Saint-André (Sent Andreu en gascon) est une commune française située dans le sud-est du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Savès, une petite province gasconne correspondant au cours moyen de la Save.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Marcaoue et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-André est une commune rurale qui compte 127 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 545 habitants en 1793. .
Géographie
Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
Localisation
Saint-André est une commune de Gascogne située dans le sud-ouest du département du Gers en Rivière-Verdun.
Communes limitrophes
Saint-André est limitrophe de cinq autres communes.
La superficie de la commune est de 558 hectares; son altitude varie de 175 à 246mètres[2].
Saint-André se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
Voies de communication et transports
Accès avec les routes départementales D 217 et D 4.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Marcaoue et le ruisseau de la Soulère et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[5],[Carte 1].
La Marcaoue, d'une longueur totale de 36,4 km, prend sa source dans la commune de Simorre et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Gimone à Touget, après avoir traversé 15 communes[6].
Réseaux hydrographique et routier de Saint-André.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Isle-Jourdain», sur la commune de l'Isle-Jourdain, mise en service en 1967[12] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 705,4 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Auch», sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 24 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour 1981-2010[16] à 13,5°C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[18]:
le «cours de la Gimone et de la Marcaoue» (3 085ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne[19].
Urbanisme
Typologie
Saint-André est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[I 1],[21].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (87,1%), forêts (6,7%), zones agricoles hétérogènes (6,2%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-André est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-André.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 52 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 52 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1998, 2002, 2003, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Toponymie
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Histoire
Un livre terrier de Saint-André, datant du XVIIIe siècle, est conservé aux Archives départementales du Gers[27].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[28],[29].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de l'arrondissement d'Auch de la communauté de communes du Savès (Gers) et du canton de Val de Save (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-André faisait partie de l'ex-canton de Samatan).
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2014 dans le Gers.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 127 habitants[Note 6], en augmentation de 17,59% par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
545
153
170
167
252
289
300
266
291
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
276
279
240
213
185
192
182
166
171
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
166
157
125
143
133
150
142
120
115
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
101
98
92
95
76
87
88
107
123
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
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127
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-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 80 personnes, parmi lesquelles on compte 80,5% d'actifs (74% ayant un emploi et 6,5% de chômeurs) et 19,5% d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 13 emplois en 2018, contre 12 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 59, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,8%[I 8].
Sur ces 59 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 16% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 93% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
8 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-André au [I 11].
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 8 entreprises implantées à Saint-André), contre 14,6% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans les «Coteaux du Gers», une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 550ha[41],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Motte féodale du Xesiècle.
Église Saint-André de style néo-gothique datant du XIXesiècle.
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.I: Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39151085)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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