Saint-Benoît-la-Forêt est une commune française du département d'Indre-et-Loire située au nord-est de Chinon, en région Centre-Val de Loire.
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Saint-Benoît-la-Forêt | |
Le logis abbatial de l'ancienne abbaye de Turpenay. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Chinon |
Intercommunalité | Communauté de communes Chinon, Vienne et Loire |
Maire Mandat |
Didier Guilbault 2020-2026 |
Code postal | 37500 |
Code commune | 37210 |
Démographie | |
Gentilé | Bénédictains |
Population municipale |
849 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 13′ 18″ nord, 0° 19′ 23″ est |
Altitude | Min. 50 m Max. 119 m |
Superficie | 35,25 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chinon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chinon |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintbenoitlaforet.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont les Bénédictains[1].
Saint-Benoît, situé à quarante kilomètres au sud-ouest de Tours, forme une clairière dans la forêt de Chinon, en bordure des landes du Ruchard.
La commune dispose également d'une zone d'activité (dans l'ancien camp américain) et un pôle hospitalier situé en limite de la ville de Chinon.
Huismes | Rigny-Ussé | |
![]() |
Rivarennes | |
Chinon | Cravant-les-Coteaux |
Saint-Benoît-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), terres arables (4,9 %), prairies (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), cultures permanentes (0,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le territoire de la commune de Saint-Benoît-la-Forêt est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, la rupture d'un barrage et le risque nucléaire[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 76,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 314 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 225 sont en en aléa moyen ou fort, soit 72 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[12].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[9].
Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[13].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de 5 km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[14].
Parochia Sancti Benedicti de Morte (paroisse de Saint-Benoît de la Mort) se trouve dans les documents en 1290 et 1298, en raison du trépas d'un fief en 1146[15].
Lorsque le roi Louis XI visita cette commune en , elle s’appelait encore Saint-Benoît-du-Lac-Mort[16]. En effet, la commune était située à 150 m au nord du ruisseau du Lac-Mort[17].
Au cours de la Révolution française, la commune devint Benoît-le-Bois puis à nouveau Saint-Benoît. Enfin, selon un arrêté préfectoral, l’appellation redevint Saint-Benoît-la-Forêt en 1936.
Dans les années 60, la fabrique de meubles Doubinski a employé jusqu'à 800 personnes à Saint-Benoit et Saint Pierre des Corps[18]. C'est maintenant le siège social de la société Clen, leader français du classement. Créée en 2002, elle emploie 200 personnes et en 2018, elle a acheté la société Novaclass[19].
Le groupe Ensarguet, également fabricant de meubles employait, en 2004, 150 personnes. Fragilisé par la défaillance de son principal client la Camif, l'entreprise été mise en liquidation en 2017[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | Mars 2001 | Jacques Balavoine | ||
mars 2001 | mars 2008 | François Forget | ||
mars 2008 | En cours | Didier Guilbault | DVD | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 849 habitants[Note 3], en diminution de 2,75 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
482 | 490 | 581 | 535 | 534 | 537 | 577 | 552 | 555 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
518 | 520 | 488 | 483 | 467 | 473 | 466 | 425 | 449 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
454 | 503 | 455 | 374 | 360 | 322 | 285 | 326 | 370 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
376 | 334 | 1 335 | 1 177 | 946 | 766 | 801 | 805 | 862 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
858 | 849 | - | - | - | - | - | - | - |
Saint-Benoît-la-Forêt se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.
L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.
Fondée en 1127 par Foulques le Jeune, comte d'Anjou, une partie de ses bâtiments date du XVe siècle, une autre du XVIIe siècle[25],[26].
François Rabelais la cite sous le nom d'abbaye de Thélème, Honoré de Balzac la mentionne sous le nom d'abbaye de Turpenay dans : Les Bons propos des religieuses de Poissy (Les bons propos des religieuses de Poissy), et dans Sur le moyne Amador qui fut un glorieux abbé de Turpenay, deux de ses Cent contes drolatiques.
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