Rorthais est une ancienne commune française située dans le département des Deux-Sèvres et la région Nouvelle-Aquitaine.
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Rorthais | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Deux-Sèvres |
Arrondissement | Bressuire |
Commune | Mauléon |
Intercommunalité | Bocage Bressuirais |
Statut | Commune associée |
Maire délégué Mandat |
Joël Loiseau 2014-2020 |
Code postal | 79700 |
Code commune | 79233 |
Démographie | |
Gentilé | Rorthaisiens, rorthaisiennes |
Population | 764 hab. (2017) |
Densité | 692 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 54′ 58″ nord, 0° 42′ 30″ ouest |
Superficie | 1,104 km2 |
Élections | |
Départementales | Mauléon |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Mauléon |
Localisation | |
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Elle se situe plus précisément dans la région historique du Mauléon.
Rorthais est située au nord-ouest des Deux-Sèvres, à proximité des départements du Maine-et-Loire et de la Vendée.
Le village de Rorthais est situé deux kilomètres à l'est de Mauléon, sur la route nationale 249, liaison entre Nantes et Poitiers et passant par Cholet.
Anciennes mentions : Rohosterium decima Rohosteri (vers 1090)[1], Rothai (1107)[1], Sanctus Hilarius de Roestais (1123)[1], Roeteys (1276)[1], Roysteis (1300)[1], Roueteys (1317)[1], Roheteys (1351)[1], Rohetoys (1407)[1], Rouhertays (1420)[1], Rouetays (1434)[1], Rouhetoys (1437)[1], St-Hilaire de Rothays (1486)[1], Routays (1512)[1], Rortays (1516)[1], Roetaix (1530)[1], Rehortois et Rouhortois (1615)[1], Rouortais (1680)[1], Rorthais (1750)[1].
Ce village dépendait du doyenné de Bressuire, de la sénéchaussée de Poitiers, ainsi que de la baronnie et de l'élection de Châtillon-sur-Sèvre[1].
Depuis le , Rorthais a été rattaché à Mauléon avec le statut de commune associée[2].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1801 | 1801 | Matray | ||
1801 | 1816 | Pierre Elis RAHE | ||
1816 | 1820 | Grolleau | ||
1820 | 1827 | Jean-François Fortin | ||
1827 | 1846 | Jean-Hilaire Bousseau | ||
1846 | 1848 | Jacques Basile | ||
1848 | 1852 | Pierre Noée | ||
1852 | 1855 | Pierre Lebeau | ||
1855 | 1870 | Alexis Brémaud | ||
1870 | 1904 | Théodore Albert | ||
1904 | 1907 | René Marquis | ||
1907 | 1918 | Victor Barbot | ||
1918 | 1935 | Constant Fonteneau | ||
1935 | 1959 | Désiré Lebeau | ||
1959 | 1971 | Célestin Martin | ||
1971 | 31 décembre 1972 | René Bois | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Au , la commune de Rorthais devient commune associée à Mauléon. De ce fait, elle a désormais un maire délégué qui siège au conseil municipal de Mauléon.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1er janvier 1973 | 1977 | René Bois | ||
1977 | 1989 | Joseph Loiseau | ||
1989 | 2005 | Paul Hérault | ||
2005 | en cours | Joël Loiseau | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 |
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265 | 173 | 228 | 328 | 364 | 359 | 345 | 421 |
1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
426 | 423 | 393 | 432 | 458 | 465 | 434 | 489 |
1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 |
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499 | 460 | 479 | 492 | 501 | 437 | 457 | 435 |
1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | - | - | - |
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430 | 464 | 458 | 481 | 463 | - | - | - |
La localité compte 756 habitants en 2014[4].
Rorthais se développe notamment dans les domaines de l'industrialisation et de l'aéronautique. Sa zone industrielle, située à proximité du bourg attire des entreprises très performantes telles que Heuliez Bus, Go Plast ou encore Unibat. En outre, elle possède un aérodrome où l'on peut faire atterrir des avions tels que des avions de chasse. Cet aéroport sert aussi de lieu d'apprentissage pour de prestigieuses écoles du département tel que le lycée Saint-Joseph.
À Rorthais se trouve l'unité de production d'Heuliez Bus où sont produits les autobus GX 137, GX 337 et GX 437. D'autres importantes entreprises sont installées à Rorthais : Soparvol, ATMS, Devil, Stock Inter.
Une noble famille, divisée aujourd'hui en plusieurs branches, porte le nom de cette commune. Ceci provient de temps anciens où les seigneurs de Rorthais étaient gardiens de ce bourg. La famille de Rorthais, anoblie sous Saint-Louis, édifia notamment le Château de la Durbelière, construit sur l'emplacement d'un édifice plus ancien, à Saint-Aubin-de-Baubigné (commune actuellement associée à Mauléon), entre 1440 et 1460. Subsistent de cette époque la tour à pans coupés et le mur d'enceinte avec ses échauguettes d'angle. Le château est remanié et embelli au début du XVIIe siècle ; les anciens ponts-levis sont remplacés par des ponts dormants. La terrasse bordant les douves est décorée d'une balustrade, l'actuel porche d'entrée est édifié. Il porte toujours aujourd'hui la date de 1631, ainsi que les armes de Renée de Rorthais et de son mari Pierre de Meulles, à qui revint le château par la dot de sa femme Renée, veuve de Rorthais. Les anciens communs qui ferment la cour sur 80 mètres de long, devenus aujourd'hui bâtiments de ferme, s'achèvent à l'ouest par une longue galerie ornée de colonnes et qui servait de manège.
Le Château de la Durbeliere est transmis par alliance, en 1679, à la famille du Vergier de La Rochejaquelein. Henri de La Rochejaquelein y naît le ; c'est dans la cour du château que le jeune homme, devenu généralissime de l'Armée catholique et royale après la mort du Marquis de Lescure (), prononce le , les paroles célèbres et restées dans l'histoire : « Si j'avance, suivez-moi, si je recule, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi ». Aujourd'hui, le souvenir de Henri de La Rochejaquelein, surnommé Monsieur Henri, modèle de noblesse et de bravoure, est encore vivace chez les royalistes et il demeure l'un des favoris du peuple vendéen.
Durant les combats qui ravagent la région en 1793 et 1794, le château de la Durbelière est incendié à cinq reprises par les troupes républicaines du général Westermann. Les ruines de la Durbelière, environnées d'étangs et d'arbres séculaires, appartiennent toujours aux descendants des de La Rochejaquelein.
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