Saint-Antoine-l'Abbaye est une ancienne commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Le , elle fusionne avec sa voisine Dionay pour donner naissance à la commune nouvelle nommée Saint Antoine l'Abbaye[1]. En 2017, Dionay prend le statut de commune déléguée de Saint Antoine l'Abbaye, et l'ancienne commune Saint-Antoine-l'Abbaye perd toute existence légale.
Géographie
Situation et description
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Communes limitrophes
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Géologie et relief
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Urbanisme
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Toponymie
Les reliques de saint Antoine l'égyptien ont été ramenées de Terre Sainte par un seigneur du Dauphiné, Jocelin de Châteauneuf, vers 1070. Elles sont déposées dans le village de La Motte-aux-Bois (Motta nemorosa[2]), qui devient en 1083 La Motte-Saint-Antoine [3], puis Saint-Antoine-en-Viennois avant de prendre son nom de Saint-Antoine-l'Abbaye, situé sur le chemin de Compostelle. Les bénédictins, venus de Montmajour, s'installent et commencent alors la construction d'une église tandis qu'une confrérie charitable, la Maison de l'Aumône, dresse des hôpitaux pour accueillir et soigner les victimes du Mal des Ardents ou Feu de saint Antoine.
Histoire
Saint-Antoine-l'Abbaye au XIXesiècle, illustrée par Victor Cassien (1808 - 1893).
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Les Antonins et les Hospitaliers
La ville était le siège de l'abbaye de Saint-Antoine, qui était l'abbaye-mère de l'ordre hospitalier de Saint-Antoine. La commanderie est passée à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1775 et 1777. L'église abbatiale bâtie au XIVesiècle est un monument classé dès 1840.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [11],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 053habitants.
Évolution de la population [modifier]
1831
1836
1841
1846
1851
1856
1861
1866
1872
2 007
2 035
2 020
1 950
1 880
1 906
1 909
1 846
1 814
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1 712
1 624
1 573
1 621
1 570
1 659
1 483
1 520
1 252
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1 303
1 226
985
1 035
1 013
913
840
766
779
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1990
1999
2006
2008
2011
2013
-
-
-
873
910
959
983
1 032
1 053
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Façade occidentale de l'église abbatiale
Au cœur du village médiéval, des animations en décor naturel, avec 160 artistes et animateurs de troupes accueillent le public pour un spectacle sous tous ses aspects: artistique, farces, guerrier, conte, musique, danse, vieux métiers, bonimenteurs, troubadours, saltimbanques et guerriers querelleurs.
Tous les espaces sont animés de spectacles de rue. Un marché d'artisanat et de produits du terroir en lien avec le Moyen Âge.
En 2011, des créations originales s'y déroulent dont un concert dans l'abbaye le samedi et le dimanche, en partenariat avec le musée départemental.
Le Festival Textes en l'air se déroule chaque année la dernière semaine de juillet et propose de nombreux spectacles de théâtre en présence des auteurs, des concerts, des conférences, des ballades poétiques.
Chaque année s'ouvre un nouveau thème:
Saint-Antoine en Moyen Âge 2009 - Sorciers, magiciens et démoniaques (les 8 et 9 août).
Saint-Antoine en Moyen Âge 2010 - De la danse macabre à la farandole des vivants (17 et 18 juillet).
Saint-Antoine en Moyen Âge 2011 - Du trésor sacré à la recherche du Graal (6 et 7 août).
Saint-Antoine en Moyen Âge 2012 - Le bestiaire médiéval (11 et 12 août)
Saint-Antoine en Moyen Âge 2013 - Un rêve d'Orient (10 et 11 août)
Saint-Antoine en Moyen Âge 2014 - Retour d'Orient (9 et 10 août)
Saint-Antoine en Moyen Âge 2015 - Au nom de la rose (8 et 9 août)
Saint-Antoine en Moyen Âge 2016 - Au temps des cathédrales (6 et 7 août)
Économie
SDCM GIROUD est implantée depuis 1951, son activité consiste en la transformation, le moulage et le surmoulage d'articles en caoutchouc naturel ou synthétique sur plan et cahier des charges, de l'unité à la grande série.
COMES consultants, société de conseil et de formation en management et sécurité au travail. Depuis novembre 2015, le siège a été transféré à Paris. Une agence secondaire continue d'exister sur St Antoine.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Porte de l'abbaye (1657-1658).Porte de l'abbaye (1657-1658) avec le clocher en arrière-plan.
Les bâtiments nombreux et bien restaurés de l'abbaye dominent le village médiéval avec ses petites ruelles et maisons anciennes (XIVe – XVesiècle pour les plus anciennes).
L'abbaye de Saint-Antoine a été fondée pour accueillir les reliques de saint Antoine-l'Égyptien. Sa façade est de style gothique flamboyant. Elle a été érigée en 1297. L'ancienne abbaye en totalité fait l'objet classement par arrêté du 15 octobre 1981 au titre des monuments historiques, tandis que le parvis de l'abbatiale avec son mur de soutènement, le portail monumental et le grand escalier sont classés par arrêté du 27 septembre 1993[15].
L'abbaye comprend de nombreux bâtiments: maison abbatiale, grand cloître, grand réfectoire, professoir, noviciat, bibliothèque, infirmerie, écuries et jardins. La plupart ont été modifiés aux XVIIeetXVIIIesiècles.
La construction de l'église abbatiale commence en 1130 et se termine à la fin du XVesiècle, avec une interruption de 50 ans (1289-1337) et un incendie qui détruit le clocher et les toitures en 1422.
En 1289, l'abbaye est confiée par le pape Boniface VIII aux chanoines Antonins.
En 1777, le monastère et ses biens sont transférés à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
En 1826, Jean-Claude Courveille acheta une partie de l'abbaye pour 60 000 francs, afin d'y fonder une école[16].
Le 7 décembre 1896, MgrFava érige à nouveau le monastère en abbaye, en tant que monastère majeur des chanoines réguliers de l'Immaculée Conception, avec pour abbé Dom Gréa (1828-1917).
L'église Notre-Dame de la Jayère, du XIVeetXVIesiècles est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 19 février 2004[17].
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L'église
Article détaillé: Église abbatiale de Saint-Antoine-l'Abbaye.
Vue générale.Vue de face, d'une ruelle du bas village.
La construction de l'église de Saint-Antoine a commencé au XIIesiècle et s'est achevée au XVesiècle. On reconnaît cette église gothique grâce à ses vitraux apportant une grande luminosité, à sa taille (plus de 50 mètres), à ses arcs-boutants, et ses voûtes sur croisée d'ogives.
Saint-Antoine-l'Abbaye se situe sur un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui fait que l'église accueillait beaucoup de pèlerins, mais elle accueillait également les malades venant toucher les reliques attribuées à saint Antoine pour que celles-ci les guérissent, des reliques ramenées d'Orient.
Une des portes d'accès à l'abbaye.
Vue sur un toit dauphinois (tuiles vernissées).
Vue sur un toit dauphinois (tuiles vernissées).
Porte principale donnant accès à l'abbaye.
Porte principale donnant accès à l'abbaye.
Porte principale donnant accès à l'abbaye.
Portail de l'église abbatiale.
Vitrail représentant saint François d'Assise à l'intérieur de l'église abbatiale.
Bâtiment de l'abbaye.
Gros plan sur le clocher de l'église abbatiale.
Patrimoine culturel
Musée de Saint-Antoine-l'Abbaye, musée départemental sur le trésor de l'abbaye[18]
Musée de la taille de pierre
Personnalités liées à la commune
Jean Borrel (ou Borrel) (Johannes Buteo) mathématicien de la Renaissance (1492? -1564?), religieux antonin.
Augustin Mottin de La Balme, officier de cavalerie, professeur d'équitation, colonel et inspecteur général de la cavalerie américaine (1777) écrivain équestre.
Jean-Claude Courveille (1787-1866), un des trois fondateurs des Maristes, achète en 1826 une partie de l'abbaye pour y former des maîtres d'école.
Jean Vénitien (1911-1995), artiste peintre, posséda une résidence à Saint-Antoine-l'Abbaye.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Julie Dhondt, «Entrer dans la dépendance des Antonins. Réflexions sur la difficile construction d’un réseau canonial.», Enquêtes, Revue de l'école doctorale 188, Lettres Sorbonne Université, no3, (lire en ligne, consulté le ).
Adalbert Mischlewski, Un ordre hospitalier au Moyen Âge, les chanoines réguliers de Saint-Antoine-en-Viennois, Presses Universitaires de Grenoble, , 216p. (ISBN978-2706105470)
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