Puy-Saint-André est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est l'une des cinq communes formant la banlieue de l'unité urbaine de Briançon.
Cet article est une ébauche concernant une commune des Hautes-Alpes.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Puy-Saint-André | |
![]() Lac des Partias. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Hautes-Alpes |
Arrondissement | Briançon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Briançonnais |
Maire Mandat |
Estelle Arnaud 2020-2026 |
Code postal | 05100 |
Code commune | 05107 |
Démographie | |
Population municipale |
453 hab. (2019 ![]() |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 52′ 47″ nord, 6° 35′ 57″ est |
Altitude | Min. 1 159 m Max. 2 923 m |
Superficie | 15,37 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Briançon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Briançon-1 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | puysaintandre.fr |
modifier ![]() |
Puy-Saint-André est accessible par la route départementale RD 94, depuis Briançon, au nord-est, ou Saint-Martin-de-Queyrières, au sud.
La Durance sert de limite naturelle au sud de Puy-Saint-André. L'ensemble de la commune s'étale dans la vallée du « Torrent de la Chenal » (fiche SANDRE n° X0111200), cours d'eau de 2,6 km, affluent de la Durance[1]. Le sommet de l'Eychauda, dans la « crête de Serre-Chevallier », est le point culminant de la commune, avec 2 645 mètres d'altitude.
Puy-Saint-André est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Briançon, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[5] et 16 683 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Briançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (35,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,1 %), forêts (23,5 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Le Puy-Saint-André ne formait, au Moyen Age, qu'une seule communauté, de même qu'une seule paroisse, avec le Puy-Saint-Pierre, cette communauté portait le nom d'Universitas Podiorum.
Le nom de la localité est attesté sous la simple appellation Podii[12] (« éminence ») dès 1382 dans les archives de Briançon, Universitas Podiorum, Puy-Brutinel jusqu'en 1456[13], puis Podium sancti Andreae au XVe siècle[12].
Puei Sant Andreu en occitan haut-alpin.
Des traces d'habitats anciens, ont été retrouvées près du « glacier de la Combarine », datant de la préhistoire. Comme de nombreuses commune de la région, les romains s'installèrent à Puy-Saint-André. Le village, nouvellement érigé en paroisse, obtient son autonomie municipale en 1456[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter.
((Elu Début= Fin= Identité= Pierre Violin ((Elu Début= Fin= Identité= Christian Barnéoud-Arnoulet ((Elu Début= Fin= Identité= Christian Barnéoud-Arnoulet ((Elu Début= Fin= Identité= Pierre Koller | ||||
mars 1995 | mars 2001 | Pierre Koller | ||
mars 2001 | mars 2007 | Maxime Barneoud-Rousset | ||
mars 2007 | mai 2020 | Pierre Leroy[14] | Fonctionnaire de catégorie A | |
mai 2020 | En cours | Estelle Arnaud[14],[15] | Profession libérale |
La réserve naturelle régionale des Partias (réserve naturelle du Vallon des Combes) est intégralement sur la commune de Puy Saint André. Cette réserve de 686 hectares, créée en tant que réserve naturelle volontaire en 1974, est devenue réserve naturelle régionale, en 2009.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 453 habitants[Note 3], en diminution de 3,21 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
456 | 396 | 453 | 484 | 506 | 543 | 575 | 568 | 637 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
631 | 645 | 650 | 608 | 592 | 592 | 571 | 570 | 580 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
591 | 590 | 577 | 513 | 419 | 325 | 272 | 200 | 175 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
123 | 89 | 64 | 197 | 287 | 462 | 464 | 466 | 465 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
453 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Un fondement éducatif était apporté aux habitants du village, en saison hivernale, dès le XVe siècle. Étaient enseignés la lecture, l'écriture, le calcul et le latin. L'école du Puy-Saint-André ayant fermé en 1970, les écoliers de la commune se rendent à l'« école primaire Le Pinet » de Puy-Saint-Pierre[13], qui regroupe 59 enfants. Elle dépend de l'académie d'Aix-Marseille[20].
La paroisse catholique de Puy-Saint-André dépend du Diocèse de Gap et d'Embrun. En plus de l'église paroissiale, cette paroisse dispose de quatre chapelles[21].
Puy-Saint-André compte plusieurs lieux et monuments, liés à l'Histoire de la commune et de la région[13],[21] :
![]() |
Les armes peuvent se blasonner ainsi : « d'argent au sautoir de sinople, cantonné de quatre dauphins du même crêtés, barbés, lorés, peautrés et oreillés de gueules. »
|
---|
Sur les autres projets Wikimedia :