Saint-André-d'Apchon est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-André.
Saint-André-d'Apchon | |
![]() Le château. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Roanne |
Intercommunalité | Roannais Agglomération |
Maire Mandat |
Martine Roffat 2020-2026 |
Code postal | 42370 |
Code commune | 42199 |
Démographie | |
Gentilé | Apchonnais |
Population municipale |
1 927 hab. (2019 ![]() |
Densité | 143 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 01′ 59″ nord, 3° 55′ 52″ est |
Altitude | Min. 327 m Max. 808 m |
Superficie | 13,44 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Roanne (banlieue) |
Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Renaison |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-andre-d-apchon.fr |
modifier ![]() |
Village situé entre la plaine du Forez et les monts de la Madeleine, sur la RD 8 aussi appelée « Route des vins de la côte-roannaise ».
![]() |
Renaison | ![]() | ||
Arcon | N | Pouilly-les-Nonains | ||
O Saint-André-d'Apchon E | ||||
S | ||||
Saint-Alban-les-Eaux, Lentigny | Ouches |
Saint-André-d'Apchon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roanne, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[4] et 79 928 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (34,7 %), forêts (15,3 %), zones urbanisées (12,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les traces les plus anciennes de l’existence du village nous entraîne à l'époque de la gaule antique. Sur les hauteurs, un tumulus et un souterrain sont là, qui attestent de cette présence gauloise sur les terres de Saint-André. Les Romains également laissèrent une preuve de leur venue. Une source hydrominérale au lieu-dit Les Salles était, en effet, exploitée par les Romains.
C’est en 902 (Xe siècle) que le nom du village apparaît pour la première fois dans la charte d’Ambierle, sous la dénomination latine : Sanctus Andréa. Et jusqu’en 1180, la paroisse de Saint-André-d'Apchon dépend du prieuré clunisien d’Ambierle. À noter que du XIe au XIIe siècle, le village d’origine se situait à l’emplacement actuel de l’église, sur un éperon rocheux facilement défendable.
En 1290 (XIIIe siècle,) la toponymie du village évolue et prend l’appellation de Sain-André en Rouaney, conformément à la charte du Forez.
En 1392, la seigneurie Apchonnaise relève du fief voisin. En conséquence, le nom du village change à nouveau en Saint-André-de-Roneysons[10].
Au XVIe siècle, Arthaud, baron d’Apchon, rattache son nom à Saint-André qui devient alors Saint-André-d’Arthaud[10].
C’est en 1562, que le nom du village actuel apparaît pour la première fois sous son appellation moderne : Saint-André-d'Apchon. Car les barons d’Apchon succédant à la famille d’Albon, souhaitent associer le nom de leur famille à celui du village.
En 1866, Saint André d'Apchon cède (avec Villemontais), une importante partie de son territoire comprenant une station thermale, pour permettre la formation de la commune de Saint-Alban-les-Eaux.
Depuis le , la communauté de communes de la Côte roannaise dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération regroupant 40 communes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
vers 1910 | vers 1910 | Benoît Perrichon | Républicain | Propriétaire Conseiller général du canton de Saint-Haon-le-Châtel (1904-1910) |
1919 | 1947 | Jean-Baptiste Chambonnière | Radical | Négociant Conseiller général du canton de Saint-Haon-le-Châtel (1919-1940 puis 1945-1949) |
1971 | 1977 | Denis Lefevre | ||
1977 | 1995 | Albert Lauriac | DVG | Enseignant |
juin 1995 | mars 2014 | Gaston Collet | DVG | Enseignant |
mars 2014 | En cours | Martine Roffat[11] | Sans étiquette | Assistant ingénieur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 1 927 habitants[Note 3], en augmentation de 0,05 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 500 | 1 303 | 1 453 | 1 542 | 1 747 | 1 740 | 1 731 | 1 731 | 1 762 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 797 | 1 907 | 1 541 | 1 514 | 1 531 | 1 533 | 1 638 | 1 659 | 1 672 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 672 | 1 585 | 1 545 | 1 280 | 1 294 | 1 230 | 1 149 | 1 035 | 1 103 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 094 | 1 154 | 1 347 | 1 699 | 1 720 | 1 741 | 1 843 | 1 867 | 1 926 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 939 | 1 927 | - | - | - | - | - | - | - |
La construction d’origine de l’église, en rectangle tout simple, se situe autour du XIIIe siècle. La bâtisse changera plusieurs fois d'aspect au fil de son histoire. Entièrement modifié, le voûtement de la nef de forme gothique impose une toiture entièrement nouvelle, analogue à celle du « château. » Cela obligera l’édification d’une charpente exceptionnelle, véritable œuvre d'art qui, à elle seule, mérite le détour. Mais l'intérieur n'est pas en reste. Des vitraux magnifiques dans le chœur et la chapelle latérale, et une statuaire abondante, avec des réalisations en bois doré polychrome, ainsi que des statues en pierre représentant Sainte Catherine, Sainte Geneviève et Notre Dame de Pitié. Embellie au fil des siècles, ceci grâce à de véritables œuvres d'art, certaines aujourd'hui, classées "monument historique." L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1963[16].
Le Château d'Apchon Renaissance est une propriété privée. Il est classé sur la liste complémentaire des monuments historiques.
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Les armoiries de Saint-André-d'Apchon se blasonnent ainsi :
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2 "Arrêts sur image" Les Amis de Saint André d'Achon (ISBN 2-9517221-0-9)
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