grosgean au Granges du Bois. Elle est dédiée à la Vierge pour la remercier de la naissance de sa fille Marie-Joseph en 1866, après avoir perdu de nombreux enfants en bas âge. Pierre était le fils d'un dénommé Toto d'où Pierrot d'Toto[23].
Les chalots: « le chalot est une dépendance de la ferme. Cette annexe est utilisée comme grenier pour la conservation du grain, de l'alcool, de la nourriture et des trésors de la famille. C'est une construction réalisée tout en bois. Sa structure en chêne est assemblée par tenons et mortaises, que l'on remplit par d'épaisses planches en sapin, ce qui permet à la construction d'être complètement démontable. La couverture de la caisse est composée d'une charpente en chêne recouverte de laves en grès[24].» Au hameau de La Corbière, un chalot porte la date de 1666[25].
Moulin Galmiche, au lieu-dit les Prés Benons. Petit moulin paysan typique de la région (du début du XIXesiècle), encore en place[26].
Ancienne usine des Maires d'Avaux (papeterie, filature, fabrication de casseroles): une papeterie est attestée avant 1726. Reconstruite et agrandie vers 1770, elle est louée en 1779 à Pierre-Benoît Desgranges[27]. La papeterie est achetée à la Révolution française par la famille Desgranges. La moitié de la production, destinée à l'imprimerie, était acheminée à Paris (principal fournisseur du journal officiel Le Moniteur). Une seconde papeterie est établie en 1826 dans la commune voisine de Raddon-et-Chapendu, dans le moulin dit du Breuil. La société en nom collectif Desgranges est créée en 1837. La papeterie décline au milieu du XIXesiècle. Léopold et Charles Desgranges demandent, en mai 1860, l'autorisation de transformer leur établissement en filature de coton. Une vaste demeure patronale est construite dans la seconde moitié du XIXesiècle, elle est inaugurée en 1863. En 1898, la société en commandite prend pour nom Adrien Desgranges et Cie, avant d'être transformée en société anonyme en 1921 sous l'appellation Société des Ets Desgranges et Cie. À la fin des années 1930, l'entreprise mulhousienne dénommée Société Anonyme d'Industrie Cotonnière (anciens Ets Vaucher) devient majoritaire dans la société. La filature est modernisée après la Seconde Guerre mondiale. L'installation en 1961 de nouveaux continus à filer, de marque Comelor (entreprise de Fougerolles), n'empêche pas la fermeture du site en décembre de la même année. Les bâtiments sont achetés par la société allemande Battenfeld, utilisés quelques années, puis investis par une éphémère société de fabrication de casseroles. Finalement acquis par la société Kiener (de Lure), les bâtiments ont été progressivement démantelés pour certains, vendus et convertis en logements pour d'autres. La cheminée a été abattue au début des années 1970. Une vaste demeure, ayant servi de logement patronal du temps de la papeterie, a été détruite en 1995[28].
Anciennes mines de plomb argentifère de la Grande Forêt et Petite Forêt exploitées du XVesiècle au XVIIesiècle. Les anciennes mines servent aujourd'hui de refuge à une faune et une flore originales: chiroptères, salamandres, araignées, champignons. Une hutte et une fonderie ont été construites en 1574. Saint-Bresson devient, à cette époque, le centre vital de l'ensemble des mines de la seigneurie de Faucogney[29].
Ancien Etang de Plafin (15 ha): digue rompue par les habitants. Lors de sa vidange, ils craignaient les inondations jusqu'à 10 km en aval. Aujourd'hui, une tourbière s'y est installée. L'ancienne digue se devine encore. Panneau explicatif sur place, situé sur la Route des Chalots.
Circuits découvertes.
pédestres: circuit de Découverte[30], circuit de la Croix des danses[31], circuit de Béviau[32].
VTT: circuit des Grandes fontaines[33], circuit Les Peugueux[34].
Personnalités liées à la commune
Vitrail de l'église de Frenchtown en Pennsylvanie, offert par Claude Galmiche.
Christian Décamps, leader du groupe Ange, y possède une maison.
Félix Desgranges, né en 1860 à Paris et mort à Saint-Bresson en 1942 (aux Maires-d'Avaux), artiste peintre, fut élève du peintre Gérôme de Vesoul, ami du peintre René-Xavier Prinet.
Nicolas Galmiche, né à Saint-Bresson en 1785 et mort en Pennsylvanie en 1851. Premier de la lignée des Galmish de Pennsylvanie dont Claude dit Alonzo[35].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Michel de la Torre, Haute-Saône, le guide complet de ses 546 communes, Deslogis-Lacoste, 1991 (ISBN2-7399-5070-5).
«Décès du maire de Saint-Bresson», L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne)«Après des études à Épinal, il avait embrassé la carrière de commercial en produits alimentaires pour bétail et à ce titre avait sillonné toutes les routes du sud du département, nouant de solides relations dans le monde agricole. Il avait rapidement saisi l’opportunité qu’offrait l’ouverture des pays de l’Est et, en tant que chef d’entreprise, avait créé des sociétés de négoce en Tchéquie, Pologne et Hongrie. Malgré cet éloignement, il était resté très attaché à son village et avait participé à la renaissance du comité des fêtes local et, en tant que président de l’association, il avait contribué à créer la foire agricole et à construire la salle des fêtes. Il avait confirmé son attachement en étant élu en mars 1977, comme premier adjoint, avant de prendre le fauteuil de maire en juin 1998 et être renouvelé à deux reprises».
«André Dirand élu maire de Saint-Bresson», L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne).
«Rendez-vous avec le monde agricole», L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne)«Le grand rendez-vous d’automne dans ce nord Franche-Comté passe par la foire agricole de Saint-Bresson qui fêtera son 35eanniversaire. Cette vitrine du monde agricole avec ses élevages, son machinisme, ses productions locales, attirent chaque année des milliers de visiteur».
«40erallye pédestre à Saint-Bresson», L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
«Saint-Bresson: un jardin à portes ouvertes», L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
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