Quiévy est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.
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Quiévy | |
![]() Église de Quiévy. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis |
Maire Mandat |
Sylvain Halle 2021- |
Code postal | 59214 |
Code commune | 59485 |
Démographie | |
Gentilé | Esquiévin |
Population municipale |
1 802 hab. (2019 ![]() |
Densité | 263 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 10′ 01″ nord, 3° 25′ 42″ est |
Altitude | Min. 75 m Max. 117 m |
Superficie | 6,86 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Caudry (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Caudry |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-quievy.fr/ |
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Ses habitants sont appelés les Esquévins[1].
Le village est situé dans le sud du département du Nord, à 5,3 km au sud-ouest de Solesmes à vol d'oiseau, à 5,1 km au nord de Caudry, à 10,4 km au nord-est du Cateau-Cambrésis et à 13,5 km à l'est de Cambrai, le chef-lieu d'arrondissement. Lille, la capitale régionale, est à 58 km[2],[3].
Saint-Hilaire-lez-Cambrai | Solesmes | |
Bévillers | ![]() |
Viesly |
Caudry | Béthencourt |
Le sous-sol est essentiellement calcaire. Il est constitué par des limons quaternaires dont l’épaisseur varie entre 0,30 m et 8 m reposant sur un soubassement calcaire en couches presque horizontales, avec ondulations de faible amplitude. Chaque couche de 2 mètres environ est constituée de craie noduleuse, fissurée ou craie blanche.
Ces caractéristiques du sous-sol conditionnent la valeur culturale des terres qui, bien que compactes en raison de leur nature argileuse, sont pourtant sans excès d’eau.
Le territoire communal s’étend sur une superficie de 664,75 hectares.
Sur la place du Général de Gaulle, Quiévy se trouve à une altitude de 84,10 m alors qu’un point géodésique nous indique 107 mètres à la sortie du pays vers Béthencourt, à la hauteur du hameau d’Aulicourt.
Les communications vers l’extérieur se font par la route C113 vers Solesmes à l’Est et vers Bévillers-Cambrai à l’Ouest. La Départementale 45 permet de gagner à un peu moins de 4 km au Sud, l’entrée de la ville de Caudry ainsi que la Nationale 39 reliant le littoral à l’Est de la France. Au Nord, la route de Saint-Hilaire permet de se diriger vers Denain.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[10] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 43 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,3 °C pour 1981-2010[15], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[16].
Quiévy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caudry, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,5 %), zones urbanisées (13,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
On trouve le lieu mentionné au long du XIe au XIVe siècle sous les noms Kievi, Chevi, Kevi, Kievig, Keviacum, Kieuvig ou Kievy[24]. Boniface le fait dériver du latin « cava » (cave, creux, cavité) et « vicus » (village) ou du celte « kavia » (caverne). Quiévy serait donc « Le village du creux ».
Des indices permettant d'attester la présence de l'homme dès l'an 500 000 avant notre ère ont été décelés sur la commune le compléments du site historique sur la généalogie de Noël Davoine avec les patronymes les plus anciens de Quiévy.
Sous le Premier Empire, il existe trois oratoires du culte protestant dans le département du Nord, un à Lille, un à Quiévy, un à Walincourt; chacun d'eux est dirigé par un pasteur[25], le nombre de protestants dans le département, recensé en l'an 13 (1804) s'élève à 2631[26]. Les chefs de famille protestantes composent les oratoires de Quievy et Walincourt et se réunissent périodiquement en sous-préfecture à Cambrai pour élire les 12 membres du consistoire de chacun des oratoires et leur ministre, qui assure la fonction dans les deux communes[27].
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Les armes de Quiévy se blasonnent ainsi : « Coupé : au 1, d'azur à une croix de calvaire d'or, entrelacée d'une couronne d'épines du même ; au 2, de gueules à trois fleurs de lis d'or. »
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Maire en 1802-1803 : Pierre Jos. Canonne[28].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1892 | mai 1900 | Victor Lengrand | ||
mai 1900 | novembre 1919 | Ferdinand Dehaussy | ||
décembre 1919 | avril 1925 | Henri Desse | ||
avril 1925 | mai 1925 | Camille Davoine | ||
mai 1925 | mai 1940 | Paul Hainaut | ||
mai 1940 | juillet 1941 | Paul Waxin | ||
août 1941 | mars 1971 | Pierre Mercier | ||
mars 1971 | mars 1977 | Adrien Herlem | ||
mars 1977 | juillet 1988 | Robert Abraham | PCF | |
juillet 1988 | septembre 1988 | Denise Lorriaux | ||
septembre 1988 | mars 2001 | Serge Azambre | PCF | |
mars 2001 | mars 2008 | Claude Bricout | ||
mars 2008 | octobre 2020 | Daniel Blairon | DVG-PS | Réélu pour le mandat 2020-2026[29] Décédé en fonction[30] |
février 2021 | En cours | Sylvain Halle | Responsable qualité |
Les consultations électorales récentes à Quiévy montrent une préférence partisane pour la gauche.
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012, les quatre candidats arrivés en tête à Quiévy sont François Hollande (PS, 28,58 %), Marine Le Pen (FN, 26,23 %), Nicolas Sarkozy (UMP, 20,15 %) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 14,25 %) avec un taux de participation de 80,61 %. Au deuxième tour François Hollande arrive en tête avec 58,20 % des voix, pour un taux de participation de 80,97 %[31].
Au deuxième tour des élections régionales de 2010[32], 54,37 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 22,81 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 22,81 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 48,92 %.
Aux élections européennes de 2009[33], les deux meilleurs scores à Quiévy étaient ceux de la liste du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 129 suffrages soit 28,10 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), et de la liste de la majorité présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu 106 suffrages soit 23,09 % des suffrages exprimés (département du Nord 24,57 %) pour un taux de participation de 33,83 %.
Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007[34], 49,06 % des électeurs ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 50,94 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 83,07 %.
Au deuxième tour des élections législatives de 2007[35], 47,83 % des électeurs de Quiévy ont voté pour Marie-Sophie Lesne (UMP) (47,22 % dans la 22e circonscription du Nord), 52,17 % pour Christian Bataille (PS) (52,78 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 65 % à Quiévy et de 63,90 % dans la circonscription.
La commune de Quiévy est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants et du conseil de prud'hommes de Cambrai, du tribunal de commerce de Douai, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2019, la commune comptait 1 802 habitants[Note 8], en augmentation de 1,07 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 650 | 1 682 | 1 805 | 2 083 | 2 516 | 2 611 | 2 769 | 2 917 | 2 785 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 048 | 3 374 | 3 578 | 3 645 | 3 517 | 3 210 | 3 328 | 3 300 | 3 317 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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3 206 | 3 216 | 3 220 | 2 753 | 2 832 | 2 770 | 2 574 | 2 441 | 2 502 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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2 534 | 2 469 | 2 297 | 2 082 | 1 848 | 1 731 | 1 700 | 1 763 | 1 765 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 802 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Au cours des siècles, la population de la commune a eu tendance à augmenter, mais de nombreuses périodes de stagnation ou de régression ont été enregistrées par suite de calamités diverses (peste, choléra, famines, guerres, invasions multiples, les armées se ravitaillant toujours sur le terrain), des conditions d’hygiène et des conditions générales de vie.
Les premières données démographiques ne remontent guère au-delà du XVIIe siècle. À cette époque, la population totale du village pouvait être évaluée à 500 ou 600 habitants. Cette estimation est basée sur les relevés moyens suivants:
Par contre, les données démographiques du début du XIXe siècle, par leur ampleur et leur précision, nous permettent de voir que l’espérance de vie moyenne d’une personne était, les deux sexes confondus, de 43 ans.
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 869 hommes pour 921 femmes, soit un taux de 51,45 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,5 | 90 ou + | 1,0 |
5,6 | 75-89 ans | 10,4 |
15,4 | 60-74 ans | 16,2 |
23,2 | 45-59 ans | 16,9 |
21,5 | 30-44 ans | 18,6 |
15,1 | 15-29 ans | 15,9 |
18,8 | 0-14 ans | 21,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Il a été dressé en 1913 à la faveur d'une souscription publique. Œuvre d'Aristide Croisy, il représente un soldat français de la guerre franco-allemande de 1870, revêtu de l’uniforme de l’époque, et commémore le seul soldat originaire de Quiévy tué dans cette guerre, le à Villers-Bretonneux[Note 9].
De tout temps, le cœur du village s’est trouvé circonscrit dans le périmètre actuel des rues Jean Jaurès et Roger Salengro[réf. nécessaire].
L’emplacement de l’église n’a pas changé au cours des siècles. La date de la construction initiale n'est pas connue, on peut situer la première édification dans le courant de la première partie du Moyen Âge.
En effet, une charte de l’abbaye de Saint-Aubert nous révèle qu’à la fin de l’année 1173, Gilles, seigneur de Saint-Aubert, avec l’assentiment de sa femme Mathilde et de ses fils Gérard et Gilles, donna à l’église de Quiévy, où il avait élu sa sépulture, tout ce qu’il possédait dans la dîme de Naves et de Cagnoncles.
Son fils Gérard, parti en croisade, contesta à son retour de Jérusalem la donation faite par son père. Comme il avait d’abord donné son accord, il fut absous de la peine encourue par son opposition, à charge pour lui de se rendre chaque année à Quiévy, le jour anniversaire de la mort de son père[Note 10].
Un acte dressé par Évrard, évêque de Tournai, en 1174, notifie la consécration faite en l’église de Quiévy, dédiée à Notre-Dame, et confirme le don fait à la dite église par Gilles de Saint-Aubert. En 1176, l’abbé de Saint-Sépulcre de Cambrai s’engagea à établir trois chapelains dans cette église.
Il a été construit en briques, en 1858. C’est le temple le plus spacieux au nord de Paris[43],[44].