Saint-Armel est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 206 habitants[Note 1].
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Saint-Armel | |
![]() L’église Saint-Armel. | |
![]() Logo | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Rennes |
Intercommunalité | Rennes Métropole |
Maire Mandat |
Morgane Madiot (SE) 2020-2026 |
Code postal | 35230 |
Code commune | 35250 |
Démographie | |
Population municipale |
2 206 hab. (2019 ![]() |
Densité | 285 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 00′ 42″ nord, 1° 35′ 26″ ouest |
Altitude | Min. 22 m Max. 79 m |
Superficie | 7,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Janzé |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-armel-35.fr |
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Ses habitants sont les Arméliens et les Arméliennes.
Saint-Armel est située à 13 km au sud de Rennes. La ville fait partie du canton de Janzé et de Rennes Métropole.
Vern-sur-Seiche | Nouvoitou | |
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Bourgbarré | Corps-Nuds |
Le ruisseau de Prunelay coule du sud au nord, passe à l’est du bourg et se jette dans la Seiche. Celle-ci forme la limite nord de la commune[1].
La quatre voies de Rennes à Angers (ancienne route nationale 163 et actuellement route départementale 163) passe à l’ouest du bourg et forme une partie de la limite ouest de la commune.
Saint-Armel est desservie par le Service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole via les lignes 73 (62 les vendredis et samedis soir et les dimanches et jours fériés) et 173ex.
La gare de Saint-Armel sur la ligne de Châteaubriant à Rennes est desservie par le TER.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 12,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[12].
Saint-Armel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,3 %), terres arables (26,8 %), prairies (7,6 %), zones urbanisées (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Les formes anciennes attestées sont Bochod (VIe siècle), Sancto Ermagero (1152), Sancti Armagilli (1516)[20].
Son nom vient de Saint-Armel des Boschaux, moine d'origine galloise venu en Bretagne au VIe siècle.
Le nom breton de la commune est Sant-Armael-ar-Gilli [20].
Les historiens s'accordent à penser[évasif] que le village tire son nom de saint Armel, comme Ploërmel et Saint-Armel dans le Morbihan. Ce célèbre saint du VIe siècle terrassa selon la légende locale un dragon dans une forêt voisine. Il fonda un monastère au lieu-dit les Boschaux, sur le territoire de l'actuelle commune, et c'est là qu'il mourut à une date sur laquelle les sources ne sont pas accordées, en 552 ou 570.
Traditionnellement, le dragon représente pour la chrétienté le paganisme. On peut donc supposer que cet acte de la mise à mort du dragon tient au fait que saint Armel a largement œuvré pour la christianisation de la commune et par la même provoqué le recul de la croyance païenne.
Une autre légende fondatrice mentionne le rôle que saint Armel joua durant la plus grave sécheresse connue de l'histoire de la commune. Une fois l'intégralité des puits asséché et l'ensemble des récoltes dévastée, la population désespérée supplia le saint de la délivrer de ses tourments. Saint Armel planta alors un bâton dans le sol et pria. L'eau se mit alors à jaillir abondamment de ce point pour, selon le saint, mettre éternellement à l'abri de la sécheresse la population. Cette fontaine miraculeuse existe toujours et est visitée chaque année par de nombreux chrétiens en quête de ses vertus miraculeuses. La voie qui y mène, le chemin de la Fontaine, commence devant la mairie de la commune.
On trouve d'ailleurs encore aujourd'hui dans l'église une relique, la mâchoire du saint.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1900 | 1904 | Pierre Frogerais | ||
1904 | 1912 | Pierre-Marie Marolle | ||
1912 | 1929 | Augustin Picquerel | Minotier Réélu en 1919[21] et 1925 | |
1929 | 1956 | Louis Bourdon père | UN | Directeur d'un magasin de vêtements |
1956 | 1971 | Louis Bourdon fils | ||
1971 | 1983 | Charles Miorcec de Kerdanet (1927-2010) |
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1983 | 1985 | Lucien Boyer (1920-2011) | ||
1985 | 25 mars 1989 | Pierre Grosdoy | ||
25 mars 1989[22] | 14 mars 2008 | Daniel Trotoux (1949- ) | PS | Technicien à la ville de Rennes, maire honoraire |
14 mars 2008 | 25 mai 2020 | Pierric Houssel (1955- ) | SE | Responsable d'agence bancaire |
25 mai 2020 | En cours | Morgane Madiot[23] (1977- ) | SE | Cheffe de projet |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2019, la commune comptait 2 206 habitants[Note 8], en augmentation de 19,37 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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501 | 653 | 581 | 672 | 645 | 607 | 646 | 652 | 648 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
650 | 644 | 577 | 519 | 559 | 604 | 624 | 600 | 576 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
616 | 558 | 549 | 476 | 484 | 456 | 450 | 505 | 518 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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521 | 716 | 809 | 1 003 | 1 290 | 1 393 | 1 650 | 1 721 | 1 756 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 820 | 2 206 | - | - | - | - | - | - | - |
L’église Saint-Armel est le seul monument historique protégé de la commune ; elle a été inscrite en 1988[28]. Elle renferme un chemin de croix de style art déco, réalisé par le peintre breton Louis Garin en 1932, en plâtre moulé peint faux bois et doré. signé en creux dans l'angle inférieur gauche.
Il y a 207 fiches d’inventaire pour la commune.
Le monument aux morts se situe sur la place de l'Église. Il a été commandé par la municipalité en hommage à la mémoire de ses enfants morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale. Par la suite, les noms de ceux morts pendant la Seconde Guerre mondiale ont été ajoutés[Note 9].
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