Saint-Aubin-le-Monial est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Aubin-le-Monial | |
Vue de Saint-Aubin-le-Monial depuis la rue des Écoles, avec l'église Saint-Barnabé en arrière-plan. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Allier |
Arrondissement | Moulins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Bocage Bourbonnais |
Maire Mandat |
Françoise Guilleminot 2020-2026 |
Code postal | 03160 |
Code commune | 03218 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Aubinois, Saint-Aubinoises [1] |
Population municipale |
272 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 31′ 43″ nord, 2° 59′ 55″ est |
Altitude | Min. 247 m Max. 331 m |
Superficie | 21,63 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourbon-l'Archambault |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Aubin-le-Monial est située dans le Bocage bourbonnais.
Ses communes limitrophes sont[2] :
Ygrande | Bourbon-l'Archambault | |
![]() |
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Buxières-les-Mines | Saint-Hilaire | Gipcy |
La commune est traversée par les routes départementales 1 (reliant Bourbon-l'Archambault à Saint-Hilaire et Tronget, sans passer par le centre du village), 18, 192 (traversant le village, et reliant Ygrande au nord-ouest à Gipcy au sud-est) et 492 (menant à Bourbon-l'Archambault)[2].
Saint-Aubin-le-Monial est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (80,2 %), terres arables (11,2 %), forêts (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), eaux continentales[Note 2] (0,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire de deux paroisses anciennes, Bessais-le-Monial et Saint-Aubin réunies en 1804
Les origines de ces deux paroisses sont très anciennes comme en témoignent les découvertes faites à l’occasion de la construction de l’église actuelle, objets en or, buste en grès, tegulae et meules à bras en arkose attestent d’une présence gallo-romaine, puis médiévale. La première mention de Bessais remonte à l’an de grâce 1152, par le biais d’une bulle papale qui confie à Pierre, prieur de Souvigny, le patronage de « l’ecclesiam de Betiaco ». Pour Saint-Aubin, la mention la plus ancienne figure dans les pouillés de l’archevêché de Bourges où le subside fourni au pape Jean XXII par « Capellanus sancti Albini » est de trente sols.
Du XIIIe au XVIIe siècle, assez peu d’archives existent mentionnant d’aussi petites paroisses que Saint-Aubin et Bessais-le-Monial. Les seules informations sont contenues dans l’inventaire des fiefs du Bourbonnais (1503) et font mention des sieurs de Saint-Aubin qui possèdent « terre, chasteau, seigneurie et justice de Saint-Aubin », et de la seigneurie de l’Espine qui détient « chastel et maison-forte, droit de haute, moyenne et basse justice ».
Il faut attendre les travaux de Nicolas de Nicolay (1569) pour apprendre que Saint-Aubin, « paroisse et fort chasteau en pays de grands bois » compte 62 feux et qu’elle dépend à la fois du prieuré de Souvigny et de la châtellenie de Bourbon, situation identique pour Bessais qui ne compte que 22 feux (soit moins de 336 habitants au total).
De toutes petites paroisses qui doivent faire face à des conditions de vie difficiles, famines, misères, troupes de grands chemins, peu de ressources… Dès cette époque, Saint-Aubin et Bessais étaient des territoires de culture de chanvre, seigle et froment…
La création des communes liée à la Révolution française introduit de nouvelles hiérarchies, la première réunion du conseil municipal de la commune de Bessais-le-Monial a lieu le 23 décembre 1792, an 1er de la république française, les limites géographiques sont imprécises et nécessiteront un relevé précis en 1793, les officiers municipaux doivent faire face à de nouvelles obligations : le registre d’état civil, la conscription…
Pendant une courte période où les noms faisant référence à la religion étaient bannis, Saint-Aubin s’est appelé Le Marcat[9] du nom d’un hameau du bourg, tandis que Bessais-le-Monial est devenu Bessais le Libre ou Bessay le Libre[10] ; mais cette période très mouvementée est difficile à suivre car les implications locales des politiques nationales modifient sans cesse les dénominations, les compétences et les registres ainsi à titre d’exemple, les deux communes faisaient partie du canton d’Ygrande et du district de Cérilly.
L’église de Bessais-le-Monial a déjà subi de nombreux dégâts, interdite même en 1719, sans prêtre durant de nombreuses années, elle n’accueille plus que très peu d’habitants en 1792. Naît alors l’idée de réunir les deux paroisses de Saint-Aubin en une même succursale, avec un seul prêtre desservant. Assez rapidement après cette réunion religieuse, la réunion civile et administrative est prononcée et le 23 germinal an XII, soit le 13 avril 1804, après de nombreuses discussions les communes de Bessais-le-Monial et Saint-Aubin sont réunies par arrêté du Préfet pour ne plus former qu’une seule entité sous le nom de Saint-Aubin.
Pendant cette période, difficile par les nombreuses disettes et réquisitions militaires, la priorité de la municipalité allait aux bonnes mœurs : point de cabaretier ouvert au-delà de neuf heures, points de déplacements « nuisibles aux mœurs, à la religion, à l’agriculture et au commerce, attendu que si le laboureur est obligé d’aller aussi loin de chez lui, ou d’y envoyer les domestiques (sous-entendu pour assister aux offices), ceux-ci ne reviendront que le soir après avoir passé la journée au cabaret et qu’alors les bestiaux ne seront point pansés et manqueront des foins nécessaires », un souci permanent de l’ordre public...
Le XIXe siècle commence alors avec plusieurs défis majeurs, subvenir aux besoins de la population, favoriser l’éducation des enfants et améliorer les voies de communication nécessaires au commerce. C'est en 1904 que la commune prend le nom actuel de Saint-Aubin-le-Monial.
Dans son film La vie est à nous Jean Renoir fait se dérouler le second « sketch » dans le village, chez des paysans endettés, la famille Lecocq.
(période actuelle à venir)
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2012 | Guy Lecomte | ||
avril 2012 | En cours (au 8 juillet 2020) |
Françoise Guilleminot[11] | DVD | Retraitée[12] Réélue en 2014 et en 2020 |
Sur le plan judiciaire, Saint-Aubin-le-Monial dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, de la cour d'assises de l'Allier, du tribunal d'instance et de grande instance de Moulins et du tribunal de commerce de Cusset[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 272 habitants[Note 3], en diminution de 1,09 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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400 | 316 | 625 | 694 | 725 | 743 | 725 | 667 | 660 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
771 | 832 | 834 | 830 | 820 | 790 | 813 | 788 | 787 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
835 | 794 | 736 | 629 | 630 | 602 | 539 | 561 | 464 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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463 | 403 | 295 | 273 | 269 | 278 | 291 | 294 | 286 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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270 | 272 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de l'académie de Clermont-Ferrand ; aucune école n'est implantée.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
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