Saint-André-de-Rosans est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune ne fait pas partie du parc naturel des Baronnies provençales créé en 2014 bien que située à l'intérieur de son périmètre.
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Le village de Saint-André-de-Rosans est situé à l'ouest du département des Hautes-Alpes à proximité du parc naturel régional des Baronnies provençales.
Géologie et relief
Sommets et montagnes:
le Fourchat,
Montagnes de Maraysse, de l’Archier.
Les boules de grès situées au sud-est de la commune de Rosans[1].
Sismicité
la commune se trouve en zone de sismicité faible[2].
La commune est traversée par les routes départementales 425 (liaison de Roussieux à la RD 994 en direction de Serres et Gap) et 949 (liaison de Rosans à Laragne-Montéglin)[6].
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Urbanisme
Typologie
Saint-André-de-Rosans est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,9%), terres arables (16,7%), zones agricoles hétérogènes (10,7%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Sanctus Andrea Rosanensis au XIesiècle, sous la forme Cella sanctis Andree en 1075 dans une bulle clunisienne.
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[18]:
total des produits de fonctionnement: 169 000 €, soit 1 149 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 81 000 €, soit 554 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 30 000 €, soit 201 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 88 000 €, soit 600 € par habitant;
endettement: 182 000 €, soit 1 237 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 11,35%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 11,65%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 59,89%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 96,83%;
cotisation foncière des entreprises: 20,19%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015: médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation: 13 375 €[19].
Intercommunalité
Saint-André-de-Rosans fait partie:
de 1994 à 2017, de la communauté de communes interdépartementale des Baronnies;
à partir du , de la communauté de communes Sisteronais-Buëch.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2019, la commune comptait 152 habitants[Note 2], en augmentation de 8,57% par rapport à 2013 (Hautes-Alpes: +1,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
644
512
682
658
672
674
700
678
660
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
660
608
579
540
502
506
518
519
502
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
453
386
363
313
305
281
268
225
190
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
176
137
119
123
141
139
147
144
148
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
152
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Vestiges du prieuré de Saint-André-de-Rosans: église (XIeetXIIesiècles), bâtiments conventuels (XIIeetXIIIesiècles). Le prieuré de Saint-André-de-Rosans a été établi à la suite d'une donation d'un clerc, prénommé Richaud, à l'abbaye de Cluny en 988. Les biens donnés s'étendaient sur plusieurs communes situées aux confins des Hautes-Alpes et de la Drôme, mais aussi dans le Vaucluse (Malaucène) ou dans les Alpes-de-Haute-Provence (Mison). Le prieuré subsiste jusqu'à la Révolution, mais il est en grande partie détruit à l'occasion des Guerres de religion. Il fut souvent confondu, jusqu'au XIXesiècle avec un temple consacré à Bacchus tant son décor lié à la vigne est important. Les spécialistes ont reconnu dans ces lacs de pampres la feuille du cépage Paga Debiti. L'édifice est classé et partiellement inscrit au titre des monuments historiques en 1925, 1986 et 1987[31].
Tour carrée inscrite au titre des monuments historiques en 1988[32].
La maison du seigneur Manent avec, sur le mur de sa maison, son blason de 1664.
Les réflexions des «Entretiens du Patrimoine» qui se sont déroulés à Caen en sur le thème «Faut-il restaurer les ruines? Ruine historique ruine symbolique, Conservation lisibilité, Restitution Invention, Reconstruction réutilisation»: p.76: Le prieuré médiéval Saint-André de Rosans: présentation historique et archéologique, par Guy Barruol directeur de recherche au C.N.R.S.; p.78: Le prieuré médiéval Saint-André de Rosans: conservation et présentation des ruines, par Alain Tillier, ont permis de débattre des principes et doctrines de conservation-restauration.
Carlo Bertelli (trad.de l'italien), Les Mosaïques, Paris, Bordas, , 360p. (ISBN2-04-027012-4)
Ganagobie , L'occident médiéval et l'Islam, p. 178
Coordination générale: René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices: CRMH: Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP): Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH): Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide: Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Saint-André-de-Rosans, p. 46
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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