Pérouse est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Pérousiens[1].
Ne doit pas être confondu avec Perrouse.
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Pérouse | |
Vue sur la commune. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Territoire de Belfort |
Arrondissement | Belfort |
Intercommunalité | Grand Belfort |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Cnudde 2020-2026 |
Code postal | 90160 |
Code commune | 90076 |
Démographie | |
Gentilé | Pérousiens |
Population municipale |
1 176 hab. (2019 ![]() |
Densité | 240 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 38′ 11″ nord, 6° 53′ 28″ est |
Altitude | Min. 354 m Max. 443 m |
Superficie | 4,90 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Belfort (banlieue) |
Aire d'attraction | Belfort (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bavilliers |
Localisation | |
Liens | |
Site web | perouse.eu/ |
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Le village est situé à 3 km de Belfort, sur la route D 419, la Route de Bâle. Son territoire, qui couvre 497 hectares, est traversé par l'autoroute A36 reliant la Franche-Comté à l'Alsace. Autrefois était exploité sur le territoire de la commune le minerai de fer en grains que l'on trouve dans le sous-sol des terrains jurassiques de la région.
![]() |
Denney | Bessoncourt | ![]() | |
Belfort | N | Chèvremont | ||
O Pérouse E | ||||
S | ||||
Danjoutin | Vézelois |
Pérouse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort, une agglomération inter-départementale regroupant 16 communes[5] et 80 035 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,1 %), zones agricoles hétérogènes (33,1 %), zones urbanisées (13,5 %), terres arables (6,6 %), mines, décharges et chantiers (5,9 %), prairies (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Le nom du village parait procéder du latin petrosa qualifiant un endroit pierreux ou rocailleux ou encore de la via petrosa, une voie romaine empierrée semblable à celle qui passait dans le village voisin d'Offemont[13]. La forme germanique Pheterhusen que l'on rencontre dans les archives en 1241 est peut-être liée à une confusion avec Pfetterhouse (Phetterhusen 1296) issue également de Petrosa et qui a aussi donné sa forme française de Pérouse, aujourd'hui délaissée.
Au Moyen Âge existait une colonge, propriété rurale exploitée par un colon, appartenant à l'évêque de Bâle. Pérouse forma par la suite avec Offemont une mairie rattachée à la prévôté d'Angeot. Au partage de la succession de Jeanne de Montbéliard, Pérouse, comme une grande partie de la région, échut à sa fille Ursule qui en 1350 vendit ses domaines à son beau-frère Albert II d'Autriche, comte de Ferrette par son mariage. Le village resta fief de la maison d'Autriche jusqu'en 1659, à la fin de la guerre de Trente Ans qui fut pour la contrée une période de misère. En 1573 le village regroupait une centaine d'habitants et possédait une église filiale de la paroisse de Phaffans. Ce n'est qu'en 1774 que Pérouse devint paroisse autonome, l'église Saint-Mathieu ayant été reconstruite en 1756. Le , la réorganisation des limites entre évêchés fait passer Pérouse du diocèse de Bâle à celui de Besançon.
La proximité de Pérouse et de la place forte de Belfort a fait que le village fut ravagé plus souvent que ses voisins. Ne pouvant abattre Belfort, les soudards s'en prenaient aux populations civiles qui leur tombaient sous la main. C'est ainsi que le village fut détruit ou fortement endommagé vers 1630, en 1815 par les Autrichiens et en 1871 par les Prussiens.
Lors des combats du qui ont vu la chute de la place forte de Belfort, Pérouse fut défendue par la 4e compagnie du 428e régiment de pionniers, commandée par le lieutenant Paul Hugot et par une compagnie du 4e bataillon de chasseurs pyrénéens, commandée par l'aspirant Landry avec pour mission d'interdire l'accès par la route de Vézelois.
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : de sable au lion d'or.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Claude Navion | ||
mars 2008 | 25 mai 2020 | Christian Houille | ||
25 mai 2020 | En cours | Jean-Pierre Cnudde[14] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 1 176 habitants[Note 3], en augmentation de 3,52 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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330 | 395 | 395 | 384 | 401 | 401 | 463 | 466 | 493 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
425 | 450 | 445 | 444 | 481 | 465 | 480 | 468 | 471 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
504 | 531 | 571 | 552 | 562 | 577 | 576 | 544 | 625 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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619 | 590 | 633 | 727 | 800 | 901 | 929 | 938 | 1 084 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 157 | 1 176 | - | - | - | - | - | - | - |
L'augmentation de la population depuis les années 1960 s'explique par la proximité de Belfort, où travaillent nombre de nouveaux habitants.
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