Saint-Aulais-la-Chapelle est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Aulais-la-Chapelle est une commune rurale du Sud Charente située à 8 km à l'est de Barbezieux et 28 km au sud-ouest d'Angoulême.
Le bourg de Saint-Aulais est aussi à 7 km à l'ouest de Blanzac, 13 km au nord de Brossac, 15 km à l'ouest de Montmoreau et 35 km au sud-est de Cognac, sa sous-préfecture[1].
La commune est bordée au nord par la D 5, route de Barbezieux à Blanzac et Villebois-Lavalette, qui passe à 2 km des bourgs de Saint-Aulais et Conzac. La D 24, route de Barbezieux à Montmoreau, traverse l'extrémité sud de la commune, près du bourg de la Chapelle. La D 46, départementale de moindre importance, traverse la commune d'est en ouest et dessert le bourg de Saint-Aulais. Conzac est situé sur la partie est de la commune et est desservi par une route communale qui relie la D 46 à la D 5. La N 10 entre Angoulême et Bordeaux passe à 7 km à l'ouest de Saint-Aulais (déviation et échangeur de Barbezieux, sur la D 24)[2].
Les trois villages de la commune sont Saint-Aulais au centre, la Chapelle au sud-ouest et Conzac à l'est. La commune compte par ailleurs de nombreux petits hameaux et fermes[2].
Saint-Bonnet | Angeduc | Val des Vignes |
![]() |
Coteaux-du-Blanzacais | |
Challignac | Brie-sous-Barbezieux | Bessac |
La commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux, qui occupe une grande partie du Sud Charente et du Cognaçais et a donné son nom à la Champagne charentaise[3]. En limite sud de la commune (chez Bitaudeau), on trouve un premier sommet couvert de sable kaolinique et galets du Tertiaire. Les vallées (Maury et Arce) sont occupées par des alluvions récentes du Quaternaire[4],[5],[6].
Le relief communal est assez faible et consiste en bas plateaux faiblement ondulés traversés par des vallées de direction sud-nord, d'une altitude moyenne de 90 m. Le point culminant est à une altitude de 128 m, situé en bordure sud-est, au sud de chez Bitaudeau. Le point le plus bas est à 60 m, situé en limite nord au bord de la Maury. Le bourg de Saint-Aulais est à 77 m d'altitude[2].
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Maury, l'Arce, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La commune est traversée du sud au nord par la Maury et bordée à l'est par l'Arce, affluents du Né et sous-affluents de la Charente[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Saint-Aulais-la-Chapelle est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barbezieux-Saint-Hilaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,7 %), forêts (14,1 %), cultures permanentes (11,5 %), prairies (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Saint-Aulais-la-Chapelle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 137 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 126 sont en en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Le nom est attestée par la forme ancienne Sancta Eulalia (non datée)[21].
L'origine du nom de Saint-Aulais (alias Sainte-Aulaye) est sainte Eulalie, en latin Sancta Eulalia[22], martyrisée à Barcelone sous Dioclétien en 304[23],[Note 3].
L'origine du nom de Conzac remonterait à un nom de personne gallo-romain Condius ou Considius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Considiacum, « domaine de Considius »[24].
Pendant la Révolution, La Chapelle s'est appelée provisoirement La Champagne, et Saint-Aulais La Houlette[25].
Au Moyen Âge, principalement aux XIIe et XIIIe siècles, Conzac et Saint-Aulais se trouvaient sur une variante de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Montmoreau et Aubeterre, mais dont une branche bifurquait à Blanzac pour se diriger vers Pons ou Blaye[26].
Dans l'ancienne paroisse de La Chapelle, la Vivétrie était un fief noble possédé par la famille de Saint-Martin jusqu'à la Révolution, dont le plus ancien membre connu était Anthime de Saint-Martin qui vivait au XVIe siècle. Un des descendants, Henry de Saint-Martin, acquit le logis de Puymoreau dans la commune de Salles-de-Barbezieux, à côté de l'actuel lycée agricole.
Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant d'Angoulême à Barbezieux appelée le Petit Mairat. La station était en limite de la commune d'Angeduc[27].
En 1846, Saint-Aulais absorbe les communes voisines de La Chapelle et de Conzac respectivement peuplées de 275 habitants[28] et de 175 habitants[29] au recensement de 1841.
Jusqu'à 2014, Saint-Aulais-la-Chapelle faisait partie du canton de Barbezieux. À la suite de la loi du du redécoupage des cantons français, ce canton a été rattaché au nouveau canton de Charente-Sud lors des élections départementales de 2015.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
depuis 1995 | En cours | Patrick Huneau | SE | Agriculteur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 229 habitants[Note 4], en diminution de 1,72 % par rapport à 2013 (Charente : −0,42 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
199 | 204 | 187 | 211 | 199 | 201 | 705 | 632 | 629 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
612 | 606 | 510 | 506 | 518 | 458 | 455 | 424 | 400 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
427 | 441 | 391 | 393 | 422 | 386 | 401 | 382 | 372 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
350 | 325 | 294 | 264 | 233 | 244 | 243 | 228 | 235 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
229 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,1 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 120 hommes pour 111 femmes, soit un taux de 51,95 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,7 | 90 ou + | 0,0 |
8,4 | 75-89 ans | 8,2 |
26,9 | 60-74 ans | 29,1 |
21,8 | 45-59 ans | 25,5 |
16,0 | 30-44 ans | 13,6 |
9,2 | 15-29 ans | 10,9 |
16,0 | 0-14 ans | 12,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1 | 90 ou + | 2,5 |
8,9 | 75-89 ans | 11,8 |
20 | 60-74 ans | 20,3 |
21 | 45-59 ans | 20,8 |
16,9 | 30-44 ans | 16,2 |
15,6 | 15-29 ans | 13,7 |
16,6 | 0-14 ans | 14,7 |
Saint-Aulais a absorbé La Chapelle et Conzac en 1846[32].
La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[36].
L'école est un RPI entre Berneuil, Challignac et Saint-Aulais. Challignac accueille l'école maternelle, et Berneuil et Saint-Aulais les écoles élémentaires. L'école de Saint-Aulais, située au bourg, comporte une seule classe. Le secteur du collège est Barbezieux[37].
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