Saint-Avit [sɛ̃.t‿avit] est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
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Saint-Avit | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Mont-de-Marsan |
Intercommunalité | Le Marsan agglomération |
Maire Mandat |
Michel Garcia 2020-2026 |
Code postal | 40090 |
Code commune | 40250 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Avitois, Saint-Avitoises |
Population municipale |
694 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 56′ 32″ nord, 0° 26′ 39″ ouest |
Altitude | Min. 33 m Max. 97 m |
Superficie | 40,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mont-de-Marsan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mont-de-Marsan-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://stavit.lemarsan.fr |
modifier ![]() |
Saint-Avit est située en pays de Marsan, à 3 km au nord de Mont-de-Marsan[c 1],[c 2].
La commune est bordée au nord par le parc naturel régional des Landes de Gascogne[c 2].
Cère (par un quadripoint) |
Canenx-et-Réaut | Lucbardez-et-Bargues |
Uchacq-et-Parentis | ![]() |
Gaillères |
Mont-de-Marsan | Mazerolles | Bougue |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s'agit d'une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[9], à 13,5 °C pour 1981-2010[10], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[11].
Saint-Avit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), terres arables (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), zones urbanisées (1,3 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[c 3].
Le territoire de la commune de Saint-Avit est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Douze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009[20],[18].
Saint-Avit est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[21],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[23]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 302 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 58 sont en en aléa moyen ou fort, soit 19 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Les archives départementales et municipales ne permettent pas de situer avec exactitude la naissance du village. Toutefois, compte tenu de l'église qui est du XIe siècle, il est permis de penser qu'il est très ancien. Le village et l'église portent le même nom, celui d'un saint, Avit, qui serait né à Vienne vers 450, et aurait succédé à son père comme évêque de Vienne en 490. Il serait mort un cinq février vers 525. Il est canonisé bien plus tard. De la guerre de Cent Ans en passant par les guerres de Religion, sans oublier la période de la Révolution française, nombreuses furent les occasions de destruction. L'église Saint-Avit a fait l'objet de pillages, vols, déprédations, et fut même incendiée[28].
La mairie-école est de 1920. Elle a été construite sur des terrains offerts par Mme Dubroca et M. Francis Planté. Sa construction a commencé en 1914 et s'est achevée en 1920, une longue durée due à la Première Guerre mondiale[28].
Parmi toutes les personnes qui ont contribué à l'histoire du bourg, citons Francis Planté, qui a été maire de Saint-Avit pendant 20 ans de 1892 à 1912. Né à Orthez dans les Pyrénées-Atlantiques le et mort à Saint-Avit le , il est un pianiste français. Surnommé « le dieu du piano », il est l'un des tout premiers musiciens à avoir été enregistré. Il est le seul pianiste dont on possède des enregistrements à avoir eu l'occasion de voir et d'entendre jouer Frédéric Chopin (il avait dix ans à la mort de ce dernier). Des notes de musiques figurent sur le blason de Saint-Avit, en reconnaissance à ce grand pianiste. En 1880, Francis Planté a acheté le domaine de Saint-Avit, qui appartenait auparavant à la famille de Victor Lefranc. Il était le principal propriétaire terrien de cette commune. Mécène, il a été le principal donateur pour la réfection de l'église[28].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Paul Dubos | ||
1983 | 2014 | Claude Lafargue | DVG | Retraité Sécurité sociale |
2014 | En cours | Michel Garcia | DVD[29] | Directeur financier |
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 694 habitants[Note 7], en augmentation de 20,07 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
L’église datant du XIe siècle est inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 23 décembre 1996. À partir de 2005 la commune a effectué des travaux de remise en état ; en 2010 la 3e phase a concerné uniquement l'intérieur : maçonnerie, plâtrerie, carrelage, badigeonnage, menuiserie, ébénisterie, mobilier (bancs), peinture et vitraux. Parmi ses sept verrières, cinq sont de type géométrique et polychrome, un sixième inclut une étoile à huit branches bleues avec en son centre une roue bicolore ; le septième, au fond du chœur de l'église, représente saint Avit (Sanctus Avitus), patron de la paroisse[35]. Devant l’église est situé le monument aux morts du village.
Il est situé juste en contrebas de l’église. Il est en pierre et est abrité par un toit. Il est constitué de deux bassins accolés. Un monument en pierre surmonté d’une croix jouxte le lavoir.
Le lavoir est traversé par le ruisseau Lagarbe.
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