Romilly-sur-Andelle est une commune française du département de l'Eure en région Normandie dont les habitants sont appelés les Romillois.
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Romilly-sur-Andelle | |
L'église Saint-Georges. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes Lyons Andelle |
Maire Mandat |
Jean-Luc Romet 2020-2026 |
Code postal | 27610 |
Code commune | 27493 |
Démographie | |
Gentilé | Romillois |
Population municipale |
3 288 hab. (2019 ![]() |
Densité | 385 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 55″ nord, 1° 15′ 35″ est |
Altitude | Min. 5 m Max. 155 m |
Superficie | 8,53 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Romilly-sur-Andelle (ville-centre) |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle (bureau centralisateur) |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Adossée aux collines boisées de Longboël et des Deux-Amants, la commune se trouve au début de la vallée Galantine, à 9 km de Fleury-sur-Andelle, 10 km de Pont-de-l'Arche et Boos et 20 km de Rouen et des Andelys.
La Neuville-Chant-d'Oisel (Seine-Maritime) | Pont-Saint-Pierre | |
Pitres | ![]() |
Pont-Saint-Pierre |
Amfreville-sous-les-Monts | Flipou Amfreville-sous-les-Monts |
Arrosée par l'Andelle[3], la commune possède une île, l'île Sainte-Hélène.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968[10] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 11 °C pour 1991-2020[14].
Romilly-sur-Andelle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Romilly-sur-Andelle, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[18] et 4 858 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (44,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,2 %), terres arables (33,3 %), zones urbanisées (22,2 %), prairies (7,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Romillei vers 1040, Rommilleia (cartulaire de Jumiéges) et Romeleium en 1080 (cartulaire de l’Estrée), Romeilli en 1145 (charte de Hugues, archevêque de Rouen)[25], Rumilliacus vers 1186 (reg. Philippe Auguste), Romiliacum, 1206 (cart. B. de Phil. Aug.), Roumylli supra Andelam en 1263 (charte de saint Louis), Romille au XIIIe siècle (Duchesne, Liste de services milit.), Rommelli en 1271 (cartulaire de Bonport), Romillie en 1281 (estimation des receveurs du roi), Rommilly en 1327 (doctrinal glozé), Rommilli en 1339 (cart. de Saint-Père de Chartres), Roumilli en 1469 (monstre), Rommilly en 1600 (aveu du bar. de Pont-Saint-Pierre), Roumilly en 1708 (Th. Corneille)[26].
L’Andelle est une rivière qui travere le territoire de la commune, affluent de la rive droite du fleuve la Seine, dans les deux départements de l'Eure et de la Seine-Maritime.
Les traces d'habitat remontent au néolithique. Des fouilles archéologiques (2006-2007) de l'INRAP ont mis au jour un ensemble de silex taillés (grattoirs, racloirs, éclats laminaires, fragments de hache polie, flèche à ailerons et pédoncule) de l'époque.
Les archéologues ont découvert ce qui pourrait être une tombe de l'âge du bronze près du cimetière et un réseau de fossés parcellaire de la période gallo-romaine près de l'église. Romilly dans les archives est qualifiée de villa mais aucun habitat antique n'a été trouvé.
L'habitat se concentrait aux VIIe et VIIIe siècles autour des rues Saint-Georges et de la Libération et les fouilles ont identifié la zone périphérique Nord de cet habitat (greniers sur poteaux, silos, fours domestiques). Au nord de celle-ci, un vaste cimetière a été en partie fouillé et les archéologues estiment de 1200 à 1500 les sépultures de tous âges et sexes dans cet ancien cimetière paroissial du VIIe au XIe siècle structuré autour d'une église construite en plusieurs phases. Le cimetière a été abandonné à la fin du XIe siècle, période où le seigneur de Romilly, Guillaume Fitz Osbern (des seigneurs de Breteuil-sur-Iton) a légué des terres à l'abbaye de Lyre qu'il avait fondée en 1046, pour construire un prieuré de bénédictins à l'emplacement de l'ancienne église et du cimetière.
Au XIVe siècle, une période importante de construction a donné un manoir doté d'une tour escalier avec la chapelle à l'est, une grange dîmière (encore en élévation) et des annexes et des dépendances (cuisines, celliers, bassin, colombiers). Le prieuré aurait été abandonné en fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle. Les fouilles se sont achevées en septembre 2007.
Au début du XIIIe siècle, Aubert de Hangest était le seigneur de Romilly. Au XVe siècle, la seigneurie est passée à la famille de Rohan, puis de Roncherolles, de Bec-de-Lièvre, de Sublet et de Jubert.
En 1782 a été créée la fonderie de Romilly[27] et, en 1792, les cloches des églises de l'Eure, du Calvados et de la Manche[28] y ont été fondues pour obtenir des flans à frapper à l'hôtel de la Monnaie de Rouen. La fonderie gardera pendant une centaine d'années jusqu'à sa fermeture, l'horloge et les cloches de la Bastille[29].
Le , le premier consul Napoléon Bonaparte visite pendant une heure la fonderie[30] lors de sa visite de la Normandie avant de repartir vers Les Authieux à la limite du département de la Seine-Inférieure. Plus tard Bonaparte y fit fondre les canons pris à ses ennemis.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1791 | Michel Dorival | ||
1791 | Louis Legay | |||
1794 | 1795 | François Cavelier | ||
1795 | 1796 | Jean-Pierre Chardon | ||
1796 | 1798 | Jean-Charles Cavelier | ||
1798 | 1799 | Louis Leguay | ||
1799 | 1800 | François Massé | ||
1800 | 1802 | Jean-Baptiste Gosselin | ||
1802 | 1805 | Thomas Pellerin | ||
1805 | 1831 | Jean-Charles Cavelier | ||
1831 | 1842 | Pierre Massinot | ||
1842 | 1848 | Amboise Chardon | ||
1848 | 1857 | Ernest Lecoulteux | ||
1857 | 1863 | Nicolas Lecomtte | ||
1863 | 1876 | Léon Letrange | ||
1876 | 1881 | Alphonse Lapôtre | ||
1881 | 1893 | Henri Peynaud | ||
1893 | 1899 | Nicolas Lecomtte | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Maurice Fleuriel | Industriel | |||
1952 | 1976 | René Fleuriel | ||
1976 | 1977 | Robert Malglaive | ||
mars 1977 | mars 1983 | Alain Robert | LR | |
mars 1983 | juin 1995 | Jacques Courtois | DVG | |
juin 1995 | mars 2008 | Maurice Jacob | DVD | |
mars 2008 | En cours | Jean-Luc Romet | DVG | Professeur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 3 288 habitants[Note 7], en augmentation de 2,33 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
640 | 780 | 803 | 917 | 1 015 | 1 079 | 1 118 | 1 169 | 1 147 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 313 | 1 366 | 1 369 | 1 369 | 1 380 | 1 398 | 1 485 | 1 527 | 1 293 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 641 | 1 566 | 1 705 | 1 606 | 1 604 | 1 596 | 1 481 | 1 564 | 1 525 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 779 | 1 981 | 2 249 | 2 524 | 2 658 | 2 655 | 2 604 | 2 971 | 3 237 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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3 288 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune déplore deux sites pollués sur son territoire : DMS et un dépôt CBL .
La forêt de Longboel et le bois des Essarts, qui parcourent la commune en partie, sont classés en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) [39].
![]() |
Le blason de la commune de Romilly-sur-Andelle se décrit : écartelé : au 1, de gueules au léopard d’or ; au 2, d’azur au léopard d’argent ; au 3, d’azur à la harpe d’argent cordée de sable ; au 4, de gueules à la roue dentée de huit pièces d’or mouvant de trois ondes d’azur.
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Romilly-sur-Andelle est jumelée avec :
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