Réville-aux-Bois est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour l’article homonyme, voir Réville.
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Réville-aux-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,3 %), terres arables (35,5 %), prairies (8 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (2,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le lors d'une réunion du conseil municipal, la commune de Réville change de nom et devient Réville-aux-Bois. Dans une lettre de monsieur le préfet en date du , il expose l'intérêt pour la commune de modifier sa dénomination, attendu qu'une localité du département de la Manche porte le même nom.
En 1990, le conseil municipal décide de changer les noms de rue du village :
Cédé par le Duché de Luxembourg, Réville passe au comté épiscopal de Verdun. Le village est une ancienne dépendance de Marville. Réville est affranchi en 1319 par l'abbé de Metloch et Gobert III de Dun et d'Apremont. Il est soumis à la justice seigneuriale du Roi de France après 1648. Réville-aux-Bois fait d'abord partie du canton de Jametz, puis de celui de Damvillers.
Les moines du diocèse de Trèves (probablement les bénédictins de Mettloch (Allemagne)) sont venus défricher une terre et ériger une maison lors de l'étanchement et le défrichement de la vallée de la Thinte.
Par la suite vers 1633, le bâtiment fut transféré à l'endroit où se situent aujourd'hui les remises de la cure. Seule une partie du bâtiment subsiste encore aujourd'hui. Elle se situe juste à côté de la mairie.
De 1659 à 1790, Réville faisait partie du Luxembourg français, prévôté de Damvillers et bailliage de Marville.
En été 1854, Réville est très affectée par la Troisième pandémie de choléra (1852-1860) qui ravage alors la région. 76 personnes, soit environ un habitant sur 8, meurent entre le et le . Ceci explique en grande partie la chute brutale de population entre 1851 et 1856.
Le village subit des dommages importants lors de la Première Guerre mondiale.
Réville est libérée le par les Américains (sources www.association14-18.org)
En 1928, entre Réville-aux-Bois et Sivry sur Meuse, le monument de la Grande Montagne fut érigé à l'initiative du Capitaine Glock de Pittsburg, œuvre de l'architecte Marcel Delangle. L'entreprise Large s'est vu confier la réalisation de ce monument érigé en souvenir des officiers et des soldats du 316e régiment de la 79e division américaine morts en 1918 dans le secteur de Verdun.
L'une des faces du monument relate l'histoire du régiment, depuis son organisation au camp de Meade, dans l'état du Maryland, aux États-Unis, le , jusqu'à sa démobilisation le . En outre, les noms de Montfaucon-d'Argonne, de Troyon et de Grande-Montagne sont gravés sur les faces du socle du monument. Le 316e régiment a perdu 78 officiers et 3 128 soldats.
Le , la ruine du moulin de Réville-aux-bois disparaît. Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques pierres témoin de ce passé.
Les habitants de Réville ont pour sobriquet « les chats huants ». Ce surnom provient du fait que les gens de Réville produisaient de l'alcool en très grande quantité et qu'ils écoulaient le surplus dans les villages voisins jusqu'en Belgique. La production et le transport se faisaient de nuit d'où la comparaison avec le chat huant autrement appelée chouette hulotte. Dans ce petit village on raconte qu'avant la Première Guerre mondiale il y avait 7 alambics.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1947
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26/10/1947 | 10/03/1977 | Maurice PERIGNON | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | mai-juin 1991 | Gilbert Virette | Démissionne en cours de mandat | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
juin 1991 | mars 2001 | Daniel Degeneve | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | mars 2008 | Alain Pérignon | Fils de Maurice PERIGNON | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008 | juillet 2017 | Bernard Briy | Décédé le dimanche 2 juillet 2017, à Nancy | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
septembre 2017 | En cours (au 4 juillet 2020) |
Alain Pérignon [9] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Employé | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Source : Lucien de Chardon, Damvillers et son canton : vingt siècles d'histoire, Verdun, Éditions Cogerex, , 276 p. (BNF 36266183)
Taxes locales (taux 2010)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 123 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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481 | 569 | 587 | 600 | 626 | 624 | 619 | 634 | 609 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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482 | 456 | 434 | 410 | 421 | 390 | 392 | 377 | 408 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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361 | 321 | 276 | 163 | 186 | 177 | 166 | 170 | 148 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
159 | 144 | 143 | 126 | 130 | 127 | 126 | 125 | 122 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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121 | 123 | - | - | - | - | - | - | - |
La chute brutale de population entre 1851 et 1856 s'explique en grande partie par l'épidémie de choléra, qui tua à Réville environ 75 personnes entre la mi-juillet et la fin , soit plus d'une personne sur 10.
Le territoire est composé de 738,28 hectares de forêt.
La commune dispose de 377,28 hectares. 361 hectares sont des forêts domaniales.
La forêt domaniale de la Grande Montagne a pour origine l'ordonnance du de Louis Philippe. Ce procès-verbal délimite la forêt domaniale et la forêt communale de Réville.
Durant la Première Guerre mondiale, la forêt de Réville est surexploitée, elle en ressort appauvrie en 1920. La forêt est devenue trop claire et envahie de bois mort.
N'ayant que peu de revenus, la commune de Réville-aux-Bois souhaite en 1973 céder une partie de sa forêt à d'autres collectivités ou à l'État : le bois de « la Queue » d'une surface de 140 hectares.
L'État refuse et lui attribue des subventions et des prêts en vue de réaliser les plantations. Les parcelles 13, 14, 15, 16, 17 sont donc replantées sur 58,87 hectares. La parcelle 7 est également replantée en épicéas communs.
Les coupes 13 à 17 sont aujourd'hui exploitées en futaie régulière. Les autres coupes sont exploitées en futaie irrégulière[16].
L’adduction en eau est arrivée tardivement à Réville-aux-Bois, puisqu'elle fut mise en place par le Syndicat des Eaux de Mangiennes au tout début des années 1980.
Bien que d'après un rapport intitulé : "Données géologiques et hydrogéologiques acquises à la date du 31/12/1966", pour Réville-aux-Bois, la solution aurait pu être de capter les sources de trop-plein émergent des calcaires à oolithes ferrugineuse de l'Oxfordien supérieur.
L'ensemble des villages du Font de côte sont alimentés à partir de cet horizon et Réville-aux-Bois ne semble pas plus défavorisé topographiquement que les villages voisins.
Lieu-dit | Coordonnées Lambert | Débit en litre | Observation | ||
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X | Y | Z | |||
La côte d'Etraye | 819,750 | 187,100 | 226,000 | 0,300 | intermittente |
La côte d'Etraye | 819,810 | 187,110 | 225,000 | 0,500 | pérenne |
Source des termes | 819,620 | 186,910 | 255,000 | 0,300 | pérenne |
Source de la Goulote | 819,290 | 187,320 | 230,000 | 1.300 | pérenne alimente ferme |
Source de bure | 817,600 | 185,000 | 335,000 | 1.000 | intermittente |
Source de bure | 817,690 | 184,950 | 335,000 | 0.300 | captée intermittente |
Ravi de blanchaux | 817,150 | 184,300 | 315,000 | 0.300 | intermittente |
Source de Sillon Fontaine | 815,970 | 185,920 | 323,000 | 0.600 | pérenne |
Source de Sillon Fontaine | 815,975 | 185,985 | 323,000 | 1.300 | pérenne alimente la ferme de sillon Fontaines |
Les Longues Violes | 816,650 | 186,000 | 323,000 | 0.100 | Intermittente |
Sources St Pierre | 819,460 | 187,470 | 240,000 | 1.000 | captée intermittente |
Source de la Grande Fontaines | 819,480 | 187,280 | 227,000 | 3.300 | captée alimente une fontaine |
Mesure faite le .
Avant la mise en place de l'adduction d'eau, l'ensemble des habitations étaient dotées de puits.
La source St Pierre sert d'alimentation à la réserve incendie située sur la place.
Lieux-dits | Étymologie | Commentaire |
LES AISANCES | ||
AU DESSUS DES VIGNES | ||
L AULNET | ||
BADMONT | ||
LA BELLE GOUTIERE | ||
LES BLANCHES TERRES | ||
LE BONHOMME ROBI | ||
BOUILLON GREVE | ||
BURE | Plus que l'habit du moine qui décore son blason, Bure tire son nom d'un lieu d'origine, assez fréquent dans les départements de la Meuse, Cote-d'Or, Calvados, Essonne, Orne. Issu du germanique bur, hutte, habitation. Cette étymologie a été imposée par un article de Jean Haust, paru en 1920 dans le Bulletin du dictionnaire wallon.
Au XVIIe siècle, les termes bur, bure, beûr (liégeois) sont fréquents à cette époque dans le sens "puits de mine" ; mais ils signifient parfois "trou", "fosse" (notamment pour enfoncer des piliers), "creux" (dans un arbre, un tronc). En gaumais et ardennais, on trouve la forme bore, "tronc, tige végétale" et bora, "très haut". Une expression, « fosse ou burres » figure dans le règlement des "ouvrages de hulhiers" datant de 1403 et reproduit par Jean de Stavelot.2 |
Lors de la grande guerre les Allemands ont construit des grandes fosses et capté l'eau de la source. |
CHAINE SERVA | ||
LE CHAMP AUBRY | ||
CHAMP RENAUD | Donation d'un terrain juste à côté de l'église qui sert d'agrandissement du cimetière. Ce terrain fut offert par la famille Renaud contre la promesse de donner ce nom à ce terrain. | |
LE CHARMEL | ||
LE CHAUFOUR |
|
A l'entrée du chaufour en venant de Sivry-sur-Meuse se situe une carrière de pierre. |
LA CHAVRAINE | ||
LES CLAIRS CHENES | ||
LA COTE D ETRAYE | ||
LE COTEAU DE BADMONT | ||
LA COULEUVRE | ||
LA COURIETTE | ||
LE CROLY | ||
LE CUL DES VIGNES | ||
DERRIERE LE BOIS LA HOCHE | ||
DERRIERE LES JARDINS | ||
LE DEVANT DE LA MONTAGNE | ||
LE DEVANT DU SORT | ||
LE DIFFEREND | ||
ENTRE CHAUSSEE | ||
LA GAILLETTE | ||
LA GRANDE GOULONCHAMP | ||
LA GRANDE MONTAGNE | Point le plus haut du territoire du village | |
LES GRAVELOTTES | ||
LA HAIE JEAN ROBERT | ||
LES HAIES | ||
LE HARON | ||
HARVUTY | ||
HASPOULETTE | ||
HENRIQUY | ||
LES LONGS BOUDINS | ||
LES LONGUES VIOLES | ||
LE MARTIN | ||
LE MOULIN | Emplacement de l'ancien moulin de Réville. | |
LE NŒUD | ||
LA PETITE GOULONCHAMP | ||
LA PILLIERE | ||
PRE LE TAUREAU | ||
LA QUEUE | ||
LA RAVINE SILLON FONTAINE | ||
LE SAUSSY | ||
SILLON FONTAINE | Emplacement de la ferme de Sillon Fontaine à l'écart de village. | |
LE SORT | ||
LES TERMES | ||
LES TONETTES | ||
LE TOZET | ||
LE TROU HAUT | ||
LA TROUYERE DE MORTIN | ||
LA VAUX | ||
LA VAUX NONETTE | ||
LE VILLAGE | Emplacement du village |
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