Pédernec[pedɛʁnɛk] est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Pedriac en 1160[1], Parochia de Pedernec en 1269, ecclesia de Pedernec vers 1330[2], Pidernec et Bidernec en 1330[1], Pedernec en 1452 et en 1461, Pedernac en 1465, Podernec en 1516[2], Pedernec en 1592[1].
La forme la plus ancienne du nom de la commune est Pederiac en 1160, dont la finale -ac- peut laisser penser à une origine gallo-romaine développée à partir d'un fundus paterniacus. Elle peut aussi être mise en relation avec saint Patern, en breton Padern ou Pedern.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Louargat», sur la commune de Louargat, mise en service en 1987[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 1 013,3 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Saint-Brieuc», sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 32 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11°C pour la période 1971-2000[13] à 11,2°C pour 1981-2010[14], puis à 11,4°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Pédernec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (54%), terres arables (24,1%), prairies (10,9%), zones urbanisées (7%), forêts (4%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Histoire
Préhistoire
La présence humaine sur le territoire de la commune est attestée dès le Néolithique comme en témoignent les menhirs du Minhir et du Botrain encore visibles et ceux de Pellegou et de Pempoul désormais détruit ou disparu.
Temps modernes
L'économie de Pédernec s'est spécialisée à la fin du XVIesiècle et au début du XVIIesiècle dans le tissage des toiles d'emballage destinées à protéger les colis de tissus exportés.
Le XXesiècle
La Première guerre mondiale
Le monument aux morts de Pédernec porte les noms de 151 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, 5 soldats ou marins[23] sont décédés dans les Balkans car ils faisaient partie de l'Armée française d'Orient, 7 sont décédés en Belgique, 3 alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne, 5 sont disparus en mer; les autres sont décédés sur le sol français[24].»[25].
La Seconde guerre mondiale
Le monument aux morts de Pédernec porte les noms de 17 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 1 839 habitants[Note 7], en diminution de 4,02% par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor: +0,59%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 258
2 352
2 649
2 586
2 980
2 885
2 993
3 142
3 135
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 100
3 145
3 301
3 150
3 173
3 143
3 066
3 038
3 072
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 705
2 710
2 628
2 307
2 245
2 042
2 300
2 014
1 940
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 712
1 629
1 527
1 664
1 633
1 654
1 797
1 922
1 849
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 839
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
La chapelle Saint-Hervé, au sommet du Menez Bré (302 mètres).Le manoir de Kermathaman.
Église Saint-Pierre, inscrite aux monuments historiques depuis 1970[31].
Menhir de Minhir, classé au titre des monuments historiques depuis 1889[32].
Manoir de Kermathaman (XVIesiècle). Le manoir se présente sous la forme de deux logis en équerre avec dans l'angle intérieur une tour d'escalier octogonal. Une première phase de construction vers 1529-1530 est complétée d'une seconde vers 1584. Les bâtiments haut d'un étage sur rez-de-chaussée, sont surmontés de combles sous une toiture à forte pente. Au rez-de-chaussée, on trouvait dans la partie la plus ancienne (grand côté du «L», une cave ou cellier, une grande salle avec fenêtre à coussièges et une cheminée à décor héraldique, une première cuisine, avec un passe-plat donnant sur la salle, transformé en chambre ou cellier, et dans le petit côté du «L» une seconde cuisine et une arrière cuisine avec un saloir en pierre et armoire murale[33]. À l'étage, dans une chambre, on peut voir une cheminée au décor flamboyant des années 1530. Une inscription peinte en lettres gothiques qui court dans les voussures des arcs de décharge de la hotte est de nos jours illisible[34].
Le , la charte «Ya d'ar brezhoneg», visant à prouvoir la langue bretonne au sein de la commune, y a été signée.
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Bernard Tanguy, Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor: 1992
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Alexis Baron, décédé le à l'hôpital Triboudeau de Corfou (Grèce); Olivier Bazin, décédé le à Makovo alors en Serbie, désormais en Macédoine; Eugène Briand, décédé le à bord du navire-hôpital Divona à Salonique (Grèce); François Le Du, décédé le à Ohrid (Macédoine) et René Pastol, marsouin au 7e régiment d'infanterie coloniale, décédé le sur le Canada, bateau de transport, à proximité de la côte turque
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