Saint-Agnan-de-Cernières est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Saint-Agnan-de-Cernières | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie |
Maire Mandat |
Michel Thouin 2020-2026 |
Code postal | 27390 |
Code commune | 27505 |
Démographie | |
Gentilé | Agnanais |
Population municipale |
165 hab. (2019 ![]() |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 15″ nord, 0° 31′ 04″ est |
Altitude | Min. 150 m Max. 211 m |
Superficie | 7,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Breteuil (Eure) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La Trinité-de-Réville | La Trinité-de-Réville | Mesnil-en-Ouche (comm. dél. de La Roussière) |
La Trinité-de-Réville Montreuil-l'Argillé |
![]() |
Mesnil-en-Ouche (comm. dél. de Saint-Pierre-du-Mesnil) |
Saint-Pierre-de-Cernières | Saint-Pierre-de-Cernières |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Bottereaux », sur la commune des Bottereaux, mise en service en 1978[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 731,3 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 51 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[15].
Saint-Agnan-de-Cernières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,7 %), terres arables (29,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), forêts (4 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Saint-Agnan est attesté sous les formes Sanctus Anianus de Sarneriis au XIIIe siècle (1er p. d’Évreux), Saint Agnan de Sarnières (Robert, Carte de l’évêché d’Évreux), Saint Aignan de Cernières (Le Beurier)[23].
Saint-Agnan est un hagiotoponyme, la paroisse et l'église sont dédiées à Saint Agnan. Saint Agnan, plus généralement saint Aignan fut évêque d'Orléans[24] au Ve siècle.
Cernières est attesté sous les formes Sarnerias en 1025, Sarneriæ en 1220[24], Les Cernieres entre 1448 et 1677 (p. d’Évreux)[25].
François de Beaurepaire propose de rattacher ce toponyme à Cernay (Eure), dans lequel il identifie un élément Sarn- bien attesté dans les formes anciennes et dans Sasnières (Loir-et-Cher, Sarnerias 1081). Pour lui, Sarn- représente isarno, mot gaulois désignant le fer (avec l'aphérèse de i). Ensuite, l'évolution Sar- > Ser- (graphié Cer-) est attendue, et due à l'action fermante de [r] en syllabe initiale au Moyen Âge. Cette évolution se manifeste par exemple dans les parlers de la Seine-Maritime et de l'Eure dans les mots lerme < larme ; ergent < argent ; etc. Ce type toponymique s'explique par la présence de fer dans le pays d'Ouche, région de Normandie encore connue récemment pour son industrie métallurgique[24].
Cet élément est composé avec le suffixe -ière qui dénote un lieu ou une propriété à partir du Moyen Âge. Il s'agit d'une formation toponymique plus récente que les noms de lieu en -acum, suffixe identifié dans Cernay, d'origine gallo-romane et de sens proche.
D'où la signification globale de « lieu, endroit où il y a du fer ».
Cernières était une très ancienne paroisse qui, à une époque, s’est divisée en trois : Saint-Agnan, Saint-Martin et Saint-Pierre-de-Cernières[25].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | Nicole Sarazin | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 165 habitants[Note 7], en augmentation de 15,38 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
311 | 343 | 487 | 392 | 365 | 377 | 402 | 404 | 375 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
266 | 270 | 255 | 249 | 230 | 207 | 206 | 209 | 202 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
196 | 197 | 211 | 199 | 188 | 183 | 189 | 219 | 189 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
175 | 136 | 131 | 140 | 124 | 122 | 133 | 135 | 138 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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161 | 165 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église dédiée à saint Agnan et saint Urbin est d'origine romaine.
Son clocher octogonal qui s'élève près du chœur est très élancé et lui donne beaucoup de prestance. Les poudingues mélangés aux silex grossiers dans la construction laissent supposer la récupération de matériaux provenant d'un édifice antérieur à la construction de la fin du XIIe siècle. La cloche baptisée en 1762 s'appelle Augustine.
La mairie est installée dans l'ancien presbytère construit au XVIIe siècle. Son escalier de même époque a très belle allure. Il est à balustres de bois sculpté et très probablement rapporté.
Le fief de la Bellangère conserve ses bâtiments anciens. Le manoir de lapin du XVIIIe siècle serait construit sur une motte féodale.
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Blason | Parti: au 1er coupé au I de gueules à trois besants d'or et au II d'azur à la truite d'argent posée en bande, au 2e d'or à la crosse de sable. |
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Détails | Création Jean François Binon. Adopté le 27 juin 2010. |
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