Puy-Saint-Vincent est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Puy-Saint-Vincent | |
La station de ski à 1800 m. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Hautes-Alpes |
Arrondissement | Briançon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays des Écrins |
Maire Mandat |
Marcel Chaud 2020-2026 |
Code postal | 05290 |
Code commune | 05110 |
Démographie | |
Gentilé | traversouire |
Population municipale |
301 hab. (2019 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 49′ 51″ nord, 6° 29′ 16″ est |
Altitude | Min. 1 155 m Max. 3 303 m |
Superficie | 22,98 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de L'Argentière-la-Bessée |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-puy-saint-vincent.fr |
modifier |
Puy Saint Vincent | |
Vue sur la station à 1 600 m. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Subdivision administrative | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Localité | Puy-Saint-Vincent |
Site web | www.paysdesecrins.com |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 49′ 51″ nord, 6° 29′ 16″ est |
Massif | Massif des Écrins |
Altitude maximum | 2700 m |
Altitude minimum | 1400 m |
Ski alpin | |
Remontées | |
Nombre de remontées | 12 |
Téléphériques | 0 |
Funitels et funiculaires | 0 |
Télécabines | 0 |
Télésièges | 7 |
Téléskis | 5 |
Pistes | |
Nombre de pistes | 33 |
Noires | 2 |
Rouges | 14 |
Bleues | 13 |
Vertes | 4 |
Total des pistes | 75 km |
Installations Nouvelles glisses |
1 |
Ski de fond | |
Total des pistes | 25 km |
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Puy-Saint-Vincent est un village dominant la vallée de Vallouise, aux portes du parc national des Écrins.
Vallouise | ||||
N | Les Vigneaux | |||
O Puy-Saint-Vincent E | ||||
S | ||||
L'Argentière-la-Bessée |
Puy-Saint-Vincent est située à environ 1 400 mètres d'altitude. Il s'agit de la seule commune de la vallée située en hauteur à l'ubac.
Située en plein cœur du massif des Écrins, Puy-Saint-Vincent est appelée « la protégée des vents » en raison de sa situation dans la vallée, à l'abri grâce aux plus hauts sommets des Écrins. Son exposition versant nord lui permet d'avoir une bonne qualité et quantité de neige.
À proximité de Briançon où il y a une gare (à une vingtaine de minutes).
Puy-Saint-Vincent est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Puy-Saint-Vincent est constituée principalement de trois hameaux étirés et proches, dont Narreyroux. Ce hameau est entouré par la Pendine, la pointe des Neyzets et la pointe de l'Aiglière. Ce vallon est resté un peu à l'écart du développement de Puy-Saint-Vincent.
La station de ski de Puy-Saint-Vincent est construite sur trois niveaux. À 1 400 mètres d'altitude, en bordure du village, la partie basse ressemble à une station familiale. Un télésiège débrayable à six places permet d'accéder aux niveaux supérieurs de la station. À 1 600 mètres se trouve la partie principale de la station, avec de nombreuses résidences, de nombreux commerces et le front de neige. De là partent plusieurs télésièges permettant d'accéder à l'ensemble du domaine. Dernièrement un troisième niveau s'est construit à 1 800 mètres, constitué principalement de résidences. Le sommet de la station, la Pendine, culmine à 2 700 mètres.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (25,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,2 %), zones urbanisées (4 %), prairies (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom de la localité est attesté sous sa forme latine Podium en 1380, puis avec plus de précisions avec Podium Sanctii Vicentii en 1472[8].
Comme pour tous les autres Puys de la région et du département.
Auparavant, le village se nommait Puy-Saint-Romain, du nom de la première chapelle du village (article Saint Romain). Au XVe siècle, il devient Puy-Saint-Vincent en l’honneur de Vincent Ferrier, frère dominicain, venu combattre l’hérésie vaudoise dans la vallée de la Vallouise. Ayant réussi sa mission, les habitants l’auraient remercié en renommant le village en son nom (la chapelle Saint-Vincent, antérieure, était dédiée à saint Vincent de Saragosse et non à saint Vincent Ferrier).
Puei-Sant-Visant en occitan.
1968 marque la création de la station de sports d’hiver au hameau des Prés (station - village 1 400 m). En 1974 est construite la station à 1 600 m et de nouvelles remontées mécaniques. Aujourd'hui la commune compte 33 pistes de ski alpin et 75 kilomètres de pistes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Clément Authier | DVG | |
mars 2001 | mars 2014 | Marcel Chaud | ||
avril 2014 | juillet 2020 | Michel Engilberge[9] | Retraité des artisans, commerçants et chefs d'entreprise | |
juillet 2020 | En cours | Michel Chaud[9],[10] | Commerçant |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 301 habitants[Note 2], en augmentation de 7,12 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
789 | 827 | 769 | 809 | 817 | 790 | 813 | 804 | 817 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
782 | 771 | 735 | 714 | 685 | 620 | 586 | 587 | 591 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
523 | 508 | 405 | 349 | 315 | 313 | 199 | 152 | 142 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
117 | 171 | 298 | 235 | 267 | 285 | 292 | 284 | 301 |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,5 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 153 hommes pour 143 femmes, soit un taux de 51,69 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 2,1 |
5,2 | 75-89 ans | 7,6 |
19,3 | 60-74 ans | 14,7 |
24,2 | 45-59 ans | 25,1 |
19,8 | 30-44 ans | 18,8 |
14,5 | 15-29 ans | 10,2 |
17,0 | 0-14 ans | 21,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,3 |
8,5 | 75-89 ans | 11,2 |
20 | 60-74 ans | 20,2 |
21,5 | 45-59 ans | 21 |
17,3 | 30-44 ans | 17,3 |
14,9 | 15-29 ans | 12,6 |
16,9 | 0-14 ans | 15,4 |
Une école maternelle et primaire est ouverte à Puy Saint Vincent.
Les 33 pistes sont assez variées, mais généralement nettement plus raides que dans la moyenne des autres stations. On peut admirer depuis les pistes des panoramas sur le massif des Écrins et en particulier le Pelvoux. Le domaine de la station offre aussi beaucoup de possibilités d'évolution en hors piste, que ce soit en bordure de pistes, dans les bois ou en s'éloignant plus de la station comme dans le vallon de Narreyroux. Dernièrement de nombreux changements ont été effectués sur les remontées mécaniques, permettant de les moderniser et de les fluidifier. Plusieurs nouveaux télésièges ont été construits ces dernières années, remplaçant chacun un ou plusieurs téléskis.
La pratique du ski de fond est très diverse. Les pistes s'éloignent très rapidement de la station et des pistes de ski alpin, se dirigeant souvent vers des lieux très sauvages, comme le col de la Pousterle. De nombreux itinéraires de ski nordique existent aussi au fond de la vallée, comme au départ de Vallouise par exemple avec la piste de la vallée de l'Onde.
En été, le domaine permet la pratique sur des pistes balisées du VTT et VTT de descente.
Il y a trois télésièges débrayables et cinq télésièges fixes. La particularité du télésiège débrayable est qu'il va vite et qu'il ralentit au départ et à l'arrivée. Le télésiège le plus ancien était le télésiège de la Crête des Bans construit en 1985 par Montaz Mautino, c'était un télésiège débrayable 4 places. Celui-ci a été remplacé par un télésiège 6 places Doppelmayr, durant l’été 2018. Le tracé est quasiment identique, hormis le fait que le départ ait été déplacé plus en aval.
Deux nouveaux télésièges sont venus compléter celui-ci en 2000 avec le télésiège de la Bergerie qui remplace un télécabine du même nom construite au même endroit en 1975 (une construction de Weber). Et le télésiège des Près qui remplace quatre appareils de première génération a été construit en 2005. L'été, le télésiège des Prés est adapté pour permettre la remontée des VTT. Les deux appareils sont construits par la marque autrichienne Doppelmayr.
Au niveau des télésièges fixes, il reste un télésiège datant de 1980 construit par Montaz Mautino il s'agit du télésiège de l'escapade. Le secteur 2000 a été totalement réaménagé entre 2007 et 2014 permettant la mise en conformité des appareils. Pour la totalité des appareils le constructeur n'est autre que le Français Gimar Montaz Mautino.
Le télésiège des Lauzes remplace deux téléskis parallèles, il a été construit en 2007.
Le télésiège de la Pendine remplace le télésiège du même nom qui s'y trouvait depuis 1981, il a été raccourci par rapport à l'ancien appareil. Le télésiège du Rocher Noir remplace le téléski du même nom construit en 1974 et dont les pentes à plus de 60 % ne permettaient pas une forte fréquence. Ces deux télésièges ont été construits en 2010.
Le télésiège des Bruyères remplace le téléski du même nom de type Poma. Son arrêt a été fixé où se trouvait celui du premier télésiège de la Pendine. Il a été construit en 2014.
Actuellement le téléski le plus ancien de la station est le téléski de la Draille construit en 1970. Il a été rénové et raccourci de plusieurs dizaines de mètres en 2012.
Les hameaux de Puy-Saint-Vincent sont parsemés d’éléments patrimoniaux civils et religieux. Certains bâtiments se visitent (chapelles, fours…), d’autres portent encore des traces de leur évolution (une roue de moulin, une poulie au balcon…). Le hameau de Narreyroux est composé de quelques chalets et de la chapelle Notre-Dame-de-Narreyroux, datant du XVIIe siècle et récemment restaurée.
Édifiée sur un promontoire rocheux dominant toute la vallée, il s’agit d’une des plus anciennes chapelles de la Vallouise. Jusqu’au XVe siècle, cette chapelle fut sans doute l’unique église du village auquel elle donna son premier nom, Puy-Saint-Romain. Très remaniée au cours des siècles, la chapelle Saint-Romain fut restaurée en 1977/1978 et réhabilitée en Musée de la vie agricole d’autrefois et lieu d’expositions temporaires.
Sources : site Internet de la mairie de Puy-Saint-Vincent
Dédiée à saint Vincent, cette petite chapelle de pèlerinage n'a pas été élevée après la venue de Vincent Ferrier (un missionnaire dominicain venu en Vallouise vers 1399/1403 afin de prêcher la bonne parole aux nombreux Vaudois, considérés alors comme des hérétiques par l’Église catholique). Elle n'est donc pas nommée d'après lui, contrairement à ce qui est souvent affirmé, (il n'a été canonisé qu'après sa construction). Cette chapelle liée à saint Vincent de Saragosse, dont la vie est reprise sur toute la partie nord, des superbes fresques du XVe siècle, dégagées et restaurées en 1978/1979. Par ailleurs, on retrouve divers personnages représentés sur les autres murs : saint Antoine (sa tentation), le Christ lors du repas chez Simon, avec Marie Madeleine qui lui oint les pieds sous la table.
Située sur un tertre rocheux dominant la vallée de la Vallouise, elle abrita la Confrérie des Pénitents noirs des Prés, qui y siégeait à la tribune. En 2000, la découverte de peintures murales de la fin du XVIIe siècle ayant servi de décor intérieur entraîna leur complète restauration. À l’extérieur, deux cadrans solaires datés de 1718 ont également été restaurés : ceux-ci comptent parmi les plus anciens des Hautes-Alpes.
Située à l’entrée du hameau des Prés et surplombant l’ancienne unique route d’accès à Puy-Saint-Vincent, la chapelle Saint-Roch fut édifiée vers 1630, à l’époque d’une effroyable épidémie de peste qui ravageait les Hautes-Alpes. Placée sous le vocable du patron des pestiférés, elle était censée protéger le village des maladies contagieuses importées par les marchands et soldats venant de l’extérieur. À l’abandon depuis les années 1960, cette minuscule église (15 m²) est réhabilitée depuis 1998 en une exposition ayant pour thème « La Peste et les Pénitents ».
Au cœur du vieux Puy-Saint-Vincent, l’église Sainte-Marthe dresse fièrement son clocher au-dessus des bâtisses qui l’entourent. C’est l’église la plus récente du village comme le prouve la date de 1817 inscrite au sommet de la façade d’entrée. À l’intérieur, des bannières, lanternes et autres bâtons de processions indiquent la présence d’une confrérie de Pénitents blancs, en activité jusqu’à l’entre-deux guerres.
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