Rougemontiers est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Rougemontiers | |
L'église Saint-Martin. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes de Pont-Audemer / Val de Risle |
Maire Mandat |
Philippe Robillot 2020-2026 |
Code postal | 27350 |
Code commune | 27497 |
Démographie | |
Gentilé | Rubimonastériens |
Population municipale |
1 045 hab. (2019 ![]() |
Densité | 87 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 21′ 34″ nord, 0° 43′ 18″ est |
Altitude | Min. 70 m Max. 144 m |
Superficie | 11,96 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourg-Achard |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Routot | Hauville | |
Éturqueraye Brestot |
![]() |
Bouquetot |
Illeville-sur-Montfort | Flancourt-Crescy-en-Roumois (comm. dél. de Flancourt-Catelon) (par un angle) |
Rougemontiers a un hameau à l'est, les Trottiers, et partage à l'ouest celui de la Chapelle-Brestot avec la commune d'Éturqueraye.
Une partie sud de la commune de Rougemontiers est couverte par la forêt de Montfort.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jumieges », sur la commune de Jumièges, mise en service en 1978[9] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 844,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 35 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].
Rougemontiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,4 %), forêts (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), prairies (7,6 %), zones urbanisées (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Le nom de la localité est attesté au début du XIIe siècle sous une forme latinisée et savante Rubrum Monastericum (Orderic Vital)[23],[24]; puis Rubense Monasterium en 1253 (reg. visit.)[23]; Rougemontier en 1801[25].
Rubrum traduit le français rouge (issu du latin rubeus « roux, rougeâtre » et non pas du latin classique ruber « rouge ») et monasterium, l'ancien français moustier ou monstier « église » et plus rarement « monastère »[24] (issu du gallo-roman MONASTERIU), monasterium a également donné le terme savant monastère. L'antéposition de l'adjectif de couleur est sans doute liée à l'influence du germanique, conservée en poésie et dans certains dialectes septentrionaux (comme en normand du Cotentin). L’appellation de « Rouge Église » fut utilisé pour désigner un territoire au centre duquel s'élevait un édifice aisément identifiable par sa couleur (peut-être un édifice primitif en briques rouges).
Remarque : l'orthographe du nom de la commune n'est curieusement pas encore arrêtée au début du XXIe siècle. Rougemontier ou Rougemontiers ? Si la seconde graphie, avec un -s final, est retenue par le code des communes, les deux formes coexistent encore.
Du strict point de vue étymologique, le nom de la commune ne devrait pas être orthographié avec un S final, qui n'apparaît, d'ailleurs, qu'à la fin du XVIIIe siècle. Cette marque du pluriel s'accorde toutefois avec la diversité d'un territoire comprenant plus d'une trentaine de hameaux et de lieux-dits[26].
L'église Saint-Martin fut donnée en 1178 à l'abbaye du Bec.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Hubert Hardel | ||
1791 | 1795 | François-Nicolas Vauquelin | ||
1795 | 1799 | Hubert Hardel | ||
1799 | 1801 | Michel Maillard | ||
1801 | 1812 | Jean-Hubert Lerefait | laboureur, député du tiers état en 1789 | |
1812 | 1824 | Michel Leroux | ||
1824 | 1837 | Pierre-Hubert Lereffait | ||
1837 | 1847 | Pierre Pillon | ||
mars 1847 | novembre 1847 | Jean-Louis Billard | ||
novembre 1847 | janvier 1848 | Philippe Havard | ||
janvier 1848 | avril 1848 | Louis Billard | ||
avril 1848 | octobre 1848 | Pierre-Hubert Lereffait | ||
1848 | 1869 | Louis Billard | ||
novembre 1869 | juillet 1870 | Philippe Havard | ||
juillet 1870 | décembre 1870 | Pierre-Hubert Lereffait | ||
1870 | 1871 | Félix Lesourd | ||
1871 | 1876 | Pierre-Hubert Lereffait | ||
1876 | 1891 | Edmond Fleury | ||
1891 | 1909 | Louis Lereffait | ||
1909 | 1919 | Victor Delafenetre | ||
1919 | 1921 | Émile Turgard | ||
1921 | 1928 | Léon Moure | ||
1928 | 1935 | Joseph Binet | ||
1935 | 1945 | Léon Liout | ||
1945 | 1974 | Henry Caillouel | ||
1974 | 1977 | Maurice Santais | ||
1977 | 1983 | André Thonnel | ||
1983 | 2008 | Norbert Morin | ||
2008 | En cours | Robert Maquaire | UDI | Agriculteur retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2019, la commune comptait 1 045 habitants[Note 8], en augmentation de 6,74 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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920 | 1 124 | 960 | 945 | 841 | 866 | 876 | 826 | 773 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
722 | 671 | 664 | 603 | 594 | 558 | 549 | 536 | 526 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
507 | 497 | 514 | 423 | 483 | 437 | 458 | 457 | 466 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
425 | 484 | 562 | 785 | 762 | 752 | 866 | 848 | 920 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 024 | 1 045 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | De gueules à la cotice en barre d'or, accompagné en chef d'une chaumière normande d'argent aux colombages de sable soutenue à dextre d'une rose aussi d'argent pointée d'azur sommée de trois épis d'argent en sautoir et en pal et en pointe de deux léopards aussi d'or rangés en barre. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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