Rimaucourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
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Rimaucourt | |
L'intérieur de l'église. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Haute-Marne |
Arrondissement | Chaumont |
Intercommunalité | Communauté de communes Meuse Rognon |
Maire Mandat |
Jean-François Gunther 2020-2026 |
Code postal | 52700 |
Code commune | 52423 |
Démographie | |
Gentilé | Rimaucourtois(e) |
Population municipale |
671 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 15′ 10″ nord, 5° 19′ 59″ est |
Altitude | Min. 237 m Max. 382 m |
Superficie | 20,26 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bologne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Vignes-la-Côte | Reynel | Manois | ![]() |
Andelot-Blancheville | N | Saint-Blin | ||
O Rimaucourt E | ||||
S | ||||
Cirey-lès-Mareilles | Ecot-la-Combe |
Rimaucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,9 %), terres arables (30,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,7 %), prairies (9,1 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La colline de Barémont contient des vestiges confirmant une occupation romaine.
Entre 1102 et 1174, les seigneurs de Reynel fondèrent un prieuré bénédictin et bâtirent une église, dédiée à saint Pierre et saint Paul.
L'église a connu de lourdes modifications sur une décision de la duchesse Decrès en 1838.
À la fin de la Première Guerre mondiale, un hôpital américain a été construit. Il exploitait plusieurs spécialités de médecine (chirurgiens, dentistes, etc).
Le village était desservi par la ligne de Gudmont à Rimaucourt jusqu'en 1950 et par la Ligne Chaumont - Épinal.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1983
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1983 | 1989 | Yves Hemmerling | PS | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1989 | 2001 | Michel Rosard | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2001 | 2008 | Jean-François Gunther | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2008 | 2014 | Marie-Louise Jeanniot | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2014 | En cours | Jean-François Gunther |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2019, la commune comptait 671 habitants[Note 3], en diminution de 3,17 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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465 | 566 | 555 | 612 | 697 | 726 | 778 | 828 | 864 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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817 | 1 003 | 1 104 | 1 023 | 1 046 | 1 170 | 1 011 | 1 154 | 1 127 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 116 | 1 091 | 1 100 | 922 | 845 | 791 | 704 | 726 | 724 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
827 | 888 | 828 | 770 | 801 | 753 | 768 | 708 | 671 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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671 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Rimaucourt est dominée par la colline de Fouillot, culminant à 354 mètres. La croix de Fouillot fut érigée au sommet de cette colline en 1912. Elle porte l'inscription :
CRUX DOMINI
ERECTA
IN MONTE FOUILLOT
DIE QUARTA MENSIS AUGUST.
ANNO 1912
La croix a été fabriquée dans les forges de Rimaucourt.
Elle a été restaurée durant l'été 2011 par l'association des sapeurs-pompiers de Rimaucourt.
D'après les « dires locaux », le château de Rimaucourt aurait été construit à partir des pierres provenant de la forteresse de Montéclair. La construction du château (qui à l'époque était en fait une maison forte occupée par des chevaliers milites, dépendant du seigneur de Reynel) débuta au XIIe siècle. Les sires de Joinville furent les seigneurs de Rimaucourt.
Le château est reconstruit au milieu du XVIe siècle par la famille de Senailly et remanié au XVIIIe siècle par un riche fermier général : Pierre Guillaume Tavernier de Boullongne, marquis de Buzancy, baron de Rimaucourt trésorier de l'extraordinaire des guerres et secrétaire du Roi Louis XV.
Le , le duc Decrès devint le propriétaire du château. À la mort du duc, en 1820, la duchesse hérita de l'immense domaine. À la mort de cette dernière, en 1864, ce fut son neveu Louis Napoléon d'Albufera qui hérita du château.
Le château est ouvert à la visite et propose des chambres d'hôtes.
L'église fut construite au XIIe siècle par des moines bénédictins. Avant la Révolution l'église était également prieurale.
La duchesse Decrès transforma l'église à partir de 1838.
Un plafond fut placé par-dessus la nef afin d'isoler thermiquement l'église. Une nouvelle entrée fut placée à la place du chœur des absidioles et l'ancienne porte fut remplacé par un nouveau chœur.
Le , les deux cloches furent bénies. La grosse cloche fut nommée Davida-Isabelle_Marie et la seconde cloche fut nommée Jeanne-Caroline-Eugénie.
![]() |
Blason | D'azur à trois croissants d'or, à une ancre d'argent brochant sur le tout ; au chef cousu de gueules chargé de quatorze étoiles d'argent ordonnées 5, 4 & 5[13]. |
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Détails | Armes de Denis Decrès, vice-amiral, ministre de la marine qui possédait le château de Rimaucourt. Les émaux des croissants et de l'ancre ont été ici inversés et le chef était à l'origine semé d'étoiles, symbole de la dignité de duc dans l'héraldique napoléonienne. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | ![]() Armes de Jean de Noyers, seigneur de Rimaucourt jusqu'en 1412. |
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