Ruitz est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Ruitz | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Béthune |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Sansen 2020-2026 |
Code postal | 62620 |
Code commune | 62727 |
Démographie | |
Population municipale |
1 542 hab. (2019 ![]() |
Densité | 311 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 28′ 06″ nord, 2° 35′ 25″ est |
Altitude | Min. 43 m Max. 111 m |
Superficie | 4,96 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
Aire d'attraction | Nœux-les-Mines (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nœux-les-Mines |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://ville-ruitz.fr/ |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.
Haillicourt | Houchin | |
![]() |
||
Houdain | Maisnil-lès-Ruitz | Barlin |
Ruitz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[4] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nœux-les-Mines, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (36,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,9 %), zones urbanisées (15,9 %), mines, décharges et chantiers (10,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ruith (1135) ; Ruyth (1154) ; Ruit (1239) ; Ruiz (1302) ; Ruid (1318) ; Ruic (1329) ; Ruyt (1422) ; Ruict-lez-Béthunes (1665) ; Ruy (1705) ; Ruich (1720) ; Ruytch (1739) ; Ruit (1837)[11].
On trouve une première mention de Ruitz dans une charte d'Eustache de Boulogne en 1070[réf. nécessaire].
Au XIVe siècle, Jean Daulle y a habité un manoir et on avance que la famille de Robespierre serait originaire de notre village.
La chapelle située à côté de la mairie possède une crypte qui est en fait le tombeau où sont enterrés les descendants de la famille des châtelains Brios de Rocourt, d'Oresmieux et d'Anoux.
La petite chapelle appartenait aux Houillères. Elle a été rachetée par la commune, démontée pierre par pierre et remontée définitivement rue de Maisnil.
Elle fut construite en 1787 à côté de la tour de l'église qui existait auparavant.
En effet, la base de la tour fut bâtie au XIIIe siècle, l'étage édifié au XVe et le couronnement rajouté en 1705. À l'intérieur de l'église, on peut observer une statue de la Vierge en bois polychrome datant du XVIIe et des panneaux de bois sculpté du XVIIIe représentant quatre évangélistes.
Il s'étend sur 16 hectares autour du château, des écoles, du foyer Saint-Jean.
Il fut bâti au XVIIIe siècle par Pierre Lericque. Au début du XIXe siècle, le domaine de Ruitz fut légué au marquis d'Oresmieux qui céda ensuite le château, les terres et le bois de Ruitz à la société Saint-Gabriel pour qu'elle y crée un orphelinat de garçons. Le château fut fermé en 1903 et les terres louées aux fermiers. Le château fut occupé par les troupes françaises et britanniques pendant la Première Guerre mondiale.
Dans les années 1930, les pères du Saint-Esprit y installèrent une école de missions jusqu'en 1952. La terre et la seigneurie de Ruitz furent vendues par le marquis de Mailly en 1725 à Pierre Ignace Le Ricque de Surgeon. De son mariage avec Mademoiselle Charlotte Roberty, il eut deux enfants ; un fils Charles Procope Le Ricque seigneur de Ruitz, lieutenant au régiment d'Auxerrois, mort sans alliance, et une fille Marie-Thérèse Le Ricque qui épousa en 1728 à Ruitz, Charles Joseph de Briois, écuyer seigneur d'Angres et Neulette, officier du régiment de Bourbon Infanterie et qui mourut en 1774. C'est ce dernier qui bâtit le château actuel. Son arrière-petite-fille Marie-Joseph de Briois, née à Lille le 18 ventôse de l'an I, décédée à Arras le , épousa Fortuné Le Ricque de Rocourt, chevalier de Saint Louis et de la Légion d'honneur.
La vicomtesse de Rocourt ne laissant pas d'héritier direct, son fils Octave de Rocourt étant mort après avoir perdu ses deux fils en bas âge, enfants nés de son mariage avec Mademoiselle de Beaumetz, légua son domaine de Ruitz à son cousin le marquis d'Oresmieux de Fouquières par testament en date du .
Dans le but de conserver le souvenir de sa famille et en mémoire de ses petits-enfants, Madame de Rocourt posa comme condition à Monsieur d'Oresmieux de fonder un orphelinat de garçons. À sa mort en 1880, ce dernier accepta cette lourde charge et mis en possession du legs, il proposa le domaine à une œuvre religieuse et en l'année 1890 Monsieur d'Oresmieux céda le château de Ruitz, terres, bois et constructions, à la société Saint-Gabriel dont le but était de créer à Ruitz un orphelinat de garçons dirigé par les pères salésiens de Don Bosco.
L'orphelinat fut fondé le par l'arrivée des pères salésiens venus de Lille et il portait le nom de Saint-Joseph. Les enfants suivaient les cours de l'école primaire et se consacraient à l'exploitation agricole et au jardinage. La maison étant trop petite une aile fut ajoutée au château ainsi qu'un vaste préau couvert. L'orphelinat prospérait et comprenait une soixantaine d'enfants quand a été promulguée la loi contre les congrégations ; celle des pères salésiens n'ayant pas été autorisée par le Sénat, les pères furent obligés de partir et les enfants furent disséminés les uns dans leur famille ; les autres en Belgique en 1903.
Puis le château fut fermé et les terres louées aux fermiers du village. Pendant la guerre de 1914, le château fut occupé par les troupes françaises et britanniques qui y causèrent de graves dégâts. Après la guerre, les salésiens ne jugèrent pas possible de réinstaller un orphelinat malgré les insistances de monsieur d'Oresmieux. En 1929, les pères du Saint-Esprit prenaient possession de Ruitz pour y installer une école des missions qui fonctionna jusqu'en 1952, date à laquelle le révérend père provincial déclara à la société Ruitz Fouquières qu'il renonçait à son bail.
C'est à cette date que Monsieur Perrin, évêque d'Arras, demanda à Monsieur le comte d'Annoux, gendre de Monsieur d'Oresmieux et président de la société Ruitz Fouquières, l'autorisation de reprendre le château et le domaine de Ruitz pour y installer les Aumôniers du Travail, dans le but d'évangéliser la région des mines. Sur le parc s'ouvre la chapelle possédant une crypte, tombeau de la famille Le Ricque de Rocourt, ancienne famille d'Artois éteinte aujourd'hui.
Cette chapelle a été construite en 1866 et elle porte les armes des Le Ricque et des Du Fresne de Beaumetz.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
La commune est rattachée au canton de Nœux-les-Mines.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1946 | 1965 | Charles Pecqueur | Mineur | |
avant 1995 | 2008 | Jacques Brévart | PS | |
mars 2008 | juillet 2015[14] | Jean-Louis Adancourt[15],[16] | Militant syndical Vice-Président de la CA de l'Artois (2014 → 2016) Mort en fonction | |
octobre 2015 | En cours (au 4 avril 2022) |
Jean-Pierre Sansen | Enseignant[17],[18] Réélu pour le mandat 2020-2026[19],[20] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 1 542 habitants[Note 3], en diminution de 0,77 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
365 | 373 | 370 | 390 | 416 | 430 | 461 | 513 | 508 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
496 | 461 | 444 | 448 | 455 | 530 | 565 | 561 | 638 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
679 | 664 | 762 | 828 | 838 | 819 | 826 | 834 | 918 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
948 | 1 016 | 1 035 | 1 426 | 1 594 | 1 582 | 1 523 | 1 511 | 1 532 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 624 | 1 542 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 755 hommes pour 807 femmes, soit un taux de 51,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 90 ou + | 1,0 |
5,2 | 75-89 ans | 7,6 |
21,6 | 60-74 ans | 24,3 |
22,6 | 45-59 ans | 19,7 |
18,5 | 30-44 ans | 16,9 |
17,0 | 15-29 ans | 14,4 |
15,0 | 0-14 ans | 16,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Les « 10 km de Ruitz » est une course pédestre créée en 1990 par La Maison des Jeunes de Ruitz. C'est une course très appréciée des athlètes[27], notamment pour sa difficulté dans la montée de la Renardière. Elle est inscrite au calendrier des courses hors-stades de la Fédération Française d'Athlétisme (FFA).
Cette course est composée de 4 courses[28]: 1 km, 2,4 km, 5 km, 10 km. Il est possible de s'inscrire en mairie ou le jour même.
Un tee-shirt est offert à chaque coureur. Pour les 3 premiers ou premières un cadeau est offert.
Connu pour sa zone industrielle où sont implantés des grands noms tels que Ripolin, la Sta (groupe Renault), Lenze, Huwer, Plastic Omnium, etc.
En termes d'équipements, le village arbore deux écoles (maternelle et primaire), une cantine, une salle des sports, une salle des associations, une salle polyvalente.
De nombreuses associations apportent le divertissement nécessaire à la bourgade (basket-ball, pétanque, football, maison des jeunes, etc.).
Le village a obtenu en 2019, une troisième fleur au label national de la qualité de vie, villes et villages fleuris. Ruitz est la deuxième plus petite ville du Pas de Calais a obtenir cette 3ème fleur.