Rejet-de-Beaulieu est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.
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Rejet-de-Beaulieu | |
![]() Le centre du village et l'église. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis |
Maire Mandat |
Augustine Noirmain 2020-2026 |
Code postal | 59360 |
Code commune | 59496 |
Démographie | |
Gentilé | Rejetois |
Population municipale |
242 hab. (2019 ![]() |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 02′ 35″ nord, 3° 37′ 57″ est |
Altitude | Min. 134 m Max. 158 m |
Superficie | 6,35 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Cateau-Cambrésis (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Cateau-Cambrésis |
Législatives | Dix-huitième circonscription |
Localisation | |
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Le nom jeté des habitants de Rejet-de-Beaulieu est les Longs Pieds[1].
Situé sur les bords du canal de la Sambre à l'Oise, aux confins du Cambrésis et de la Thiérache, son territoire s'étend entre Catillon-sur-Sambre et le département de l'Aisne.
Catillon-sur-Sambre | ||
Mazinghien | ![]() |
Fesmy-le-Sart Aisne |
Oisy Aisne |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956[8] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 839,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 39 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].
Rejet-de-Beaulieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cateau-Cambrésis, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,5 %), terres arables (32,1 %), zones urbanisées (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), forêts (0,2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Rejet-de-Beaulieu fut le résultat de la fusion de quatre hameaux, La Laurette, le Petit-Cambrésis, La Louvière et Rejet-de-Beaulieu qui fut séparé de Catillon-sur-Sambre par les anciennes friches Les Enveaux qui se situaient sur le bois de l'Abbaye et a donné son nom à la nouvelle commune érigée par une loi du , eu égard à l'importance de sa population qui était alors de 700 habitants.
Le , Olympe Démarez, native de Rejet-de-Beaulieu, prête serment et devient la 1re avocate du Nord[22],[23].
Les conflits contemporains marquent également de leur empreinte le village. L'offensive britannique du , sur les bords du canal de la Sambre à l'Oise, provoque indirectement d'importantes destructions. En , les tirailleurs marocains font preuve d'une résistance acharnée et d'un grand esprit de sacrifice.
![]() |
Les armes de Rejet-de-Beaulieu se blasonnent ainsi : « De sinople à une tour d'argent, chargé sur sa porte d'un huchet d'or. »
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1935 | 1945 | Georges Démaret | ||
1945 | 1953 | Ernest Hennequart | ||
1953 | 1959 | Philippe Decossin | ||
1959 | 1965 | Philippe Decossin | ||
1965 | mars 1971 | Philippe Decossin | ||
mars 1977 | Gérard Stévance | |||
1981 | Ernest Hennequart | |||
1981 | mars 1983 | André Hiboux | ||
mars 1989 | André Hiboux | |||
juin 1995 | Clément Druesne | |||
mars 2001 | Clément Druesne | |||
mars 2008 | Clément Druesne | |||
En cours | Augustine Noirmain | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2019, la commune comptait 242 habitants[Note 8], en diminution de 7,28 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
670 | 550 | 538 | 498 | 365 | 344 | 309 | 314 | 368 |
1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
369 | 378 | 328 | 273 | 215 | 221 | 237 | 227 | 221 |
2009 | 2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
240 | 268 | 242 | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 127 hommes pour 124 femmes, soit un taux de 50,6 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,8 |
5,7 | 75-89 ans | 6,7 |
20,5 | 60-74 ans | 17,5 |
20,5 | 45-59 ans | 19,2 |
23,0 | 30-44 ans | 17,5 |
10,7 | 15-29 ans | 17,5 |
19,7 | 0-14 ans | 20,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
La Chapelle de Saint Hubert située au hameau du Petit Cambrésis, érigée en 1734 et dédiée à Saint Hubert ou Hubert de Liège, saint évêque chrétien, patron de la paroisse.
L'écluse du Bois de l'Abbaye est envisagée par Vauban en 1698 et devient réalité en février 1839 lors de la canalisation de la Sambre à l'Oise.
Le cimetière militaire britannique situé près du cimetière communal
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