Saint-André-de-la-Roche est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. À compter du , Saint-André-de-Nice devient Saint-André-de-la-Roche.
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Saint-André-de-la-Roche est une commune urbaine[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[11] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[16].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (76,7% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (26%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (61,6%), forêts (23,2%), mines, décharges et chantiers (12,6%), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2%)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Il est de type méditerranéen, avec des températures minimales annuelles de −2°C. Il peut parfois geler l'hiver mais ses hivers restent doux et secs. Les maximales l'été peuvent atteindre 35°C.
Somme toute, son climat est semblable à celui de Nice, avec malgré tout 1 ou 2 degrés de moins.
Histoire
Saint-André est mentionné une première fois dans un testament d'Odile en 999[19].
Saint-André appartient pour un quart à l'abbaye de Saint-Pons. Les trois autres quarts sont liés au fief de Revel qui se trouve au quartier de Tourrette (Tourrette-Levens).
Par mariage, le fief de Revel avec une partie de Saint-André est revenu aux Thaon, seigneurs de Lantosque, en 1628. Après rachat d'autres terres, le fief est devenu le comté de Revel et Saint-André au profit des Thaon qui prennent le nom de Thaon de Revel.
Héraldique
Blason
D’azur au bouc d’or issant d'une mer d’argent ondée de sinople mouvant de la pointe, tenant dans sa gueule un serpent de sable, écaillé d’argent et tortillé en pal, accompagné en canton dextre du chef d’une étoile d’or[20].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1971
2020
Honoré Colomas
UMP-LR
Conseiller général Vice-président du Conseil général
2020
En cours
Jean-Jacques Carlin
DVD
Conseiller départemental depuis 2021
Budget et fiscalité 2019
La mairie.
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[21]:
total des produits de fonctionnement: 5 055 000 €, soit 940 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 4 547 000 €, soit 845 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 3 138 000 €, soit 583 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 2 577 000 €, soit 479 € par habitant;
endettement: 5 328 000 €, soit 993 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 12,25%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 11,96%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 18,08%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 20 630 €[22].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 5 695 habitants[Note 3], en augmentation de 5,33% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
350
384
410
531
635
675
714
720
696
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
654
627
652
627
601
651
752
795
889
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
742
1 182
1 241
1 231
981
1 265
1 821
2 006
4 397
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
-
4 264
4 151
4 122
4 295
4 561
4 981
5 467
5 695
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Médecins à Saint André de la Roche, Falicon, La Trinité, Drap,
Pharmacies à Saint André de la Roche, La Trinité, Drap,
Hôpitaux à Nice.
Cultes
Culte catholique, Paroisse Saint-Pons[30], Diocèse de Nice.
Sécurité
La commune est classée dans son ensemble depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, la commune «souffre plus
que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée»[31] et «connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité»[31], ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.
Le château de Saint-André[36], construit par la famille Thaon de Revel au XVIIIesiècle[37]. La chapelle du château[38] renferme des fresques qui ont été attribuées sans preuve aux Van Loo. Après le rattachement du comté de Nice à la France, en 1860, les propriétaires le vendent à l'hospice Saint-Paul.
Les façades et toitures du château et la chapelle du château[39] ont été inscrites sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Mais le grand salon central et ses galeries latérales, le vestibule du logis d'habitation Est, le petit salon à coupole d'arabesques, le salon à sujet mythologique (le temps et la mort), le salon à décor d'architecture baroque en trompe-l’œil avec leur décor ont eux été classés au titre des monuments historiques, par arrêtés du [40].
La chapelle Sainte-Claire-La-Gleia de l'Abadie[41].
La grotte de Saint-André[42] est une arche naturelle de 50 mètres constituée par une perte du torrent de la Banquière, similaire à la perte de l'Argens dans le Var. Le pont naturel ainsi formé permet l'accès sud à la carrière de Saint-André. Près de l'entrée amont de la galerie, en rive gauche, sourd, en fonction de ses réserves, une source dont l'eau est à température constante (17-18 °C). La source est connue depuis le XIXesiècle pour la tiédeur de ses eaux.
L'ancienne structure pyramidale était jadis située au confluent du Paillon et de la Banquière, à la sortie nord-est de Nice. D’après les anciennes photos, l’ensemble, formé de degrés pouvait mesurer entre 50 et 60 mètres de haut et environ 200 mètres de long. Transformée en carrière de pierres à partir des années 50, elle a depuis disparu et un échangeur de l’autoroute A8 a été construit à sa place[43].
Ange-Marie Miniconi, résistant français, y fut instituteur au début de sa carrière. Il dirigea à Cannes, sous le nom de Commandant Jean-Marie, un important réseau de résistance durant la Seconde Guerre mondiale.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice noAPGLT01531, base Mémoire, ministère français de la Culture Saint-André-de-la-Roche, vue générale
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deu, x volumes, vol.II: Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 574p. (ISBN2-84234-071-X)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
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