Quincié-en-Beaujolais est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes. L'activité principale de la commune est la viticulture avec quatre AOC : Beaujolais, Beaujolais-Villages, Brouilly et Côte-de-Brouilly.
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Quincié-en-Beaujolais | |
![]() Place Quincius Vinum et église de Quincié, en 2019. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Saône Beaujolais |
Maire Mandat |
Daniel Michaud 2020-2026 |
Code postal | 69430 |
Code commune | 69162 |
Démographie | |
Gentilé | Quinciatons et Quinciatonnes |
Population municipale |
1 331 hab. (2019 ![]() |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 07′ 11″ nord, 4° 37′ 02″ est |
Altitude | Min. 236 m Max. 729 m |
Superficie | 22,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Belleville-en-Beaujolais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://quincie-en-beaujolais.fr/ |
modifier ![]() |
![]() |
Beaujeu, Lantignié | Régnié-Durette | ![]() | |
Marchampt | N | Cercié Saint-Lager Odenas | ||
O Quincié-en-Beaujolais E | ||||
S | ||||
Le Perréon | Saint-Étienne-la-Varenne |
Quincié-en-Beaujolais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,6 %), forêts (38,5 %), prairies (9,9 %), zones urbanisées (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Jean de Chandieu reconnait posséder « un château démoli appelé la Roche à Quincié près Beaujeu » le 3 mars 1539, près du château de La Palud, dont l'époque de sa fondation et le fondateur sont inconnus[8]. Le château de La Palud est cité pour la première fois dans le testament de Louis, sire de Beaujeu, en mai 1295.
Le village de Quincié-en-Beaujolais a été déplacé pendant les guerres de religion au Moyen Âge. Avant ça, celui-ci se trouvait quelques kilomètres plus bas, sur le hameau de Saint-Nizier-le-Brûlé, qui a totalement été brûlé comme son nom l'indique. Le village a été reconstruit à son emplacement actuel.
Bien des siècles plus tard, pendant la Seconde Guerre mondiale, des résistants ont été exécutés au lieu-dit le Pont-des-Samsons, où une stèle a été érigée en leur mémoire.
En 1482, Louis XI vient à Beaujeu, où il est reçu par Guillaume Barjot, seigneur de La Palud. Philippe de Commines, historien du roi, raconte qu'il trouve le roi très malade et changé. Il aurait donc résidé plusieurs semaines dans la maison de la Tour à Beaujeu.
Lors de la Réforme, la famille Barjot se fait huguenote. En punition, le duc de Mayenne les prive de leurs biens et les donne à Jean de Nagu. Cependant, les Barjot redeviennent catholiques et leurs biens leurs sont restitués.
En 1660, à la mort de Guillaume Barjot, les terres sont séparées entre ses enfants et vendues.
En 1648, son propriétaire est Louis de la Chabaudière, puis Joseph Alexandre de Nagu, qui en fait don aux dames de Chazeaux. À la Révolution, les moniales sont chassées et le château pillé, les armoiries de la porte d'entrée mutilées et le domaine vendu en morcellement.
Le château de La Palud est actuellement inhabité, et fait partie de l'exploitation agricole de Monsieur Guillermin[8].
Si la famille de Nagu-Varennes est une autre grande famille de Quincié, leur nom est souvent mêlé à celui de la famille Barjot.
Leur première demeure a été détruite. La demeure actuelle date de l'époque de François Ier.
Jean de Nagu était, en 1400, bailli de Beaujolais, tandis qu'un de ses descendant fut gouverneur de Mâcon de 1589 à 1594. Son fils François reçut le titre de marquis en 1618. Le dernier des Nagu fut Charles Gabriel de Nagu (1730-1769) qui obtint du roi de faire commencer la route de la Saône-et-Loire à Beaujeu. Il vendit sa seigneurie à Pierre Giraud, écuyer en 1769 et quitta le pays.
À la Révolution, le domaine fut confisqué et vendu à Messieurs Beillard et Mathieu, ancêtres des Charvériat[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1944 | 1953 | Jules Roche | ||
1953 | 1983 | Georges Lavarenne | ||
1983 | 1995 | Louis Vacheron | ||
1995 | 2008 | Bernard Lavarenne | ||
2008 | En cours | Daniel Michaud | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1935 | 1944 | Claude Geoffray | ||
1919 | 1935 | Antoine Chervet | ||
1912 | 1919 | Philippe Dumas | ||
1908 | 1912 | Philippe Jambon | ||
1900 | 1908 | Jean Lardet | ||
1892 | 1900 | Jean-Marie Vailland | ||
1877 | 1892 | Louis Million | ||
1874 | 1877 | Antoine Durieu du Souzy | ||
1870 | 1874 | Louis Million | ||
1865 | 1870 | Benoit Lafond | ||
1862 | 1865 | B.-M. Sanlaville | ||
1860 | 1862 | J.M. Descroix | ||
1840 | 1853 | Jean Matthieu-Beillard | ||
1837 | 1840 | Benoit Lafond | ||
1830 | 1837 | Jean Matthieu-Beillard | ||
1816 | 1830 | Antoine Durieu du Souzy | ||
1815 | 1816 | Alexis Mogin | ||
1814 | 1815 | Antoine Durieu du Souzy | ||
1801 | 1814 | Charles Guillot |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2019, la commune comptait 1 331 habitants[Note 2], en augmentation de 4,8 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 145 | 1 172 | 1 175 | 1 241 | 1 369 | 1 438 | 1 497 | 1 645 | 1 618 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 529 | 1 568 | 1 625 | 1 632 | 1 732 | 1 622 | 1 709 | 1 569 | 1 601 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 635 | 1 657 | 1 527 | 1 223 | 1 170 | 1 144 | 1 173 | 1 110 | 1 139 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 047 | 1 056 | 1 022 | 1 018 | 1 059 | 1 121 | 1 164 | 1 176 | 1 270 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 329 | 1 331 | - | - | - | - | - | - | - |
Beaujolais Basket dont Quincié-en-Beaujolais fait partie, évolue actuellement en Nationale 2. Ce club est né novembre 2007 de la fusion de trois clubs : Brouilly Sport (Cercié), Basket Club Quincié-en-Beaujolais et l'Etoile Sportive Régnié-Durette[13]. Le club du Beaujolais évolue en Nationale 2 depuis 2013[13]. En 2014-2015, le club finit 5e place (Poule A) avec 15 victoires pour 9 défaites. Lors de la saison 2016-2017, Beaujolais basket finit à la 8e place (Poule D) avec 12 victoires pour 14 défaites[14].
Quincié-en-Beaujolais est dans la région viticole du Beaujolais et produit les appellations :
En 2011, selon l'Insee, la population active s'élève à 526, le nombre de chômeurs à 43 pour un taux de chômage à 6,9 %[15].
Vers 879, le prieuré de Saint-Nizier, dit de Saint-Nizier-Strata, Saint-Nizier-Lestra ou L’Estrat, Saint-Nizier le Brûlé, fut donné par le roi Boson. Il décline à partir de 1428 et est brûlé par les guerres de religion. C'est en 1754 que fut reconstruite une petite chapelle sur les ruines du prieuré.
L’église de style roman, dédiée à St Pierre, fut érigée puis démolie vers 1856.
C'est à partir de 1864 qu'est construite l'église actuelle.
Plusieurs monuments sont à voir à Quincié-en-Beaujolais, à commencer par son église de style baroque.
Trois châteaux ont été construits sur la commune :
Le plus ancien est le château de La Palud, qui a été construit pendant le Moyen Âge et remanié au XVIe siècle ou XVIIe siècle.
Le corps du bâtiment principal est à comble aigu, percé de lucarnes. La façade principale est flanquée de deux tours massives rondes à flèche élancée, éclairées par de rares ouvertures. À gauche de ce qui fut le pont-levis, deux étroites baies jumelles surmontent la porte. Elles ont une réplique au-dessus, sous les combles. À gauche, à l'étage, une double fenêtre à meneaux et à droite une simple fenêtre. Trois lucarnes ajourent la toiture[16].
Le second est le château de Varennes, il a été construit au XIe siècle puis augmenté à la Renaissance. La façade principale est ornée de deux pavillons carrés flanquée de hautes tours circulaires à la flèche élancée, dominant la cour d'honneur. Au fond de la cour, un corps de logis, de construction relativement récente, est composée de deux étages de galeries en arcs surbaissés. Au rez-de-chaussée se trouve l'immense cheminée de pierre de la cuisine dont l'écusson a été martelé par les calvinistes ou les révolutionnaires. Elle est ornée d'une Bretagne armoriée.
Aujourd'hui, il est possible de venir fêter son mariage dans une des salles du château, qui ont toujours été entretenues.
Enfin le château du Souzy est le dernier château à avoir été construit sur la commune au cours du XVIIIe siècle.
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[17].
De 1869 à 1987, il y avait un chemin de fer entre Belleville et Beaujeu. En 2004, la partie de la voie ferrée située entre Beaujeu et Saint-Jean-d'Ardières a été transformée en voie verte.
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