Rosay-sur-Lieure est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Pour les articles homonymes, voir Lieure (homonymie).
Rosay-sur-Lieure | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes Lyons Andelle |
Maire Mandat |
Pascal Beharel 2020-2026 |
Code postal | 27790 |
Code commune | 27496 |
Démographie | |
Gentilé | Rosayens |
Population municipale |
516 hab. (2019 ![]() |
Densité | 63 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 22′ 26″ nord, 1° 25′ 52″ est |
Altitude | Min. 44 m Max. 155 m |
Superficie | 8,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.rosaysurlieure.fr |
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Rosay-sur-Lieure est un petit village de 568 habitants, situé dans le Vexin Normand à 110 km de Paris et 35 km de Rouen.
En bordure de la forêt domaniale de Lyons, Rosay est traversée par la Lieure qui prend sa source à 8 km à Lorleau. Cette commune tire son nom du cours d'eau qui l'arrose, affluent de l'Andelle et donc sous-affluent de la Seine.
Charleval | Lyons-la-Forêt | Lyons-la-Forêt |
Charleval | ![]() |
Touffreville |
Ménesqueville | Ménesqueville Touffreville |
Touffreville |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968[9] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Rosay-sur-Lieure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,7 %), terres arables (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), prairies (8,2 %), zones urbanisées (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la commune est attesté sous les formes latinisées Roseium (charte de Roger de Rosay) et Roseyum en 1218[21], Rosetum in Leonibus, puis Rosoy en Lyons en 1308 (charte de Philippe le Bel), Rozay en 1469 (monstre), Rosai- en-Lions en 1828 (Louis Du Bois)[22].
Ce toponyme est issu d'un gallo-roman *RAUSETU « lieu où il y a des roseaux » comme en témoigne d'ailleurs la forme archaïque de Rosay (Seine-Maritime, Rausedo en 750-775[23]), le [t] est passé à [d] (lénition), avant son amuïssement complet caractéristique de l'ancien français. L'ancien français avait aussi rosoi, rosei « lieu où il y a des roseaux »[24], c'est-à-dire « roselière », qui procède du même terme gallo-roman.
En ancien français ros signifiait « roseau », le mot rosel était un diminutif, encore attesté dans certains dialectes (d'où le dérivé roselière), devenu « roseau » en français central[25]. C'est un mot issu du vieux bas francique *raus(a), apparenté à l'allemand Rohr (cf. Schilfrohr « roseau, phragmite »). Le suffixe gallo-roman -ETU (latinisé en -etum dans les textes rédigés en latin médiéval) servait à dériver des noms de végétaux pour indiquer « un ensemble de végétaux appartenant à la même espèce », d'où les finales -ey, -ay, -oy. Les formes -ey, -ay sont plutôt propres à l'ouest de le France, tandis que celle en -oy plutôt caractéristique du nord et de l'est. Ainsi les différents Rosay sont-ils homonymes des différents Rosoy .
Le suffixe -ETU est encore productif aujourd'hui sous une forme féminine issue de -ETA > -aie, d'où chênaie, hêtraie, roseraie, etc.
Il est cependant impossible de déterminer, étant donné le caractère tardif de l'attestation, de quelle époque date cette formation toponymique, c'est-à-dire si elle remonte au stade du gallo-roman (avant le IXe siècle) ou de l'ancien français (entre le IXe siècle et le XIIIe siècle).
Un rapprochement avec le nom de la rose n'est pas justifié, bien que cette fleur apparaisse sur la plupart des blasons des communes de type Rosay, Rosoy. Outre les mentions les plus anciennes du type Rausedo et le fait que le terme d'ancien français rosoi, rosei « lieu où il y a des roseaux » ne soit jamais attesté avec le sens de « roseraie » dans les textes anciens, le suffixe -ETU n'est en principe jamais associé à un nom de fleur, mais au nom d'une plante, arbuste ou arbre. Ainsi le mot roseraie est-il formé sur le nom du rosier. Il n'y a en outre, pas de formation analogue dans le sud de la France, car la variante occitane rausa n'a pas le sens général qu'a le mot roseau en français et est circonscrite à une petite partie du domaine occitan, ce qui exclut encore une fois le nom de la rose commun aux deux langues.
La Lieure est une rivière du département de l'Eure dans la région Normandie et un affluent de l'Andelle, donc un sous-affluent du fleuve la Seine.
La commune de Rosay est partagée en deux : au bord de la rivière auprès de l'église, et 80 m plus haut, sur la plateau, où se trouve la majeure partie du village. Cela est dû au sieur de Frémont, conseiller au Parlement de Rouen et marquis de Rosay, qui vers 1730 décide de déplacer 120 maisons, afin de dégager la vue devant son château.
La richesse du patrimoine de cette région témoigne de la convoitise qu’elle suscitera auprès des rois de France, d’Angleterre et ducs de Normandie. Les seigneurs de Rosay seront des hommes d’influence : Enguerrand de Marigny sera le grand argentier de Philippe le Bel - Guillaume de Gamaches et ses trois frères combattront les Anglais aux côtés du roi Charles VII et de Jeanne d’Arc durant la Guerre de Cent Ans - Nicolas de Frémont obtiendra du roi Louis XIV, en 1680, l’érection de la terre de Rosay en marquisat - la comtesse Apollonie de Valon et son fils Bertrand participeront aux négociations de paix avec la Prusse en 1871. Le salon littéraire de la comtesse accueillera Prosper Mérimée, Guy de Maupassant, Maurice Ravel pour les plus connus. Antoine de La Mare au XVIIe siècle et Gine Delieure de nos jours seront nos poètes. Mais c’est l’abbé Bretocq, curé de 1923 à 1961, Inspecteur des Beaux-Arts et des Monuments historiques, qui conserve le souvenir le plus admiratif auprès des anciens du village. Des générations sont restées à Rosay, vivant de la culture et de l’exploitation de la forêt sans véritablement connaître l’industrialisation.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1810 | Philippe Saint-Martin | |||
1810 | 1827 | Antoine de Frémont | Marquis de Rosay | |
1828 | 1840 | Pierre Leroy | ||
1840 | 1854 | Médéric Saint-Martin | ||
1854 | 1865 | Milliard | ||
1865 | 1881 | Louis Alexis de Valon | Comte, conseiller général | |
1881 | 1882 | Lucien Crépin | ||
1881 | 1884 | Charles Crépin | ||
1884 | 1887 | Louis Alexis de Valon | Comte, conseiller générall | |
1887 | 1888 | Henri Hubert | ||
1888 | René de Valon[26] | Vicomte, conseiller général | ||
1922 | Léon Demouchy | |||
1922 | Léon Parravez | |||
Léon Bance | ||||
1940 | Jules Pichard | |||
1940 | 1942 | Edmond Beauclé | ||
1942 | 1944 | Clausse | Lieutenant-colonel | |
1944 | Edmond Beauclé | |||
mars 1971 | Georges Soudan | |||
mars 1971 | mars 2001 | Jean Beharel | ||
mars 2001 | mars 2008 | Marc Plaisant | ||
mars 2008 | mars 2014 | Edmond Lamotte | ||
mars 2014 | janvier 2016 | Jacques Armange | Agent Technique | |
Février 2016 | En cours | Pascal Beharel | SE | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2019, la commune comptait 516 habitants[Note 6], en diminution de 6,01 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
753 | 722 | 664 | 685 | 882 | 952 | 919 | 900 | 907 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
904 | 913 | 923 | 861 | 825 | 738 | 727 | 657 | 671 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
649 | 650 | 601 | 585 | 566 | 530 | 515 | 569 | 519 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
480 | 485 | 448 | 443 | 452 | 464 | 530 | 548 | 549 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
522 | 516 | - | - | - | - | - | - | - |
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