Ressons-l'Abbaye est une ancienne commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Ressons (homonymie).
Ressons-l'Abbaye | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Commune | La Drenne |
Intercommunalité | Communauté de communes des Sablons |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Maurice de Koninck 2017-2020 |
Code postal | 60790 |
Code commune | 60532 |
Démographie | |
Population | 118 hab. (2014 ![]() |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 10″ nord, 2° 05′ 20″ est |
Altitude | Min. 154 m Max. 222 m |
Superficie | 5,43 km2 |
Élections | |
Départementales | Chaumont-en-Vexin |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | La Drenne |
Localisation | |
modifier ![]() |
Depuis le , Ressons-l'Abbaye est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Drenne avec Le Déluge et La Neuville-d'Aumont.
Attestations anciennes : Resons vers 1170, Ressons 1184, Reisons 1191, Roisuns 1198, Ressons XIIe siècle, Raissons 1206, de Ressuns 1212.
Un rapprochement s'impose avec le nom de deux autres communes situées également en Picardie : Ressons-le-Long (Aisne, Ressontius 872, Reisons 1192) et Ressons-sur-Matz (Oise, Ressonto 587, Rosonto vers 679, Ressontum, Rossontus VIIe siècle, Resontium 658, Rossontum Xe siècle, Resons 1165), plus riches en formes anciennes. À cette série, on peut ajouter Resson (Aube, Rosuntum avant 854) et Rançon (Seine-Maritime, Rosontio 829, Resentio 1025 - 1026).
Origine du nom : *Rosontio ou *Resontio. Le second élément s'explique par le suffixe gaulois -ontio, que l'on observe dans d'autres formations toponymiques comme Lihons (Somme, Leontium 1100). Le premier élément est plus difficile à déterminer : Ernest Nègre ne tient pas compte des formes en Ros- qui apparaissent conjointement avec les formes en Res- et explique cet élément par le nom de personne gaulois Ressius (GPN 250). François de Beaurepaire compare avec le type toponymique *Rosbakiz, issu du germanique, et signifiant « ruisseau aux roseaux ».
Le terme raus > ros étant, par ailleurs, à l'origine du français ros-el > roseau. En effet, *Rosbakiz a indifféremment abouti à Robecq, Rebets, Rebecq, etc. On note la même évolution phonétique Ros- > Res-, sans doute liée au déplacement de l'accent, d'où [o] > [œ].
Ce terme serait donc similaire et représenterait donc un gallo-germanique *ros6. *Rosontio serait « un endroit où se trouv(ai)ent des roseaux ». Cette hypothèse présente l'avantage d'expliquer les mentions anciennes en Ros- et de relier entre eux plusieurs éléments, ainsi ce type toponymique n'est-il attesté qu'au nord de la France, de même que le terme rosel > roseau, qui n'est propre qu'à la langue d'oïl (comparer par exemple avec l'occitan canavèra « roseau » et canaveral « endroit couvert de roseau »).
L'abbaye de Ressons, de l'ordre des Prémontrés, sise dans le Vexin français, dans le doyenné de Chaumon et l'archidiocèse de Rouen, n'était à l'origine qu'un prieuré. Il fut érigé en abbaye en 1125 et reconnut les anciens seigneurs d'Aumont pour ses principaux fondateurs et bienfaiteurs : ils y avaient, à ce titre, droit de sépulture.
La commune constituée lors de la Révolution française, est fugacement absorbée par celle de Le Déluge, entre 1827 et 1833[1].
Les communes du Déluge, de La Neuville-d’Aumont et de Ressons-l’Abbaye envisagent de se regrouper en 2017 pour former une commune nouvelle[2] afin de mutualiser leurs moyens et d’éviter pendant plusieurs années une baisse des dotations de l’État[3]. La décision de fusion et de création de La Drenne est prise par arrêté préfectoral de et prend effet le [4].
La commune se trouvait dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle faisait partie de la troisième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Noailles, puis au canton de Méru[1]avant d'être intégrée, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, au canton de Chaumont-en-Vexin.
La commune était membre de la Communauté de communes des Sablons, créée en 1996.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Claude Bonnaire | ||
mars 2001 | décembre 2016 | Maurice de Koninck[5] | agriculteur retraité |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
janvier 2017[6] | En cours (au 7 décembre 2016) |
Maurice de Koninck | SE | agriculteur retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 118 habitants, en augmentation de 26,88 % par rapport à 2009 (Oise : 2,1 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
90 | 82 | 88 | 106 | 102 | 108 | 100 | 103 | 106 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
110 | 113 | 126 | 116 | 120 | 113 | 110 | 93 | 101 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
101 | 75 | 74 | 72 | 71 | 81 | 86 | 103 | 61 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2009 | 2014 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
73 | 81 | 92 | 80 | 101 | 105 | 93 | 118 | - |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (57 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ans ou + | 0,0 |
2,5 | 75 à 89 ans | 5,7 |
12,5 | 60 à 74 ans | 15,1 |
27,5 | 45 à 59 ans | 18,9 |
22,5 | 30 à 44 ans | 18,9 |
17,5 | 15 à 29 ans | 20,8 |
17,5 | 0 à 14 ans | 20,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ans ou + | 0,8 |
4,5 | 75 à 89 ans | 7,1 |
11,0 | 60 à 74 ans | 11,5 |
21,1 | 45 à 59 ans | 20,7 |
22,0 | 30 à 44 ans | 21,6 |
20,0 | 15 à 29 ans | 18,5 |
21,3 | 0 à 14 ans | 19,9 |
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