Saint-Amand-sur-Fion est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Saint-Amand-sur-Fion | |
Église Saint-Amand. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Vitry-le-François |
Intercommunalité | Communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx |
Maire Mandat |
Sylvain Lanfroy 2020-2026 |
Code postal | 51300 |
Code commune | 51472 |
Démographie | |
Gentilé | Godins, Godines |
Population municipale |
1 033 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 41″ nord, 4° 36′ 35″ est |
Superficie | 28,4 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vitry-le-François (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sermaize-les-Bains |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-amand-sur-fion.fr |
modifier ![]() |
Les habitants de la commune se dénomment les Godin(e)s[1].
Aulnay-l'Aître | Dampierre-sur-Moivre | Saint-Jean-sur-Moivre Coupéville |
![]() |
Vanault-le-Châtel | |
Soulanges | Saint-Lumier-en-Champagne | Lisse-en-Champagne |
Situé dans l'arrondissement de Vitry-le-François, dans le département de la Marne en Champagne, Saint-Amand-sur-Fion est un village de 1 000 habitants environ.
Traversé par la rivière Fion, le village s'étire sur les deux rives et se prolonge vers deux hameaux de la même commune : Coulvagny et la Cense des Prés.
Le Fion prend sa source à Bassu et traverse successivement Bassuet, Saint-Lumier-en-Champagne, Saint-Amand-sur-Fion, Aulnay-l'Aître et se jette dans la Marne à La Chaussée-sur-Marne. Le Fion a la particularité de ne jamais s'assécher. C'est pourquoi on trouve des moulins tout au long de son cours. En conséquence, Saint-Amand-sur-Fion possède quatre moulins et deux vestiges de moulins.
Le village conserve de nombreuses maisons typiques de la région, bâties en poutres et torchis. La structure traditionnelle des fermes se caractérise par une cour fermée à laquelle on accède, en passant sous un porche fermé par de grandes portes, que l'on appelle « porte-rue ».
Conçues pour être autonome, chaque ferme comprenait divers éléments tels que four à pain, manège pour battre le grain, caves, greniers, écuries et étables. La vie s'organisait dans ces cours fermées qui comptaient plusieurs petits logements où résidaient plusieurs générations, l'essentiel des bâtisses étant consacré au travail et au stockage des grains et fourrages.
Le village possédait plusieurs lavoirs (dont certains étaient privés). Il en reste quelques-uns situés sur des propriétés que l'on peut apercevoir des ponts ou des ruelles.
De nombreux passages séparaient les fermes. Convergeant vers ou le long du Fion, ces ruelles offraient des possibilités de déplacement piéton soit, pour accéder à la rivière, soit comme raccourci pour traverser le village. Il en subsiste un certain nombre.
Saint-Amand-sur-Fion est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), zones urbanisées (3,4 %), forêts (2,9 %), cultures permanentes (0,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms de Amand-sur-Fion et de Montfion[9].
Saint-Amand peut désigner plusieurs saints de la religion chrétienne dont notamment Amand de Strasbourg, le premier évêque de Strasbourg[10]. Le prénom latin Amandus signifie "aimable" ou "digne d'être aimé"[11].
Le nom du cours d'eau figurant dans le nom de la commune est issu du mot latin Flumen qui signifie fleuve ou rivière et qui a donné, en italien, le mot fiume[12].
La localité dénommée Liffion dans un diplôme carolingien est sans doute Saint-Amand. C'était une seigneurie importante du chapitre cathédral de Châlons.
À partir de 1189, une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem s'y installa. Le moulin de l'Hôpité, vendu par un seigneur partant pour la troisième croisade en 1189 aux Hospitaliers d'où son nom.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1965 | 1971 | Marcel Herard | ||
1971 | 1989 | Roger Bouquet | ||
1989 | 2001 | Daniel Dommange | ||
2001 | 2014 | Jean-Daniel Dommange[13] | ||
2014[14],[15] | En cours (au 1er juin 2020) |
Sylvain Lanfroy [16] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion, est membre, depuis le , de la communauté de communes Côtes de Champagne et Saulx.
En effet, conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du [17], les quatre petites intercommunalités :
- communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion,
- communauté de communes des Côtes de Champagne,
- communauté de communes des Trois Rivières
- communauté de communes de Champagne et Saulx
ont fusionné le , en intégrant la commune isolée de Merlaut, pour former la nouvelle communauté de communes Côtes de Champagne et Saulx[18].
En 2017, une nouvelle fusion, avec la communauté de communes de Saulx et Bruxenelle, créée la communauté actuelle, 4CVS, communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2019, la commune comptait 1 033 habitants[Note 3], en diminution de 4,17 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 057 | 1 043 | 1 130 | 1 173 | 1 209 | 1 283 | 1 260 | 1 219 | 1 234 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 220 | 1 158 | 1 125 | 1 087 | 1 028 | 1 004 | 983 | 1 004 | 991 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
975 | 928 | 907 | 826 | 807 | 782 | 749 | 761 | 760 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
814 | 772 | 722 | 707 | 762 | 838 | 1 007 | 1 065 | 1 025 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 033 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de sinople à la croix de Malte d'argent cantonnée de deux étoiles d'or en chef, à la crosse du même brochant sur le tout.
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Le village de Saint Amand-sur-Fion a fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France », mais n'est plus labellisé à ce jour. Le village conserve de nombreuses maisons typiques de la région, bâties en poutres et torchis.
L'église Saint-Amand, construite de 1138 à 1147, avec son porche galerie qui ressemble à une partie de cloître, mais appelé localement « le porche ». Les paroissiens se retrouvent sous le porche, avant d'entrer à l'église ou à la sortie des offices, pour « causer ».
L'église conserve une partie romane avec, notamment des vestiges d'une tour, avec à l'intérieur, un escalier à vis. Sur ces bases romanes, des ajouts gothiques ont permis l'élévation de toutes les voûtes en ogives et la création d'un grand chœur, abondamment éclairé par des vitraux, exceptionnel.
Saint-Amand-sur-Fion possède quatre moulins et deux vestiges : le moulin de l'Aître, le moulin de la Folie, le moulin de l'Hôpité et le moulin de Ruet. Situé près de Coulvany, ce dernier était la propriété des chanoines de Châlons et avait fait l'objet d'une transaction, à leur profit, dès 1261. Détruit à la fin de la guerre de Cent Ans, il fut rétabli au XVIe siècle puis converti en huilerie.
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